« Toutes ses actions étaient dictées par son désir de contribuer à faire de Jbeil une destination culturelle recherchée », atteste notre confrère Philippe Abi-Akl qui l’a accompagnée, en tant que vice-président du Festival de Byblos, durant de longues années. Et d’ajouter : « On peut même affirmer qu’elle portait en elle un certain rêve de Byblos auquel elle s’est beaucoup dévouée. »
Détentrice de la médaille du Cèdre national, Latifé Lakkis avait également été faite chevalier de la Légion d’honneur française, entre autres reconnaissances venues consacrer l’énergie et la persévérance qu’elle avait déployées pour faire évoluer le Festival de Byblos sous son mandat. « Elle a su s’entourer d’un comité composé de membres impliqués dans l’art et la culture pour le hisser d’un événement local d’une capacité réduite à 800 personnes en un festival de catégorie internationale présentant des artistes de haut-vol devant un public qui pouvait atteindre les 10 000 personnes », indique Raphaël Sfeir, l’actuel président du Festival de Byblos. « Elle avait un caractère affable et savait traiter avec tout le monde. On lui doit d’ailleurs d’avoir su maintenir notre festival hors du champ des affiliations politiques », signale son successeur. Avant de conclure par un sobre et sincère « on la regrettera certainement beaucoup ».
commentaires (0)
Commenter