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Nos Lecteurs ont la Parole

Ce qu’il nous reste

Pas d’électricité, pas de carburant et bientôt plus d’eau ! Ne nous plaignons pas : nous devenons tous des yogis, et pratiquons quotidiennement et involontairement cette discipline. C’est finalement ce que nous faison…

Ascètes, nous nous contentons de plus en plus du peu qui nous reste et adoptons pour la plupart une espèce de discipline spirituelle inconsciente pour libérer notre esprit des contraintes du corps.

Est-ce la résignation ou une sage pratique volontaire qui nous permet d’occulter le marasme qui nous entoure ? Quoi qu’il en soit, cela nous permet de survivre et de prévenir l’épuisement psychique. Un espoir devenu presque chimérique nous réduit à une espèce d’attente.

Néanmoins, nous gardons au fond de nous, silencieusement, une colère sourde et une haine féroce envers les responsables apathiques de ce crime.

Vivre au jour le jour, se débrouiller, assurer un minimum, maintenir nos liens malgré tout et, surtout, surtout… garder ce semblant d’espoir presque moribond : c’est ce qu’il nous reste.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Pas d’électricité, pas de carburant et bientôt plus d’eau ! Ne nous plaignons pas : nous devenons tous des yogis, et pratiquons quotidiennement et involontairement cette discipline. C’est finalement ce que nous faison…Ascètes, nous nous contentons de plus en plus du peu qui nous reste et adoptons pour la plupart une espèce de discipline spirituelle inconsciente pour libérer...

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