Rechercher
Rechercher

Économie - Assurance-santé

Assureurs et hôpitaux ont repris les discussions

Assureurs et hôpitaux ont repris les discussions

Un patient contaminé par le coronavirus dans un hôpital au Liban. Photo AFP

Après plusieurs mois de négociations n’ayant pas abouti, les assureurs, les hôpitaux privés et les hôpitaux universitaires ont repris hier les discussions pour tenter de s’entendre sur les nouvelles modalités de remboursement des frais médicaux aux assurés.

Le dialogue a été renoué quelques jours après la récente décision du syndicat des hôpitaux privés et du rassemblement des hôpitaux universitaires d’exiger des assureurs qu’ils remboursent en dollars et en espèces une partie des montants qu’ils doivent couvrir dans le cadre des polices de leurs clients. La mesure devait entrer en vigueur aujourd’hui. Cette demande serait toutefois suspendue jusqu’à ce qu’un terrain d’entente viable pour toutes les parties soit trouvé, selon une source proche du dossier, confirmée par une seconde source que nous avons contactée. Un accord définitif pourrait être trouvé dans les deux semaines, a-t-on indiqué. Ni l’Association des compagnies d’assurances au Liban (ACAL) ni les syndicats des hôpitaux concernés n’ont communiqué sur le sujet.

La crise que traverse le Liban depuis deux ans a profondément affecté l’ensemble des strates de l’économie, dont le fonctionnement des assurances. Les restrictions bancaires sur les comptes en devises des clients et la dépréciation de la livre, qui a perdu plus de 92 % de sa valeur en comparant la parité officielle (1 507,5 livres pour un dollar) au taux moyen affiché par le marché parallèle ces derniers jours (19 000 LL), comptent parmi les conséquences les plus dévastatrices de cet effondrement, accompagné d’une multiplication des taux de change intermédiaires mis en place par la Banque du Liban. Les hôpitaux ont dû faire face eux aussi à la hausse de leurs dépenses suite à la levée, totale ou partielle selon les produits, des mécanismes de subvention sur les carburants, les médicaments ou encore les équipements médicaux.

Après plusieurs mois de négociations avec l’ACAL qu’ils ont jugées infructueuses, les syndicats des hôpitaux concernés ont exigé par courrier la semaine dernière que respectivement 30 et 40 % des montants devant être versés par un assureur dans le cadre d’une prestation médicale soient désormais payés en espèces, les 60 ou 70 % restants devant, eux, être réglés en « dollars bancaires », le tout dès aujourd’hui. L’ACAL avait jugé cette demande impossible à satisfaire, qui plus est dans un délai aussi court, compte tenu du fait que les assureurs ne peuvent pas unilatéralement modifier les polices d’assurances pendant leur période de validité.

Une divergence que la reprise des discussions doit donc permettre de résoudre sans que ce soit les assurés qui assument l’essentiel de cette hausse des montants à prendre en charge.

Après plusieurs mois de négociations n’ayant pas abouti, les assureurs, les hôpitaux privés et les hôpitaux universitaires ont repris hier les discussions pour tenter de s’entendre sur les nouvelles modalités de remboursement des frais médicaux aux assurés.Le dialogue a été renoué quelques jours après la récente décision du syndicat des hôpitaux privés et du rassemblement des...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut