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Dernières Infos - Formation du gouvernement

Aoun attaché à une "représentation équitable des communautés"

Aoun attaché à une

Le président de la République, Michel Aoun, et des membres du conseil orthodoxe libanais, à Baabda, le 27 août 2021. Photo Twitter/Présidence libanaise

Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé vendredi son attachement à "une représentation équitable" des communautés libanaises dans le futur gouvernement, lequel se fait attendre depuis plus d'un an, en raison du bazar politique traditionnel autour des quotes-parts.

"Nous tenons à préserver les droits de toutes les communautés dans la vie politique et à parvenir à une représentation équitable de ces communautés dans les institutions constitutionnelles", a affirmé le chef de l’État lors d'un entretien avec une délégation du conseil orthodoxe libanais. "Nous prenons en compte cette question dans la formation du nouveau gouvernement afin que le partenariat des composantes libanaises soit complet, tout en tenant compte des critères d'équilibre et du pacte national (de 1943)", a-t-il dit, arguant "des circonstances difficiles actuelles que traverse le Liban qui nécessitent un renforcement de l'unité nationale".

Le Liban est sans gouvernement effectif depuis août 2020. Après l'échec de Moustapha Adib et Saad Hariri à former une nouvelle équipe ministérielle, c'est Nagib Mikati qui a été chargé de cette mission depuis le 26 juillet dernier. Celui-ci n'y est pas encore parvenu.  Les tractations pour la répartition des portefeuilles ministériels entre les communautés battent leur plein.

Selon le notre chroniqueur politique Mounir Rabih, citant une source proche de M. Mikati,"certains nœuds restent à défaire". Parmi eux, la question de la nomination des ministres chrétiens, à laquelle le chef de l'Etat et son camp sont très attachés.  Toujours selon cette source, "une grande pression est exercée sur le président afin qu'il facilite la naissance du cabinet". Notre correspondante à Baabda Hoda Chédid rapporte de son côté, citant des sources de la présidence, que cinq problèmes restent à régler et concernent les personnes qui seront chargées de la vice-présidence du Conseil, de l’Intérieur, de la Justice, des Affaires sociales et de l'Economie. 

En attendant, le pays poursuit son effondrement socio-économique accéléré, qualifié de "dépression délibérée" par la Banque mondiale. La formation d'un gouvernement capable de sérieuses réformes est une condition sine qua non pour débloquer l'aide financière internationale dont le Liban a grandement besoin.

Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé vendredi son attachement à "une représentation équitable" des communautés libanaises dans le futur gouvernement, lequel se fait attendre depuis plus d'un an, en raison du bazar politique traditionnel autour des quotes-parts."Nous tenons à préserver les droits de toutes les communautés dans la vie politique et à parvenir à une...