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Bassil à Salamé : Si j'étais vraiment gouverneur du Liban, je ne t'aurais pas laissé en place aussi longtemps

Bassil à Salamé : Si j'étais vraiment gouverneur du Liban, je ne t'aurais pas laissé en place aussi longtemps

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil. Photo d'archives AFP

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil, qualifié par le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé de véritable gouverneur du Liban, a rétorqué samedi sur son compte Twitter que si c'était le cas, il l'aurait congédié depuis longtemps. 

"Si j'étais vraiment gouverneur du Liban, je ne t'aurais pas maintenu en place aussi longtemps", a affirmé M. Bassil dans un tweet incisif. 

Dans un entretien avec la station Radio Liban Libre, M. Salamé avait affirmé samedi matin : "Je suis le gouverneur de la BDL et (Gebran Bassil) est le gouverneur du Liban". Le chef du CPL, qui est aussi le gendre du chef de l'État Michel Aoun, est accusé par ses détracteurs d'être un président de l'ombre. M. Salamé avait également critiqué la classe politique, dont le chef de l'État et son camp, pour n'avoir pas pu former de gouvernement depuis un an.

Le gouverneur de la Banque centrale répondait aux propos de M. Bassil l'accusant d'"assassiner les Libanais",  en supprimant les subventions sur les carburants. Riad Salamé avait fait savoir mercredi soir qu'il ne pouvait plus maintenir en place les subventions sur les importations de carburant sans devoir puiser dans les réserves obligatoires de la BDL, c'est-à-dire les dépôts des Libanais, ce qu'il ne ferait que si une loi l'y autorise. Les prix de l'essence pourraient augmenter de plus de 300% et donner lieu à une immense explosion sociale.

Plus tôt dans l'après-midi, dans un communiqué à l’issue de sa réunion hebdomadaire, le bureau politique de la formation aouniste avait accusé le gouverneur de la BDL d’appliquer "un plan visant à démembrer l’État, semer le chaos et provoquer des crises qui menacent la sécurité et la stabilité du pays". Il avait affirmé que la détermination de Riad Salamé à appliquer sa décision de lever les subventions ne faisait que "renforcer la détermination du CPL à affronter" cela "par tous les moyens, politiques, judiciaires et populaires".

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil, qualifié par le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé de véritable gouverneur du Liban, a rétorqué samedi sur son compte Twitter que si c'était le cas, il l'aurait congédié depuis longtemps. "Si j'étais vraiment gouverneur du Liban, je ne t'aurais pas maintenu en place aussi longtemps", a affirmé M. Bassil dans un...