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Société - Coronavirus au Liban

Cinq morts et plus de 1.600 cas en un jour

Tous les passagers de plus de 12 ans venant à Beyrouth doivent être en possession d'un test PCR négatif de moins de 96 heures, annonce la direction générale de l'Aviation civile.

Cinq morts et plus de 1.600 cas en un jour

Deux hommes portant un masque sanitaire dans une rue de Beyrouth, en juillet 2020. Photo d'archives AFP

Au Liban, où la rue est en ébullition en raison d'une crise socio-économique qui continue de s'aggraver, la pandémie de coronavirus ne semble pas connaître de répit. Ainsi, 1.632 nouveaux cas de contamination et cinq décès ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon le rapport quotidien publié vendredi par le ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas, 29 ont été détectés parmi des voyageurs arrivés à Beyrouth depuis l'étranger. Ces chiffres portent à 579.999 le nombre de contaminations cumulées depuis février 2020, date de l'apparition de la pandémie dans le pays. Parmi ces cas, on dénombre un total de 7.967 décès et 541.005 rémissions. Sur les cas toujours actifs, 433 sont hospitalisés dont 175 admis en soins intensifs. Le taux de positivité au virus par rapport au nombre de tests effectués est passé à 8,1 %, un chiffre toujours plus inquiétant.

Le ministère de la Santé a en outre précisé dans son rapport que 27,3 % des personnes éligibles ont reçu depuis mi-février une première dose, et 22,2 % les deux nécessaires pour atteindre l'immunité la plus complète possible avec les vaccins Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. Cette campagne de vaccination contre le coronavirus se poursuit, bien que lentement, afin d'accélérer l'immunisation collective, et comprend désormais les jeunes de 24-29 ans inscrits sur la plateforme conçue à cet effet avant le 31 juillet. Le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, avait annoncé mercredi que les jeunes âgés de plus de 12 ans pouvaient désormais s'inscrire sur cette plateforme afin de revoir prochainement les vaccins. 

Entretien avec la Banque mondiale
La vaccination, et plus particulièrement celle des élèves et des enseignants, a fait vendredi l'objet de discussions entre le ministre sortant de la Santé et le directeur régional de la Banque mondiale (BM) pour le Moyen-Orient, Saroj Kumar Jha, à quelques semaines de la rentrée scolaire. "Nous avons évoqué les façons dont la BM peut aider le ministère concernant le plan de vaccination des élèves et des instituteurs, surtout alors que beaucoup de Libanais ont déjà perdu une année scolaire", a déclaré le responsable de l'organisation internationale à l'issue de la réunion, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Il a également fait savoir qu'il s'est penché avec le ministre sur les façons dont la Banque mondiale peut soutenir le Liban face à la grave pénurie de médicaments, ainsi que le secteur sanitaire, public et privé, dans son ensemble. De son côté, M. Hassan a indiqué que la question de l'approvisionnement "d'urgence" du pays en médicaments contre le cancer et les maladies chroniques avait été étudiée.

Diab négatif
Pour sa part, le Premier ministre sortant, Hassane Diab, vacciné, qui avait été en contact avec une personne positive au coronavirus, a effectué un test PCR dont le résultat s'est avéré négatif. Il a repris ses entretiens sur le champ, a annoncé son bureau de presse.

Suite au nouveau pic épidémique dans le pays, qui poursuit son effondrement socio-économique et dont le secteur hospitalier est au bord du gouffre, les autorités ont souhaité durcir les mesures prises pour contenir le virus, en exigeant notamment un pass sanitaire dans les lieux publics, sans toutefois que cela ne semble strictement appliqué dans les faits. La vaccination obligatoire a également été recommandée pour tous les fonctionnaires et toutes les personnes travaillant dans les établissements de soins de santé, orphelinats, maisons de retraite, institutions pédagogiques, universités, banques, centres commerciaux et commerces de produits alimentaires. Le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics. Enfin, les contrôles sanitaires ont été renforcés aux frontières.

Dans ce contexte, la direction générale de l'Aviation civile a annoncé dans une circulaire publiée vendredi que tous les passagers de plus de 12 ans venant au Liban devaient être en possession d'un test PCR négatif de moins de 96 heures avant l'heure d'arrivée. Ce test doit comporter un QR Code et être présenté avant d'embarquer. Ce QR code n'est pas obligatoire pour les tests effectués aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud, au Japon et dans tous les pays européens. Le texte ne fait pas état d'exemption des personnes ayant reçu une ou deux doses du vaccin anti-Covid de cette mesure.

Les personnes qui voyagent hors du Liban pendant moins d'une semaine n'ont pas besoin d'effectuer un test PCR dans le pays de départ. Elles doivent par contre se soumettre à un test PCR à leur arrivée à l'aéroport de Beyrouth et le cas échéant à une quarantaine dans un hôtel, conformément aux recommandations de la Commission nationale de suivi des mesures préventives contre le coronavirus. Celle-ci avait également recommandé jeudi que la direction générale de l'aviation civile et la Sûreté générale fassent appliquer rigoureusement les périodes de quarantaine dans des hôtels pour les personnes en provenance de pays considérés à risque d'un point de vue pandémique. 

Au Liban, où la rue est en ébullition en raison d'une crise socio-économique qui continue de s'aggraver, la pandémie de coronavirus ne semble pas connaître de répit. Ainsi, 1.632 nouveaux cas de contamination et cinq décès ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon le rapport quotidien publié vendredi par le ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas, 29 ont...

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