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Dernières Infos - Levée des subventions

Ferzli : La Chambre ne légifèrera pas sur la mainmise sur les réserves obligatoires

Ferzli : La Chambre ne légifèrera pas sur la mainmise sur les réserves obligatoires

Le vice-président du Parlement libanais Élie Ferzli. Photo tirée de son compte Twitter /@EFerzli

Le vice-président du Parlement libanais Élie Ferzli a affirmé vendredi que la Chambre ne permettrait pas que soient utilisées les réserves obligatoires de la Banque du Liban (BDL) pour continuer à subventionner le carburant. 

"La Chambre ne légiférera pas sur la mainmise sur les réserves obligatoires", a-t-il assuré.

Le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé avait fait savoir jeudi qu'il ne pouvait plus maintenir les subventions sur les importations de carburant en place sans devoir puiser dans les réserves obligatoires des banques auprès de la banque centrale, ce qui nécessite selon lui l'adoption d'une loi au Parlement. Il avait fait cette déclaration après l'annonce, mercredi soir, de la levée des mécanismes de ces subventions ce qui, si la décision est effectivement appliquée, engendrerait une hausse de 344% du prix du bidon d'essence et d'environ 387% de celui du diesel, selon l'institut local "Information International", et plongerait le pays dans l'inconnu. Jusqu'à présent, face aux réticences politiques de mettre en œuvre une telle décision, aucun nouveau tarif n'a été publié par les autorités et de nombreuses stations-service ont donc fermé leurs portes jusqu'à nouvel ordre, tandis que des files d'automobilistes se pressent devant les rares établissements ouverts. 

"Il fallait assurer le financement de la carte d'approvisionnement avant de lever les subventions", a encore estimé M. Ferzli. La carte d'approvisionnement pour les familles libanaises vulnérables, adoptée par le Parlement en juin dernier, n'est toujours pas mise en œuvre et son financement et les conditions de sa distribution ne sont pas encore définies. Elle était pourtant la condition sine qua non à la levée des subventions, selon l'exécutif. 

"Le blocage dans la formation du gouvernement et le délai pour trouver des solutions visent à faire pression sur M. Salamé, pour le contraindre à mettre la main sur les réserves", a dénoncé M. Ferzli, accusant certaines parties de vouloir "investir dans le vide avant la prochaine échéance électorale", en référence aux élections législatives et présidentielle devant normalement avoir lieu au printemps prochain. Le pays attend un gouvernement depuis plus d'un an. "Toutes les parties, les gouvernements successifs et leurs politiques financières, sont responsables de la situation actuelle", a estimé le vice-président du Parlement.

Le vice-président du Parlement libanais Élie Ferzli a affirmé vendredi que la Chambre ne permettrait pas que soient utilisées les réserves obligatoires de la Banque du Liban (BDL) pour continuer à subventionner le carburant. "La Chambre ne légiférera pas sur la mainmise sur les réserves obligatoires", a-t-il assuré. Le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé avait fait savoir...