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Sport - Jeux olympiques

Diniz rate la dernière marche

Diniz rate la dernière marche

À 22 ans, la Slovène Janja Garnbret est devenue la première championne olympique d’escalade de l’histoire, parachevant lors des Jeux de Tokyo sa mainmise sur la discipline : elle est déjà sextuple championne du monde. Mohd Rasfan/AFP

Le Français Yohann Diniz a raté sa sortie olympique hier en abandonnant le 50 km marche messieurs des Jeux de Tokyo. À 43 ans, le Rémois s’est retrouvé bien loin du podium et a même tristement terminé sa longue carrière assis sur un trottoir de Sapporo peu après la mi-course. Champion du monde en 2017 et recordman du monde depuis 2014, Diniz n’aura donc jamais brillé aux JO malgré quatre participations et toujours beaucoup d’espoirs (abandon en 2008 et 2020, disqualification en 2012, 8e en 2016). « C’était la compétition de trop, l’olympiade de trop », a-t-il estimé peu après son abandon. Pour l’histoire, le dernier champion olympique s’appelle Dawid Tomala et il est polonais. Dans le 20 km marche dames, l’Italienne Antonella Palmisano a été sacrée championne olympique le jour de ses 30 ans et cinq ans après avoir terminé au pied du podium à Rio. Palmisano s’est imposée en 1h 29min 12sec devant la Colombienne Sandra Lorena Arenas, à 25 secondes, et la Chinoise Liu Hong, à 45 secondes.

Au stade olympique de Tokyo, l’Ougandais Joshua Cheptegei a décroché à 24 ans le premier titre olympique de sa carrière en remportant le 5 000 m. Cheptegei, détenteur du record du monde et grand favori de ce 5 000 m, a devancé avec un chrono de 12min 58sec 15/100es le Canadien Mohammad Ahmad, 2e (12min 58sec 61/100es), et l’Américain Paul Chelimo, 3e (12min 59sec 05/100es), tandis que l’Espagnol Mohammad Katir, présenté comme le rival le plus sérieux de Cheptegei, a dû se contenter de la 8e place (13min 6sec 60/100es). De son côté, la Kényane Faith Kipyegon a remporté un second titre de championne olympique du 1 500 m après celui de 2016, empêchant la Néerlandaise Sifan Hassan, arrivée 3e, de réussir un triplé historique 1 500 m/5 000 m/10 000 m. Kipyegon, également championne du monde en 2017, l’a emporté en 3min 53sec 11/100es devant la Britannique Laura Muir (3min 54sec 50/100es) et Sifan Hassan (3min 55sec 86/100es), qui avait gagné le 5 000 m lundi.

Toujours sur la piste, la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo a remporté pour la seconde fois consécutive le titre de championne olympique du 400 m, où Allyson Felix a décroché une 10e médaille, un record pour une athlète aux JO. En 48sec 36/100es, Miller-Uibo a devancé Marileidy Paulino (République dominicaine, 49sec 20/100es) et Allyson Felix (49sec 46/100es). Avec une 10e médaille en cinq participations aux JO, Felix devient à 35 ans l’athlète la plus récompensée, devant la Jamaïcaine devenue slovène Merlene Ottey. Felix rejoint au palmarès de l’athlétisme la légende Carl Lewis (10 médailles) et n’est plus devancée que par le Finlandais Paavo Nurmi (12 médailles). La Californienne aura l’occasion de gagner une 11e médaille dans le relais 4 x 400 m aujourd’hui si Team USA décide de l’aligner. En relais 4 x 100 m dames, la Jamaïque a été sacrée championne olympique, la sprinteuse Elaine Thompson-Herah réalisant le triplé après ses victoires sur 100 et 200 m. Le quatuor jamaïcain (Briana Williams, Elaine Thompson-Herah, Shelly-Ann Fraser-Pryce et Shericka Jackson) a devancé en 41sec 02/100es les États-Unis, 2es en 41sec 45/100es, et la Grande-Bretagne, 3e en 41sec 88/100es.

Au lancer du javelot, la Chinoise Liu Shiying est devenue hier la première championne olympique de l’histoire de son pays. Avec 66,34 m réalisés dès son premier lancer, Liu Shiying a devancé la Polonaise Maria Andrejczyk (64,61 m) et l’Australienne Kelsey-Lee Barber (64,56 m). Pour sa part, la Slovène Janja Garnbret est devenue la première championne olympique d’escalade de l’histoire, parachevant lors des JO de Tokyo sa mainmise sur la discipline. À 22 ans, la grande favorite de cette première olympique a pris le dessus sur les Japonaises Miho Nonaka et Akiyo Noguchi, tandis que la Française Anouck Jaubert a fini 6e. Cheveux roses et grand sourire, la Slovène est déjà sextuple championne du monde en difficulté (2016 et 2019), bloc (2018 et 2019) et combiné (2018 et 2019), et avait écrasé la saison 2019 de bloc au point de remporter les six étapes de la Coupe du monde.

Champion du monde en 2017 et recordman du monde depuis 2014, le Français Yohann Diniz a raté à 43 ans sa sortie olympique en abandonnant hier dans le 50 km marche messieurs des Jeux de Tokyo. Il a même tristement terminé sa longue carrière assis sur un trottoir de Sapporo, peu après la mi-course. « C’était la compétition de trop, l’olympiade de trop », a-t-il estimé peu après son abandon. Charly Triballeau/AFP

French, mais pas françaises

En cyclisme sur piste, le Néerlandais Harrie Lavreysen, double champion du monde en titre de vitesse, est devenu champion olympique de vitesse en battant en finale son compatriote Jeffrey Hoogland en trois manches. La médaille de bronze est revenue au Britannique Jack Carlin, vainqueur du Russe Denis Dmitriev en finale de classement. Chez les dames, en catégorie Madison, le duo britannique Katie Archibald et Laura Kenny s’est couvert d’or. L’argent est revenu aux Danoises Amalie Dideriksen et Julie Leth, tandis que les Russes Gulnaz Khatuntseva et Mariia Novolodskaia ont glané le bronze.

D’autre part, dans les épreuves de pentathlon moderne féminines, c’est la Britannique Kate French qui est devenue championne olympique devant la Lituanienne Laura Asadauskaite et la Hongroise Sarolta Kovacs. Quant aux Françaises Élodie Clouvel (vice-championne olympique en titre, 6e hier) et Marie Oteiza (10e), elles sont reparties bredouilles. Enfin, en karaté, le Japonais Ryo Kiyuna a été titré en kata messieurs, tandis que l’Italien Luigi Busa est devenu champion olympique de kumite chez les -75 kg messieurs et que la Serbe Jovana Prekovic a été sacrée dans le kumite des -61 kg dames.

Source : AFP

Le Français Yohann Diniz a raté sa sortie olympique hier en abandonnant le 50 km marche messieurs des Jeux de Tokyo. À 43 ans, le Rémois s’est retrouvé bien loin du podium et a même tristement terminé sa longue carrière assis sur un trottoir de Sapporo peu après la mi-course. Champion du monde en 2017 et recordman du monde depuis 2014, Diniz n’aura donc jamais brillé aux JO malgré...

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