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Dernières Infos - Pétrolier attaqué en mer d'Oman

"Tous les éléments de preuve disponibles désignent clairement l'Iran", estime le G7

Un pétrolier en feu en mer d'Oman. Photo d'archives AFP

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont pointé du doigt l'Iran vendredi après l'attaque contre un pétrolier qui a fait deux morts en mer d'Oman.

"Tous les éléments de preuve disponibles désignent clairement l'Iran", ont-ils déclaré dans un communiqué commun, en dénonçant une "attaque délibérée et ciblée" sans "aucune justification". "Le comportement de l'Iran, ainsi que son soutien à des forces agissant en relais et à des acteurs armés non-étatiques, menacent la paix et la sécurité internationales", ont martelé les sept ministres (Etats-Unis, Royaume-uni, France, Allemagne, Italie, Canada, Japon) et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Les Etats-Unis et les pays européens membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont réitéré les mêmes accusations lors d'une réunion à huis clos à New York, a déclaré à la presse l'ambassadrice britannique Barbara Woodward. "Le Royaume-Uni a informé le Conseil des preuves que nous avons", "et ces preuves sont sans appel: le Royaume-Uni sait que l'Iran est responsable de cette attaque", a-t-elle dit. "La porte de la diplomatie et du dialogue reste ouverte, mais si l'Iran décide de ne pas emprunter ce chemin, nous allons le tenir pour responsable et lui en faire payer les conséquences", a-t-elle ajouté. A l'issue de la réunion, Téhéran a de nouveau "rejeté catégoriquement" ces "attaques sans fondement", et prévenu que l'Iran n'hésiterait pas "à se défendre".

Le Conseil de sécurité se réunira lundi matin pour un débat public sur la "sécurité maritime", à la suite de cette attaque.

Le 29 juillet, le MT Mercer Street, un pétrolier géré par une société appartenant à un milliardaire israélien, a été la cible d'une attaque au large d'Oman, qui a conduit à la mort d'un garde de sécurité britannique et d'un membre d'équipage roumain. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Israël ont déjà pointé du doigt Téhéran, qui a démenti. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a promis une "réponse collective" et le Premier ministre israélien Naftali Bennett assuré également que son gouvernement y travaillait. L'Iran a quant à lui averti qu'il riposterait à tout "aventurisme" après les menaces d'Israël et des Etats-Unis. "Nous appelons tous les acteurs concernés à jouer un rôle constructif pour renforcer la stabilité et la paix dans la région", a souligné le G7.

Depuis des années, Israël et l'Iran s'affrontent directement ou indirectement au Liban, en Syrie, en Irak et dans la bande de Gaza palestinienne. Mais ces derniers mois, cette rivalité s'est transposée en mer avec l'émergence d'une mystérieuse série de sabotages et d'attaques.

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont pointé du doigt l'Iran vendredi après l'attaque contre un pétrolier qui a fait deux morts en mer d'Oman.
"Tous les éléments de preuve disponibles désignent clairement l'Iran", ont-ils déclaré dans un communiqué commun, en dénonçant une "attaque délibérée et ciblée" sans "aucune justification". "Le comportement de l'Iran, ainsi que...