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Devant le port de Beyrouth, un an apèrs la tragédie du 4 août 2020. Photo Joao Sousa

Direct L'infamie du 4 août

Retrouvez, ici, notre couverture en direct de la première commémoration de la tragédie du port de Beyrouth

Ce qu’il faut retenir

Un an après la double explosion au port de Beyrouth, marches, manifestations, cérémonies religieuses et minute de silence étaient au programme de la commémoration du drame du 4 août 2020.

Une journée de deuil, de tristesse et de colère, sous haute tension.

Ce, d'autant plus, que l'enquête du juge Tarek Bitar se heurte à la résistance de la classe politique.


22:30 heure de Beyrouth

Chères lectrices, chers lecteurs,

Cette couverture en direct va prendre fin. Merci d’avoir partagé avec nous cette commémoration de la tragédie du 4 août, entre tristesse, recueillement et colère.

22:00 heure de Beyrouth

Ned Price, porte-parole du département d'Etat américain, lors d'une conférence de presse à Washington : "Les Libanais ont le droit de manifester pacifiquement pour demander des comptes à leurs dirigeants et s'assurer qu'ils respectent leurs obligations. La violence ne devrait jamais être utilisée contre des manifestants pacifiques. Les Libanais sont frustrés, ce qui est compréhensible au vu de la situation, et ils doivent avoir le droit d'exprimer cette frustration de manière pacifique".

21:37 heure de Beyrouth

Des manifestants sont entrés de force dans le bâtiment d'Electricité du Liban (EDL) dans le quartier de Mar Mikhaël. Ils ont jeté des papiers des bureaux de l'immeuble et ont scandé des slogans contre l'ex ministre de l'Energie, Gebran Bassil, qui n'a pas pu mettre en place les réformes promises dans ce secteur. L'armée est par la suite intervenue et les a fait sortir du bâtiment, arrêtant certains d'entre eux selon les médias locaux. D'après les manifestants, quatre d'entre eux ont été battus à l'intérieur de bâtiment avant d'en être évacués. Un journaliste d'une chaîne de télévision en ligne (tvseventeen) née de la révolte du 17 octobre aurait également été agressé.


21:17 heure de Beyrouth

La Croix rouge libanaise annonce avoir transporté neuf blessés du centre-ville vers des hôpitaux de la capitale et traité 50 personnes sur place. 

Sur le terrain, l'armée et la brigade anti-émeute continuent de repousser avec force les manifestants vers Mar Mikhaël, l'autoroute Charles Hélou. Des manifestants qui s'étaient rassemblés sur la voie du Ring ont également été dispersés à coup de bombes fumigènes. "Ils nous ont dispersés en petits groupes. Où sont passés les gens ?", regrette un manifestant présent en ce point considéré comme un haut-lieu du soulèvement du 17 octobre 2019 (Photo Ghada Alsharif).

 

20:37 heure de Beyrouth

La brigade anti-émeute et l'armée sont déployées à l'entrée des différentes voies menant vers le Parlement et la place des Martyrs et des gaz lacrymogènes continuent d'être lancés aussi bien en direction de Gemmayzé et Mar Mikhaël que le long de la route menant vers la voie du Ring, au niveau de la station-service Medco. A Gemmayzé, des échauffourées ont éclaté entre des manifestants et des policiers devant le commissariat de la rue Gouraud.

20:16 heure de Beyrouth

Des dizaines d'agents de la brigade anti-émeute et un véhicule blindé avancent dans la rue longeant l'hôtel Le Gray en direction de l'immeuble d'an-Nahar et du quartier de Saïfi afin de disperser les manifestants. Leur avancée est accompagnée de jets abondants de gaz lacrymogène, dont la fumée envahit la place des Martyrs et l'entrée de la rue principale du quartier de Gemmayzé. (Photo Iva Kovic)


19:52 heure de Beyrouth

"En raison de la poursuite des émeutes et des agressions contre ses membres dont certains ont été blessés", les  Forces de sécurité intérieure ont appelé les manifestants pacifiques à "quitter immédiatement les lieux des accrochages". Dans un second message publié peu après, la police a déclaré qu'elle allait "recourir à tous les moyens légaux et adéquats" contre les protestataires "non-pacifiques".

Parallèlement, les heurts se poursuivent dans les environs de l'hôtel Le Gray et de la mosquée al-Omari, près duquel les protestataires ont mis le feu à une barricade et à un cabanon utilisé par des agents de sécurité. Présents par dizaines, les manifestants continuent de lancer des projectiles en direction des forces de sécurité, qui répliquent avec toujours plus de gaz lacrymogène. (Photo Lyana Alameddine).


19:44 heure de Beyrouth

Lors d’une messe qui a été célébrée en soirée dans l’enceinte du port, le patriarche maronite Béchara Raï a appelé la justice à être « intraitable » et à poursuivre tous les coupables de cette tragédie. Il a fustigé les responsables politiques qui refusent de comparaître devant la justice en se prévalant de leur immunité, estimant que ce faisant, ils proclament eux-mêmes leur culpabilité. Au cours de cette messe célébrée avec un grand nombre de prêtres et évêques de différentes confessions, Mgr Raï a assuré que l’Etat « ne doit pas la vérité seulement aux familles des victimes, mais à tout le Liban ». « Nous voulons savoir qui a emmené ces matières explosives au port, qui a permis leur stockage et leur transport, qui en connaissait le danger », a-t-il martelé. (Photo Fady Noun)


19:25 heure de Beyrouth

Dans plusieurs grandes villes d'Europe, des Libanais de la diaspora organisent des sit-in de solidarité avec Beyrouth pour réclamer la levée des immunités et justice pour les victimes. A Genève, quelques personnes, dont des familles avec enfants, se sont rassemblées sous la pluie pour appeler notamment au lancement d'une enquête internationale. A Larnaca, à Chypre, une poignée de personnes a brandi des pancartes sur lesquelles la double explosion était notamment comparée à un "crime contre l'humanité". D'autres manifestations similaires ont eu lieu, notamment à Paris et Oslo, et de nombreuses autres sont prévues dans les heures à venir dans plusieurs villes des Etats-Unis.  (Photo à Genève/Céline Abboud)

19:16 heure de Beyrouth

Des manifestants ont lancé des pierres contre l'immeuble du ministère de l’Économie dans le centre-ville de Beyrouth et ont cassé des vitres pour tenter d'y pénétrer, selon notre journaliste sur place. Des soldats se trouvant à l'intérieur du siège du ministère les ont repoussés.

19:14 heure de Beyrouth

Les Forces de sécurité intérieure démentent que ses agents tirent avec des balles en caoutchouc pour disperser les protestataires, comme annoncé par plusieurs médias. "Nous n'utilisons ni balles en caoutchouc ni balles d'un autre type", a indiqué la police sur Twitter. Un de nos journalistes sur place a toutefois trouvé, au sol, ce type de balles.

Pendant ce temps, les accrochages dans le centre-ville ont déjà fait plusieurs dizaines de blessés. Neuf ont du être hospitalisés, dont six blessés dans le centre-ville et trois à Gemmayzé, tandis que 45 ont été traités sur place, a annoncé la Croix rouge libanaise dans un nouveau bilan.

A quelques centaines de mètres des échauffourées, une messe était célébrée près du port en hommage aux victimes de l'explosion, présidée par le patriarche Béchara Raï.


19:02 heure de Beyrouth

Des manifestants ont accroché une affiche sur la façade d'un immeuble déserté, situé en face de l'immeuble de Touch, à Beyrouth, sur laquelle est écrit : "Les dirigeants du nitrate et la milice de l'ammonium" au-dessus de photos du chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, du chef du Parlement, Nabih Berry, de l'ex-Premier ministre, Saad Hariri, du chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, du chef du Courant patriotique libre et gendre du président libanais, Gebran Bassil, et du chef des Forces libanaises, Samir Geagea.

18:47 heure de Beyrouth

Des milliers de personnes qui se trouvaient au port pour la commémoration sont désormais sur la place des Martyrs, non loin de laquelle les échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants sont de plus en plus violentes et où les rues sont noyées dans la fumée des gaz lacrymogènes.  (Photo Lyana Alameddine)

18:40 heure de Beyrouth

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, dans un tweet : "Il y a un an, le port a explosé, le visage de Beyrouth a changé et la vie des Libanais a été chamboulée (...) Se cacher derrière les immunités est une conspiration menée contre la vérité, et sans la vérité il n'y aura pas de salut".

18:40 heure de Beyrouth

Le Parti socialiste progressiste (PSP) du leader druze Walid Joumblatt dans un communiqué : "Nous réitérons notre position en faveur de la levée de l'immunité de tous les responsables visés par l'enquête, du haut de la pyramide jusqu'au plus petit fonctionnaire, sans distinction ni tergiversations".


18:32 heure de Beyrouth

La tension monte dans le centre-ville de Beyrouth. Des manifestants rassemblés devant les accès barricadés du Parlement lancent des pierres en direction des agents de la brigade anti-émeute déployés sur les lieux. Ceux-ci répliquent en arrosant les protestataires avec des canons à eau et tirant des gaz lacrymogènes et des bombes fumigènes afin de les disperser.

Réagissant à ces tensions, les Forces de sécurité intérieure ont dénoncé sur Twitter une manifestation "non-pacifique", ajoutant : "Celui qui veut que la loi soit appliquée ne doit pas nous demander de la violer".

18:08 heure de Beyrouth

A 18h07, heure à laquelle a eu lieu la seconde déflagration en ce 4 août 2020, un moment de recueillement solennel au port de Beyrouth : des versets du Coran et des prières ont été récités par des dignitaires de différentes confessions. Les cloches des églises et les muezzins de mosquées environnantes ont résonné pendant qu'une voix lisait les noms des 218 victimes. Peu avant, cinq avions Tucano de l'armée ont survolé le site de l'explosion, ainsi que trois hélicoptères. Un dignitaire s'est également exprimé en visioconférence de Jérusalem, annonçant qu'un cierge a été allumé en même temps dans l'église du Saint-Sépulcre en hommage à Beyrouth et aux victimes. Une minute de silence a par la suite été observée.





18:05 heure de Beyrouth

C'était il y a un an...

18:01 heure de Beyrouth

Quelques dizaines de jeunes se sont rassemblés devant une rue barricadée menant à la place de l'Etoile, au centre-ville de Beyrouth, où se trouve le siège du Parlement. Ils ont escaladé le portail métallique installé à l'entrée de la rue et tenté d'arracher les fils barbelés, dans une ambiance tendue, selon des images transmises en direct.Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants.

17:53 heure de Beyrouth

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son parti : "Il n'y aura aucune immunité pour quiconque s'avère impliqué dans les explosions au port de Beyrouth. Nous réclamons immédiatement la levée de l'immunité de tout responsable inculpé par le juge d'instruction que nous soutenons. (...) Ceux qui réclament la justice doivent soutenir le juge dans ses requêtes (...) au lieu d'entraver son travail". "Nous appelons le chef du parlement, Nabih Berry, à organiser, le plus rapidement possible, une séance parlementaire" consacrée à la levée des immunités.

17:51 heure de Beyrouth

Au moins seize personnes ont été blessées, selon la Croix-Rouge libanaise, et des coups de feu ont été tirés en l'air dans le quartier de Gemmayzé lors d'échauffourées entre des partisans du Parti communiste libanais et d'autres des Forces libanaises. Les personnes impliquées se sont affrontées devant un bureau des FL, à coups de jets de pierre et d'insultes, rapportent plusieurs médias locaux. Les forces de sécurité ont dû intervenir pour rétablir le calme. Six personnes ont été évacuées vers des hôpitaux tandis que dix autres ont été traitées sur place.

17:44 heure de Beyrouth

Les victimes de l'infamie du 4 août. Pour ne pas les oublier

17:43 heure de Beyrouth

Dans un discours prononcé devant le port de Beyrouth, les familles des victimes affirment que "c'est la société civile qui a reconstruit Beyrouth, en l'absence de l'Etat". Elles appellent à "aider le juge Tarek Bitar", en charge de l'enquête, affirmant "croire en lui".

Paul Naggear, papa d'Alexandra Naggear, la petite fille de trois ans tuée par l'explosion, dans son discours : "Où est l'humanité lorsque le président de la République et le gouvernement connaissaient le danger qui se trouvait dans le port mais que personne ne lance un avertissement ? Où est l'humanité lorsque dix pompiers sont envoyés vers une mort certaine ?"

Nazih el-Adm, qui a perdu sa fille de 36 ans, Krystel, dans son discours : "Ma fille est une victime innocente. Je m'en remets à Dieu. Devant lui, vous, les dirigeants, n'avez pas d'immunité".

17:12 heure de Beyrouth

Les familles des victimes se rassemblent devant le port de Beyrouth pour un moment solennel. Leur arrivée, portraits de leurs proches en main et larmes aux yeux, a été saluée par les applaudissements des milliers de personnes présentes sur les lieux. En tête du cortège des proches se trouvent notamment Tracy et Paul Naggear qui ont perdu leur petite fille de trois ans, Alexandra, dans l'explosion.

16:44 heure de Beyrouth

Le parti Kataëb a organisé à son QG à Saïfi une cérémonie en hommage aux victimes du 4 août, parmi lesquelles figure le secrétaire général du parti Nizar Najarian. Samy Gemayel, le chef du parti, a pris la parole lors cet événement : "Comment peuvent-ils encore gouverner, assis sur leurs sièges et continuer à nous mentir ? Comment le nitrate d'ammonium est-il arrivé à Beyrouth ? Qui l'a envoyé et qui en était le destinataire ? Pourquoi est-il resté huit ans dans le port sans que personne ne l'évacue ? Pourquoi seulement 550 tonnes sur les 2.750 déchargées du navire ont-elles explosé ? Comment le reste de ces matières a-t-il pu quitter le port ? Le Hezbollah a-t-il utilisé le hangar 12 pour y entreposer des explosifs, en connivence avec l'Etat libanais ? A-t-il fourni ces matières au régime syrien qui les aurait utilisées pour bombarder son peuple ? Nous réclamons des réponses à toutes ces questions et que les immunités de tous les responsables qui étaient au courant (de la présence du nitrate d'ammonium dans le port) soient levées, qu'ils dirigent des institutions sécuritaires, soient ministres ou présidents en exercice ou non".

16:42 heure de Beyrouth

La marche partant de la place de Sassine à Achrafieh en direction du port de Beyrouth a été marquée par des tensions entre les manifestants. Alors que certains mettaient des chants patriotiques et réclamaient que justice soit rendue pour les victimes du 4 août et que les immunités soient levées, d'autres scandaient des slogans anti-pouvoir. "Nabih Berry est un voleur", "Hezbollah terroriste", "Tous veut dire tous", ont lancé certains protestataires. Des slogans qui rappellent la thaoura d’octobre 2019. Certains tenaient des pancartes pour revendiquer "la libération de Beyrouth du régime qui l'a bombardée". Une dispute a également éclaté entre certains manifestants et des partisans des Forces libanaises (FL).

16:38 heure de Beyrouth

Des tensions ont éclaté entre des manifestants et des militaires devant le QG de la Sûreté générale situé au niveau du Musée national de Beyrouth, rapporte la chaîne locale LBCI. Les manifestants ont tenté d'enlever les barbelés et de dégager les barrières de sécurité. Sur une vidéo, on voit un manifestant en colère grimper sur les barrières empilées les unes sur les autres et crier sur les militaires qui répondent en brandissant leurs matraques et en le menaçant pour qu'il redescende.

16:30 heure de Beyrouth

Les différentes marches convergent vers le port de Beyrouth, où une foule commence à se masser.



16:20 heure de Beyrouth

Une procession est partie du Palais de justice de Beyrouth en direction du port. Des représentants de professions libérales, notamment des avocats en robe noire et des ingénieurs portant des casques blancs, participent à cette marche, ouverte par une banderole sur laquelle sont imprimées les photos des victimes et une autre sur laquelle est écrit "Paix et justice pour le Liban". Certains participants brandissent des photos des victimes.


16:06 heure de Beyrouth

Le mouvement Amal, du président de la Chambre Nabih Berry, a démenti les "informations circulant concernant la présence de l'emblème du mouvement sur des armes saisies auprès de personnes se rendant à la commémoration". "Amal respecte les mesures prises par l'armée et les forces de sécurité et demande que des dispositions soient prises pour protéger la sécurité et la stabilité", ajoute le parti dans un communiqué. L'armée avait préalablement publié sur ses réseaux sociaux une photo d'armes en possession de "manifestants", qui avaient été saisies lors d'opérations de la troupe. Sur la photo, l'emblème du mouvement Amal était clairement visible sur un gilet pare-balles. La photo a ensuite été supprimée par l'armée qui a publié une autre version sur laquelle n’apparaît plus l'emblème.


16:01 heure de Beyrouth

La marche, partie depuis la place Sassine en direction de Beyrouth, est passée devant l'hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes. Le corps soignant, en blouse blanche, attendait les manifestants à l'extérieur de l'établissement. Certains portaient des portraits des victimes. Arrivée devant l'hôpital, la foule a observé une minute de silence en hommage aux victimes puis elle a applaudi ceux qui ont soigné lors de la tragédie du 4 août. Un manifestant a remercié au micro les soignants pour leurs efforts. En fond sonore, les cloches de l'église adjacente sonnaient.(Photo Joao Sousa)

15:57 heure de Beyrouth

Plusieurs centaines de personnes se sont mises en route de la baie de l'hôtel Saint Georges vers le port. Amira Mrad, 40 ans et membre du mouvement Beirut Madinati, participe à cette marche : "Depuis qu'ils nous ont fait exploser, nos droits n'ont toujours pas été respectés et la justice n'a pas été rendue. Aujourd'hui, tout le monde est victime de cette classe politique corrompue".

Yara, également présente devant l'hôtel Saint Georges : "Nous sommes là pour faire tomber la classe politique et pour réclamer la levée des immunités de tous les criminels qui provoqué la situation socio-économique actuelle et l'explosion du 4 août 2020. Cette mobilisation aurait dû avoir lieu avant, il n'aurait pas fallu attendre un an. Il n'aurait même pas fallu attendre une seconde. Mais cette journée est très importante et nous n'avons peur de personne".

Soha, qui vit à l'étranger et est rentrée mardi à Beyrouth : "Je voulais revenir spécialement pour le 4 août parce que c'est mon devoir de participer à cette manifestation. Toutes les personnes qui sont décédées auraient pu être mes proches."

15:55 heure de Beyrouth

Dans la zone du port de Beyrouth, se trouve un groupe de jeunes Français qui font leurs études au Liban. "Nous avons beaucoup d'amis libanais qui ont été touchés dans l'explosion, confie Margaux, 22 ans. C'était important pour moi qui vit au Liban depuis sept mois d'afficher ma solidarité".


15:52 heure de Beyrouth

Dans l’un des établissements les plus touchés par l’explosion, où de nombreuses vies ont été fauchées, l’hôpital Saint Georges des grecs-orthodoxes à Achrafieh, une messe a été célébrée par le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth Mgr Elias Audi : "Personne n’est au-dessus des lois. Ceux qui entravent l’enquête commettent un acte criminel à l’encontre des victimes innocentes qui n’avaient pas choisi de tomber. Le vrai responsable est celui qui donne l’exemple du respect de la loi, et qui met toutes ses capacités au service de l’enquête. Quant à celui qui fuit la justice, il se condamne lui-même. Et s’il échappe à la justice humaine, il n’échappera pas à la justice divine."

A l’hôpital libanais de Jeitawi, un autre établissement très touché par l’explosion à Achrafieh, une messe a été célébrée par l’évêque maronite de Beyrouth Boulos Abdel Sater : "Nous réclamons essentiellement la vérité et la justice afin que tous les coupables paient pour leurs crimes. Le temps du changement est venu, non par la colère, la violence et le vandalisme, mais par les bonnes décisions lors des échéances futures.

15:51 heure de Beyrouth

Jad Hani, 21 ans, président du club séculier de l'AUB, devant le siège d'EDL : "Nous manifestons au nom des jeunes du Liban afin d'essayer de reconstruire le pays. Un an après le drame du 4 août, l'enquête n'a toujours pas avancé. Le pouvoir judiciaire ne parvient pas à bien mener son travail à cause des immunités des responsables au pouvoir. Nous adressons un message à toute personne qui protège les criminels : la colère va exploser dans la rue. Si les immunités ne sont pas levées, ce sera l'escalade".

15:43 heure de Beyrouth

Le général à la retraite Joseph Asmar, âgé d'une soixantaine d'années, lors du sit-in devant EDL, à Beyrouth : "Nous sommes là pour demander que la vérité, pour que les personnes impliquées, les criminels et ceux qui ont fait preuve de négligence, soient jugés. Nous sommes également venus manifester pour réclamer l'indépendance de la justice. C'est la base". Il estime que la crise actuelle, qui impacte l'armée, "finira par passer, à condition que toute la classe politique corrompue, dans sa totalité, s'en aille, et notamment le +quatuor+ Hezbollah-Amal-CPL-Futur, qui se partage le pouvoir et les ministères lucratifs".

15:26 heure de Beyrouth

Dans un tweet, l'armée libanaise a annoncé avoir arrêté "plusieurs personnes qui se rendaient à la première commémoration de l'explosion au port de Beyrouth et qui avaient en leur possession des armes et des munitions". Des photos accompagnant le tweet montrent que la troupe a également saisi, en plus d'armes de différents calibres, des masques à gaz, des gilets pare-balles dont un portant l'emblème du mouvement Amal, des grenades et des casques.

Peu avant, des échauffourées ont éclaté à Zouk Mosbeh (Kesrouan) entre des protestataires et l'armée lors de l'arrestation d'un "activiste" dans la voiture duquel ont été saisies des munitions.

Dans un communiqué publié un peu plus tard, la troupe a annoncé l'arrestation de six personnes à Saïda et d'une autre à Zouk Mosbeh en possession d'armes, annonçant l'ouverture d'une enquête.


15:24 heure de Beyrouth

Emile el-Rayyes, 45 ans, dont le bureau situé à Gemmayzé a été détruit suite aux explosions du 4 août 2020, manifeste devant le siège d’Électricité du Liban (EDL) à Beyrouth où sont rassemblées des centaines personnes : "Nous manifestons pour réclamer la justice. Nous avons patienté un an, en espérant que les dirigeants compatissent avec la douleur des Libanais, mais ils sont insensibles. Nous devons nous révolter. Tous les Libanais doivent manifester pour montrer à la classe dirigeante qu'ils sont unis. Les immunités doivent être levées et un nouveau gouvernement doit être formé pour venir en aide au peuple."

15:23 heure de Beyrouth

Le corps médical du LAU Medical Center-Rizk Hospital arrive à Sassine sous les applaudissements des manifestants. "Je ne peux pas parler, je suis beaucoup trop affectée par ce qui s'est passé" le 4 août 2020, dit une infirmière.

"Ma maison est dans la zone du port et j'étais chez moi quand l’explosion a eu lieu", raconte Joëlle Chamoun Massad, infirmière de 26 ans, place Sassine. "Des membres de ma famille étaient à la fenêtre au moment de la déflagration, ajoute-t-elle. J'ai mis deux heures pour pouvoir les emmener à l'hôpital". Elle confie aussi avoir essayé de secourir une voisine en lui faisant une réanimation cardiopulmonaire. "Mais elle n'a pas survécu, se désole-t-elle. Durant le mois qui a suivi, je n'ai pas pu aller au travail parce que j'étais déprimée". "Ils ont détruit nos vies mais j'espère que les choses vont changer", conclut-elle.

15:14 heure de Beyrouth

Devant le port de Beyrouth, Hanadi Hachem est venue avec une corde "pour pendre les responsables qui ont failli (me) tuer" dans l'explosion du 4 août 2020. Ce jour-là, elle passait en voiture près du siège d’Électricité du Liban quand la déflagration a eu lieu.

15:08 heure de Beyrouth

Sur la place Sassine :

Mariam Mansour, une étudiante de 20 ans : "Nous sommes là pour soutenir les familles des victimes. Nous voulons connaître la vérité. Mon frère vit à Achrafieh et sa maison a été détruite. Quant à moi, à chaque fois que je vois des vidéos du 4 août 2020, je pleure."

Mechrine el-Haje, 49 ans, vit à Achrafieh : "J'ai été touchée à la tête lors de l'explosion. Nous sommes à cran, nous sommes déprimés, nous n’avons plus rien, nous avons tout perdu", lâche-t-elle en brandissant une photo des pompiers qui ont péri dans l'explosion.


15:06 heure de Beyrouth

Roland Takieddine, un manifestant libanais d'une trentaine d’années expatrié aux Etats-Unis et rentré au Liban pour les commémorations du premier anniversaire de la tragédie du 4 août 2020 : "Je suis venu de Miami et ma sœur du Qatar, pour participer à cette marche pour commémorer le drame. On espère qu'un jour, on reviendra pour de bon. C'est pour cela qu'on ne baisse pas les bras, dit-il depuis le centre-ville de Beyrouth.

14:58 heure de Beyrouth

Sur la place de Sassine, à Achrafieh, Sandra Klat, 43 ans, présidente de l'association Bassma qui a reconstruit plus de 500 maisons détruites suite aux explosions : "Nous avons cru au début que ce serait une affaire de quelques mois. Nous avons commencé, le 5 août 2020, à reconstruire des maisons et à distribuer des aides alimentaires dans les régions touchées par le drame. Un an plus tard, nous sommes toujours en train d'aider des milliers de familles. Des familles ne sont toujours pas rentrées chez elles. C'est affreux qu'il n'y ait toujours pas de justice. Nous sommes là pour que la justice soit rendue, pour que la vérité voie le jour".

14:56 heure de Beyrouth

Chérine Zein, militante au sein de Minteshreen, un groupe issu du mouvement de contestation populaire, place Sassine à Beyrouth : "Nous revendiquons aujourd'hui la levée des immunités. Nous soutenons une seule cause aujourd'hui, celle (des victimes) de la double explosion au port de Beyrouth. Nous réclamons la vérité et l'inculpation des criminels afin que la douleur des parents des victimes s'apaise. Nous mènerons notre combat jusqu'au bout pour arriver à la vérité."

Réagissant à des pancartes brandies par des manifestants sur lesquelles il est écrit "Iran Out", Chérine Zein dit : "Ce message est déplacé. Nous manifestons aujourd'hui contre toute la classe politique car ils sont tous impliqués dans ce drame. (...) Aujourd'hui, par respect pour les parents des victimes, il est préférable de ne pas viser un seul chef ou seul camp".

14:52 heure de Beyrouth

Roula Mallahi, devant la caserne des pompiers à la Quarantaine, tient entre ses mains un portrait de son fils Ralph Mallahi tué dans l'explosion du 4 août 2020 : "Rien n'a changé. Je n'ai espoir qu'en Dieu. Nos enfants ne sont pas morts pour rien, ils ne sont surtout pas morts pour eux", lance-t-elle à l'attention des responsables politiques. "On arrachera leurs cœurs de leur poitrine", dit-elle encore.

14:50 heure de Beyrouth

Plusieurs dizaines de membres du personnel soignant et administratif de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth ont tenu un sit-in symbolique devant l'établissement en hommage aux victimes du 4 août 2020, en soutien aux blessés et sinistrés et en solidarité avec les soignants du pays. Une plaque commémorative a été dévoilée à l'entrée des urgences de l'hôpital.


14:48 heure de Beyrouth

Devant la caserne des pompiers à la Quarantaine passe un convoi de chars de l'armée libanaise. "Vous venez vous en prendre à nous ?" leur lancent les manifestants. "Allez au Sud contre ceux qui ont des armes", ajoutent-ils en référence au Hezbollah avant de lancer : "Beyrouth libre, libre ! Iran dehors, dehors!"  (Photo Mohammad Yassine)

14:33 heure de Beyrouth

La direction générale des Forces de sécurité intérieure a appelé les citoyens libanais à "préserver le caractère pacifique de leur mouvement et à éviter les actes de vandalisme, car les forces de sécurité se verront obligées d'avoir recours à une force proportionnée et légitime pour lutter contre les émeutes, si nécessaire". "Le chaos n'a jamais été la solution adéquate aux crises", ajoutent les FSI appelant les citoyens à "respecter les lois et préserver la paix".

14:30 heure de Beyrouth

L'ambassadeur d'Arabie saoudite, Walid Boukhari sur Twitter : "Nous soulignons l'importance de mener une enquête internationale transparente et indépendante pour dévoiler les causes qui ont conduit à la terrible explosion au port de Beyrouth".

14:28 heure de Beyrouth

Le commandant en chef de l'armée libanaise, Joseph Aoun, sur Twitter : "Le 4 août dernier, le sang des militaires et des civils s'est mêlé, lors de l'explosion qui a fait trembler le monde entier. Toutes mes condoléances aux familles des martyrs. J'espère que le sang versé portera l'espoir d'une résurrection du Liban et incitera à ce que justice soit faite".

14:15 heure de Beyrouth

L'émotion et la douleur des proches des victimes du 4 août 2020, à la caserne de la Défense civile de la Quarantaine.

14:09 heure de Beyrouth

"Pour moi, nous sommes toujours le 4 août 2020", confie Rima, femme sapeur-pompier, lors d'une cérémonie à la caserne de la Quarantaine. "Je n’ai pas pu changer ni de temps ni de lieu".

13:56 heure de Beyrouth

A la caserne de la Défense civile à la Quarantaine, Wadad, mère d'un pompier mort le jour de l'explosion, est habillée de noir. Assise sur une chaise, elle serre dans ses bras le portrait de son fils, Charbel Karam . "Être au port tout à l'heure ne sera pas facile", confie-t-elle. "Nos enfants sont morts parce qu'ils étaient passionnés par leur travail, par leur patrie. Ils sont morts en vain. Je ne crois plus en la justice de mon pays. Je vis pour mes petites filles, pour sentir l'odeur de mon fils à travers elles". (Photo Mohammad Yassine)



13:51 heure de Beyrouth

Aoun lors de la visioconférence internationale d'aide au Liban : "Un an s'est écoulé depuis la catastrophe qui a frappé le cœur de Beyrouth, une tragédie qui reste une plaie saignante dans la conscience de tous les Libanais. Aujourd’hui, la quête de la vérité et l’accomplissement de la justice sont exigés à juste titre par chacun d’entre nous et notamment par les familles des victimes. Je me suis déjà engagé devant mon peuple à ce que justice soit faite et que tous ceux qui sont impliqués soient punis. Je réitère aujourd'hui encore mon engagement et assure que personne n'est au-dessus de la loi, quel que soit son rang. Oui, l'enquête doit aller jusqu’au bout pour découvrir la vérité et rendre justice".


13:37 heure de Beyrouth

Emmanuel Macron lors de la visioconférence internationale d'aide au Liban : "Les dirigeants libanais sont redevables de la vérité, la transparence, à l'égard de leur population. La France et plusieurs autres (pays) ont coopéré pour apporter toutes les informations dont nous disposions. Nous sommes disponibles pour toutes les coopérations techniques" qui seraient encore nécessaires dans cette enquête dont les conclusions sont "attendues par toute la population libanaise". (Photo by Christophe SIMON / various sources / AFP)

13:26 heure de Beyrouth

Les évêques maronites réunis sous la présidence du patriarche Raï : "Nous appelons avec insistance à faciliter le travail de la justice en levant les immunités des députés, anciens ministres, officiers et fonctionnaires poursuivis dans le cadre de l'enquête. Connaître la vérité est le droit des citoyens. Nous demandons au pouvoir politique de protéger l'indépendance de la justice en promulguant des lois garantissant la séparation des pouvoirs, et de cesser de s'ingérer dans le travail de la justice afin de protéger son intégrité. Personne n'est au-dessus de la loi."

13:04 heure de Beyrouth

Le drapeau libanais mis en berne à l'entrée du palais présidentiel de Baabda.

13:02 heure de Beyrouth

Enquêtes, reportages, témoignages... retrouvez notre dossier spécial L'infamie du 4 août, un an après, ici : https://bit.ly/3fwBtQH


12:40 heure de Beyrouth

Des étudiants partisans des Forces libanaises ont organisé une cérémonie en hommage aux victimes. Habillés de blancs, une rose blanche à la main, ils se sont tenus debout devant des housses mortuaires, au nombre des victimes, étalées sur le sol.

12:12 heure de Beyrouth

12h10- Emmanuel Macron : "Un an après le drame, le Liban peut continuer à compter sur la solidarité de la France". Le président français a joint à son tweet une vidéo montrant les actions entreprises par la France au lendemain du 4 août. 



12:11 heure de Beyrouth

11h52 - Le pape François : "Aujourd'hui, je lance un appel à la communauté internationale demandant d'aider le Liban à accomplir un chemin de résurrection avec des gestes concrets, pas avec des mots seulement. A un an de la terrible explosion qui s'est produite dans le port de Beyrouth, provoquant morts et destructions, mes pensées vont vers ce cher pays, surtout vers les victimes, leurs familles, aux nombreux blessés et à tous ceux qui ont perdu leur maison et leur travail. Et nombreux sont ceux qui ont perdu aussi l'illusion de vivre. Chers Libanais, mon désir de venir vous rendre visite est grand et je prie pour vous sans cesse afin que le Liban redevienne un message de fraternité et de paix pour tout le Moyen Orient". 


12:08 heure de Beyrouth

11h27 - Drapeaux en berne à l'ambassade du Liban à Paris ainsi qu'à l'ambassade palestinienne au Liban. 


12:08 heure de Beyrouth

11h02 - Les participants aux manifestations pourront effectuer gratuitement des tests antigéniques rapides de détection du coronavirus avant leur participation aux marches organisées. Ils peuvent se rendre entre 14h et 18h au centre de Gemmayzé, près de la gendarmerie, sous administration de l'hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes, à un centre place Sassine, administré par l'hôpital Hôtel-Dieu de France, ou encore à un centre situé près de l'hôtel Saint-Georges, dans le centre-ville, et un dernier près de l'entrée n°1 du port de Beyrouth.

12:06 heure de Beyrouth

10h50 - Des membres des Forces de sécurité intérieure ont effectué une marche en hommage aux victimes. Ils se sont rassemblés sur la place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, puis se sont dirigés vers le port de Beyrouth. Ils ont chanté l'hymne national devant le mémorial des victimes. Deux cent quatorze roses, une pour chaque victime, ont été déposées à leur arrivée. 


12:05 heure de Beyrouth

9h57 - Le Premier ministre désigné Nagib Mikati : "Nous nous tenons aux côtés des familles des victimes (...) pour que justice soit faite et que la vérité soit révélée. Nous appelons chacun à coopérer avec la justice afin (...) que tous ceux qui ont participé à ce crime contre la patrie et le peuple soient punis. À l'occasion du premier anniversaire de l'explosion dans le port de Beyrouth, je ne peux que m'incliner devant les âmes des victimes tombées en ce jour fatidique de la vie de la nation. En cette commémoration douloureuse, nous disons à tous sans exception que la patrie est en danger, et que rien ne peut la sauver à part notre unité".

12:04 heure de Beyrouth

9h23 - L'ambassadrice de France au Liban, Anne Grillo, a rendu hommage aux victimes de l'explosion. "Aujourd'hui, mes pensées vont aux victimes injustement emportées, a-t-elle écrit sur son compte Twitter. Pour faire leur deuil, les Libanais ont besoin que la justice soit rendue".

12:02 heure de Beyrouth

Chères lectrices, chers lecteurs,
En cette journée de commémoration de l’infamie du 4 août 2020, nous vous proposons une couverture en direct des événements, ici-même. Au programme, des marches, des rassemblements, une minute de silence, des cérémonies religieuses. Une journée de deuil, de tristesse, et de colère aussi.

commentaires (4)

Aucun ne devrait rester à son poste et nous ne voulons pas de leur gouvernement de mafieux. Ils sont toujours solidaires entre lorsqu’il faut piller le pays et se partager le pouvoir, ils ne cessent de se relayer le pouvoir faisant mine de ne pas s’entendre pour nous imposer leurs mafieux choisis en toute connaissance de cause. OUST DEHORS HORS DE NOTRE VUE VOUS NOUS FAITES VOMIR.

Sissi zayyat

19 h 27, le 04 août 2021

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Commentaires (4)

  • Aucun ne devrait rester à son poste et nous ne voulons pas de leur gouvernement de mafieux. Ils sont toujours solidaires entre lorsqu’il faut piller le pays et se partager le pouvoir, ils ne cessent de se relayer le pouvoir faisant mine de ne pas s’entendre pour nous imposer leurs mafieux choisis en toute connaissance de cause. OUST DEHORS HORS DE NOTRE VUE VOUS NOUS FAITES VOMIR.

    Sissi zayyat

    19 h 27, le 04 août 2021

  • Toute la compassion de la Diaspora libanaise de coeur avec le Liban

    nabil zorkot

    17 h 35, le 04 août 2021

  • Je regarde MTV et el Jadid, le cœur séré est la larme a l’œil. je vois le peuple dans la rue, j’écoute leurs revendications hélas inutiles ! Je suis contre la Violence. Mais, ces dirigeants ne comprennent que le langage de la force qu’ils utilisent à bon escient contre le peuple. Pas de révolution sans extractions des responsables de leurs Palais pour les livrer à la justice et faire des procès équitables. Ainsi pourra se construire un Etat de Droit pour la défense du citoyen. Sans quoi, les mêmes resteront vissés à leur siège sans que rien ne change. IL suffirait de presque rien pour atteindre le nirvana, en chassant manu-militari tous les usurpateurs.

    Le Point du Jour.

    16 h 16, le 04 août 2021

  • Il pavoise en mettant le Drapeau en berne à Baabda, mais lui personnellement qu’a-t-il fait pour les victimes, leurs parents, les blessés, et tous les sinistrés qui se retrouvent à la rue ? Il ne peut même pas s’octroyer les mérites des autres, puisqu’il est contre tout le monde. Le Président Macron est venu au Liban, et a été à la rencontre du peuple Libanais, a reçu leurs doléances, et entendu leur peine et leurs douleurs, a réconforté les larmes des veuves et orphelins, et comme demandé par le peuple il a exigé des réformes et un gouvernement depuis UN AN ! Qui de nos dirigeants a été à la rencontre du peuple qu’ils prétendent défendre ? ou même prononcé quelques mots par médias ? Depuis l’explosion, le BAABDIOTE a court-circuité les trois Premiers Ministres désignés, sous toutes formes d’excuses pour ne pas former un gouvernement. Assez joué, rendez au peuple le pouvoir de décision, en dissolvant l’assemblée, et en donnant au peuple le pouvoir d’élire une nouvelle assemblée digne de lui. Ainsi en 2022 l’assemblée nationale élira Un Président Représentatif de leurs aspirations. Vous rentrerez peut-être dans l’histoire par la petite porte ? Ca sera toujours ça de pris, au lieu d’être désavoué de la mémoire du peuple et de l’Histoire à tout jamais.

    Le Point du Jour.

    15 h 55, le 04 août 2021

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