Les États-Unis se sont félicités de l'adoption vendredi par le Conseil européen d'un cadre pour des sanctions ciblées contre des personnes ou entités au Liban ayant porté atteinte à la démocratie ou à l'État de droit. Cela fait plusieurs mois que la menace de telles sanctions était brandie à l'encontre des dirigeants libanais qui sont incapables depuis onze mois à former un nouveau gouvernement, pourtant crucial pour redresser le pays, plongé dans une très grave crise socio-économique.
Dans un communiqué conjoint du secrétaire d'État Antony Blinken et de la secrétaire au Trésor Janet L. Yellen, les États-Unis se sont "félicités de l'adoption par l'UE d'un nouveau régime de sanctions visant à promouvoir la responsabilité et la réforme au Liban". "Alors qu'un nombre croissant de citoyens souffrent de l'aggravation de la crise économique dans leur pays, il est essentiel que les dirigeants libanais tiennent compte des appels de leur peuple pour mettre fin à la corruption généralisée et forment un gouvernement capable d'engager les réformes essentielles pour remédier à cette situation désastreuse", ajoute le texte.
"Les sanctions visent, entre autres, à forcer des changements de comportement et à promouvoir la responsabilité des dirigeants corrompus qui se sont livrés à des comportements malveillants. Nous nous félicitons de l'utilisation par l'UE de cet outil puissant pour promouvoir la responsabilité à l'échelle mondiale. Les États-Unis attendent avec impatience une future coopération avec l'UE à ce sujet", conclut le communiqué.
Les plus commentés
Paris sonde les Libanais, le regard désormais tourné vers les Israéliens
Geagea : Le Hezbollah doit se retirer à l'intérieur du Liban et céder la place à l'armée
Polémique autour d’un projet de chalets près du pont naturel de Faqra