Deux décès et 150 nouvelles contaminations en 24h

Le Liban a enregistré deux décès et 150 nouveaux cas de coronavirus durant les dernières 24h. Selon le bilan publié lundi en fin de journée, 38 parmi les nouveaux cas proviennent de l'étranger. Ces chiffres portent à 547.961 le nombre de cas cumulés depuis février 2020, date de l'apparition de la pandémie dans le pays. Parmi ces cas, on dénombre un total de 7.877 décès et 534.646 guérisons. Pour ce qui est des cas toujours actifs, 118 patients sont hospitalisés, dont 58 sont admis aux soins intensifs. Le taux de positivité par rapport au nombre de tests de dépistage effectués ces quatorze derniers jours est, lui, de 2,5 %, un chiffre qui continue d'augmenter.

Sur le plan des vaccinations, le ministère de la Santé a annoncé que 22,8 % des personnes éligibles ont reçu depuis mi-février une première dose de vaccin, et 12,4 % les deux nécessaires pour atteindre une immunité la plus complète possible avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. Ces chiffres sont toujours considérés comme bas, et les experts insistent sur l'importance de la vaccination, en plus du respect des mesures sanitaires, pour éviter un nouveau pic épidémique dû au variant Delta. La présidente de la commission nationale chargée du suivi du Covid-19, Petra Khoury, avait ainsi mis en garde dernièrement contre "une vague de contaminations en septembre", appelant toutes les personnes résidant au Liban à prendre les deux doses du vaccin d'ici la fin de l'été.

Les marathons de vaccination anti-Covid qui étaient prévus samedi dernier, et qui offraient aux 25-29 ans la possibilité de recevoir leur première injection de Pfizer et aux 30-49 ans une dose du produit d'AstraZeneca, avaient été annulés, la plupart des centres prévus à cet effet n'étant plus alimentés en courant ni connectés à l'Internet.
En plein effondrement économique, le Liban souffre de pénuries sévères d'électricité et l'arrivée d'une troisième vague de contaminations risquerait de porter le coup de grâce à son système sanitaire et hospitalier, déjà mal en point.