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Sport - Football / Euro 2020

L’Italie arrache son quart au bout de la nuit

Le Danemark épate en écœurant le pays de Galles.

L’Italie arrache son quart au bout de la nuit

La Nazionale a effacé le record d’invincibilité de l’Italie qui remontait à plus de 80 ans, avec un 31e match consécutif sans défaite. Samedi soir au stade de Wembley, les hommes de Roberto Mancini ont battu l’Autriche en prolongations (2-1), arrachant de haute lutte leur qualification pour les quarts de finale de l’Euro. Justin Tallis/Pool/AFP

L’Italie, forte d’une série d’invincibilité record, est venue à bout de l’Autriche en prolongations (2-1 a.p.), samedi en huitièmes de finale de l’Euro, arrachant son billet pour les quarts au même titre que l’épatant Danemark, qui a écœuré le pays de Galles (4-0).

La phase à élimination directe ne fait que commencer, mais la dramaturgie de ces matches couperets opère déjà : il a fallu de longues minutes de tension au stade de Wembley, à Londres, pour voir les Italiens trouver enfin la faille de la muraille autrichienne par Chiesa (95e minute) puis Matteo Pessina (105e minute), malgré la réduction du score de Sasa Kalajdzic (114e minute). Et à Amsterdam, il a suffi de deux coups de patte du Danois Kasper Dolberg (27e minute, 48e minute), habituel remplaçant projeté dans la lumière, pour propulser en quarts de finale le Danemark, porté par un supplément d’âme depuis l’immense frayeur de l’arrêt cardiaque de son milieu Christian Eriksen en plein match.

Bref, le décor des huitièmes est planté avant la suite du programme, avec notamment un choc à Séville qui se déroulait hier tard dans la nuit entre la Belgique de Romelu Lukaku et le Portugal de Cristiano Ronaldo, dont le vainqueur défiera l’Italie en quarts à Munich. Le Danemark ira, lui, à Bakou affronter soit les Pays-Bas, soit la République tchèque, qui s’affrontaient hier soir également à Budapest.

Comme en 1992, lors de son sacre inattendu à l’Euro, l’équipe danoise s’avance dans cet Euro entourée d’une vague de sympathie. Samedi soir, il a suffi de deux coups de patte de Kasper Dolberg, habituel remplaçant projeté dans la lumière, pour propulser le Danemark (4-0 contre le pays de Galles) en quarts de finale. Koen van Weel/Pool/AFP

Invincible Italie

À Wembley, l’Italie a été longtemps muselée par l’accrocheuse défense autrichienne : pourtant séduisante en phase de poules, la Nazionale a peiné à avoir le réalisme de certaines de ses glorieuses devancières, comme lorsque la frappe soudaine de Ciro Immobile s’est écrasée sur le poteau (32e minute). Décomplexée au fil du match, l’Autriche aurait même pu ouvrir le score si la tête de Marko Arnautovic (65e minute), entrée avec l’aide de la transversale, n’avait pas été annulée pour hors-jeu après consultation de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Et dans une fin de rencontre crispante, on a vu émerger l’Italie, persévérante et victorieuse. C’est d’abord Chiesa, fils de l’ancien international Enrico Chiesa, qui a délivré la Nazionale d’un enchaînement splendide : contrôle de la tête, crochet et frappe en force. Pessina a ensuite expédié les Azzurri vers les quarts. Cette victoire au forceps confirme la capacité du sélectionneur Roberto Mancini à ramener au plus haut niveau une sélection effondrée après sa non-qualification pour le Mondial 2018. Et au passage, sa Nazionale a effacé le record d’invincibilité de l’Italie qui remontait à plus de 80 ans, avec un 31e match consécutif sans défaite.

Persévérant et victorieux, le Danemark l’est aussi : même en ayant perdu dès son premier match du tournoi son maître à jouer Eriksen, finalement hospitalisé, opéré et tiré d’affaire, la sélection scandinave a étrillé le pays de Galles avec une belle énergie samedi soir. Et comme en 1992, lors de son sacre inattendu à l’Euro, l’équipe danoise s’avance dans cet Euro entourée d’une vague de sympathie. À la Johan-Cruyff Arena, antre de son ancien club de l’Ajax Amsterdam, le Danois Kasper Dolberg a marqué d’une frappe enroulée dans le petit filet opposé, puis d’un tir en force sur un ballon mal dégagé. Joakim Maehle a alourdi le score en fin de rencontre (88e minute), avant d’être victime d’une vilaine faute de Harry Wilson, frustré et exclu sur l’occasion (90e minute). Et Martin Braithwaite a clos la marque (96e minute), éliminant Gareth Bale et ses partenaires, demi-finalistes en 2016.

Bref, ces premiers matches couperets du tournoi ont donné le ton de la phase à élimination directe, en attendant les autres affiches des huitièmes de finale, dont France-Suisse ce lundi soir à Bucarest et, surtout, un classique européen entre Angleterre et Allemagne demain mardi à Londres.

En parallèle de ces affiches sportives, l’Euro reste dominé par plusieurs polémiques, comme le Rainbowgate, né du refus de l’UEFA d’autoriser l’illumination du stade de Munich aux couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT, alors que la mairie souhaitait protester contre une loi hongroise jugée homophobe. Plusieurs sponsors de l’UEFA ont rebondi samedi sur cette controverse en affichant sur les panneaux lumineux en bord de pelouse des slogans et logos modifiés aux couleurs arc-en-ciel, prenant le contre-pied de l’instance européenne du football. Enfin, il y a toujours l’ombre inquiétante du coronavirus : Saint-Pétersbourg a enregistré samedi 107 décès dus au Covid-19, soit le bilan quotidien le plus élevé en Russie depuis le début de la pandémie. Inquiétant, alors que la deuxième ville de Russie doit accueillir un septième et dernier match de l’Euro, un quart de finale vendredi prochain opposant le vainqueur de France-Suisse à celui de Croatie-Espagne.

Source : AFP

L’Italie, forte d’une série d’invincibilité record, est venue à bout de l’Autriche en prolongations (2-1 a.p.), samedi en huitièmes de finale de l’Euro, arrachant son billet pour les quarts au même titre que l’épatant Danemark, qui a écœuré le pays de Galles (4-0).La phase à élimination directe ne fait que commencer, mais la dramaturgie de ces matches couperets opère...

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