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Politique - Focus historique

I – Quand le Hezbollah commence à infiltrer l’État

Alors qu’il s’est construit à la base comme une alternative à l’État, dont il ne reconnaissait pas la légitimité, le parti de Dieu a étendu ses tentacules au sein des institutions libanaises au fil des décennies jusqu’à devenir le principal parrain du système. Première partie aujourd’hui, sur le temps de la « Résistance », quand le Hezbollah met un premier pied dans l’État libanais.

I – Quand le Hezbollah commence à infiltrer l’État

Des miliciens du Hezbollah dans la banlieue de Beyrouth. Joseph Barrak/Archives AFP

Comment une poignée d’hommes formés, endoctrinés et financés par les pasdaran sont-ils devenus quelques dizaines d’années plus tard les piliers de l’organisation politique et militaire la plus puissante du Liban ? Comment un parti créé en marge de la société, qui s’est pensé comme un para-État, s’est-il infiltré petit à petit dans l’État central, jusqu’à devenir le principal parrain du système ? L’histoire que le Hezbollah entretient avec l’État libanais est faite de tensions et de ruptures, d’alliances opportunistes et de remises en question internes, de contraintes tactiques et de choix stratégiques liés aux ambitions de la République islamique. On peut la diviser en deux phases : l’ère de la « Résistance » entre 1985 et 2000, et celle de la « politique » qui se poursuit jusqu’à ce jour. Tout au long de ces décennies, le parti a joué de ses multiples identités pour redéfinir ses relations avec le reste du Liban. Il fut simultanément ou alternativement la voix des opprimés, le bras armé de l’Iran, l’incarnation de la « Résistance » contre Israël ou l’instrument de la revanche chiite.

Lire la deuxième partie

II- Comment le Hezbollah a réalisé son OPA sur l’État

À l’origine était un groupe d’hommes chargés d’être les agents de l’exportation de la révolution iranienne au Liban, tel que souhaité par l’ayatollah Ruhollah Khomeyni. Le guide suprême de la République islamique dépêche dès 1979 l’un de ses lieutenants, sayyed Issa Tabatabaï, pour diligenter la naissance de ce qui sera nommé quelques années plus tard le Hezbollah. Le terreau est fertile : la communauté chiite libanaise est marginalisée depuis des siècles et subit depuis quelques années les raids israéliens contre la présence palestinienne dans le sud du Liban. La place est d’autant plus libre que son leader le plus charismatique, l’imam Moussa Sadr, qui a fondé le mouvement des déshérités, est porté disparu depuis un voyage en Libye en 1978. L’invasion israélienne de 1982 va boucler la boucle et donner un prétexte parfait aux pasdaran pour intensifier leur mission de recrutement et de formation et permettre au futur Hezbollah de monter très vite en puissance en prenant les habits de la « Résistance » à l’ennemi.

L'éditorial de Issa Goraïeb

Sanctions, mode d’emploi

Officiellement, le Hezbollah est fondé en 1985. Il se définit à la base comme un parti « jihadiste de résistance » sans projet politique pour le pays. Son objectif est de confronter Israël et ceux qui soutiennent l’occupation, comme indiqué dans le document politique fondateur publié en 1985. À cette époque, le parti considère que le régime libanais dirigé par Amine Gemayel entretient des liens avec Israël. Le 17 mai 1983, le président libanais parvient à conclure un accord avec Israël, grâce à une médiation américaine. Il sera toutefois contraint de l’annuler, sous la pression de la Syrie et de ses alliés au Liban, en mars 1984. Khomeyni qualifie à l’époque le Liban de régime infidèle auquel il faut faire face. Cette obligation est même mentionnée dans la charte du parti. Dans celle-ci, le Hezbollah met en avant sa foi dans le modèle du velayet e-faqih et prône l’instauration d’un État islamique. Il convient toutefois qu’il ne peut pas l’imposer au reste de la population, dans un environnement qui ne lui est pas favorable.

Les premières législatives

Le premier véritable tournant se joue à la fin des années 1980, à un moment où la guerre interchiite entre le mouvement Amal et le Hezbollah fait rage, mais où le conflit libanais, dans son ensemble, touche bientôt à sa fin. Un débat divise alors les cadres de la formation. Seul le charismatique Mohammad Hussein Fadlallah – personnalité très influente de l’islam chiite et autrefois considéré comme le mentor du parti pro-iranien avec lequel il prendra toutefois plus tard ses distances – et ses partisans considèrent que le Hezbollah ne peut pas continuer à boycotter l’État, car à un moment celui-ci sera restauré et il faudra en tenir compte. Mohammad Hussein Fadlallah appelle également à nouer des liens avec les pays arabes et occidentaux, contre l’avis de la majorité des cadres du parti de Dieu.

Pour mémoire

Bassil veut le Hezbollah pour lui tout seul

L’accord de Taëf, conclu en 1989, résume à lui seul toute l’ambiguïté du rapport entre le parti chiite et l’État libanais : la volonté d’avoir un droit de regard sur tout sans pour autant être partie prenante des institutions libanaises. Le Hezbollah se prononce contre l’accord qui redistribue les pouvoirs au sein des institutions libanaises et qu’il accuse d’être un frein au développement de l’État. Mais incapable de proposer une alternative, il se trouve alors face à deux options : y adhérer ou y faire face. Il finit par choisir la première, en posant toutefois ses propres conditions : le parti de Dieu n’accepte pas la dissolution de sa milice, ne remet pas ses armes à l’État et fait prévaloir son droit à la « Résistance ».

Le parti chiite voit encore l’État davantage comme un ennemi que comme un potentiel instrument au service de ses intérêts. Mais le contexte régional de la fin des années 1980 et du début des années 1990 est propice à une évolution : la guerre Iran-Irak prend fin, une trêve est instaurée entre Riyad et Téhéran et la relation se renforce entre la Syrie et l’Iran, ouvrant de nouvelles possibilités sur la scène libanaise. Après des années de conflits sanglants, la hache de guerre est enterrée entre le Hezbollah et Amal, sous le double parrainage de Téhéran et de Damas. Un partage des tâches est instauré : au Hezbollah, le monopole de la « Résistance », à Amal la représentation au sein de l’État. À cette même époque, le parti chiite prend l’une des décisions les plus importantes de son histoire : celle de participer aux élections législatives de 1992. Rien de moins évident pour une formation qui ne reconnaît pas la légitimité de l’État qu’elle est censée représenter. L’un de ses dirigeants, Ibrahim Amin el-Sayyed, fait circuler un document en interne dès 1991, prônant une participation aux élections. Mais cela provoque un débat houleux qui ne résulte sur aucune prise de position. Quelques mois plus tard, la discussion reprend. La majorité des cadres du parti approuve la participation aux législatives. Un courant minoritaire, mené par le premier secrétaire général du parti, cheikh Sobhi Toufaily, s’y oppose. Comme à chaque fois que la question est considérée comme stratégique, elle est tranchée par le guide suprême de la République islamique d’Iran, Ali Khamenei, qui approuve l’entrée du Hezbollah dans la vie politique libanaise mais la restreint au Parlement. L’objectif est double : protéger la « Résistance » et lui permettre de subvenir aux besoins de son public.

Le système plutôt que la révolution

Abbas Moussaoui, nommé secrétaire général du parti en mai 1991, est éliminé par un raid israélien en février 1992, à quelques mois des élections. Cela n’empêche pas la formation de faire une entrée fracassante au Parlement en obtenant 12 sièges, à la surprise générale. Appelé à remplacer Abbas Moussaoui à la tête du parti, Hassan Nasrallah confirme cette orientation qui ne sera jamais remise en question. Ceux qui s’y opposaient, à l’instar de Sobhi Toufaily, vont peu à peu être marginalisés au sein du parti de Dieu.

Ce dernier rentre dans la vie politique libanaise à un moment où la diplomatie reprend ses droits dans toute la région. C’est l’époque des négociations d’Oslo qui créent l’espoir d’une paix au Proche-Orient, sur laquelle parient plusieurs dirigeants de la région dont l’ancien Premier ministre sunnite Rafic Hariri. Mais le Hezbollah et son parrain iranien ne voient pas les choses de cette façon. En 1993, le parti organise une manifestation contre la paix avec Israël, entraînant des heurts avec l’armée avec un bilan de neuf morts. Certains cadres du parti en appellent à une confrontation générale avec l’armée. Mais décision est finalement prise de calmer le jeu. Le Hezbollah multiplie par ailleurs ses opérations contre l’État hébreu dans le Sud et s’oppose au déploiement de l’armée libanaise dans cette région. La tension ne cesse de monter jusqu’au déclenchement de l’opération israélienne « Raisins de la colère » en avril 1996. Le Hezbollah en sort politiquement renforcé, puisqu’il est considéré comme un interlocuteur, même indirect, de la communauté internationale.

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Le parti chiite se sent plus confiant, plus puissant, plus légitime à revendiquer la part qu’il estime lui revenir de droit sur la scène nationale. Mais cela suppose de réduire celle de son allié Amal qui, sur ce terrain-là, reste le maître du jeu, grâce à la présence en force de son parrain syrien. Le Hezbollah fait alors le choix de s’allier aux forces de gauche contre Amal et les Syriens et fait campagne contre la corruption du parti de Nabih Berry, présenté comme l’un des parrains du système. Berry commence à sérieusement s’inquiéter. Si le Hezbollah ne peut pas encore le menacer à Beyrouth, il peut lui infliger de sérieux dégâts dans le Sud et dans la Békaa. Le chef du Parlement se rend en Syrie pour un tête-à-tête avec Hafez el-Assad. « Si le Hezbollah s’allie aux forces de la gauche, Amal essuiera une cuisante défaite », prévient Berry, qui demande à son allié d’intervenir. Le président syrien fait passer le message à ses contacts en Iran et demande à son puissant chef des services de renseignements, Ghazi Kanaan, de régler l’affaire au Liban. Une réunion est organisée dans la foulée entre Nasrallah et Kanaan à Anjar. Le régime syrien est on ne peut plus limpide : le Hezbollah doit rompre son alliance avec la gauche sous peine de subir une déstabilisation sécuritaire. Le parti chiite ne veut pas d’effusion de sang et son leader décide de retourner sa veste au dernier moment. Si tard qu’il n’est plus en mesure d’informer le Conseil de la choura du parti dont les membres apprennent la nouvelle, que les Syriens s’étaient empressés de diffuser, le lendemain dans la presse. De quoi provoquer un nouveau débat enragé dans les rangs du parti. Le Hezbollah choisit le système plutôt que la révolution, l’alliance plutôt que la rébellion, l’axe irano-syrien plutôt que la libanisation. Une orientation qu’il ne remettra jamais en question, même durant le soulèvement d’octobre 2019.

Unité du parti

Un autre tournant se produit en 1996, année charnière à bien des égards. Sans pour autant en faire un partenaire politique, le Hezbollah améliore ses relations avec Rafic Hariri, qui a joué un rôle de premier plan lors des négociations de cessez-le-feu avec Israël en avril. Rafic Hariri est pourtant perçu par le parti chiite comme l’allié des Occidentaux et le parrain du système que le public du Hezbollah honnit. Sobhi Toufaily, partisan d’une alliance avec la gauche contre Amal et contre Hariri, ne mâche pas ses mots contre ces évolutions. En 1997, il annonce la « révolution des affamés », destinée à affaiblir Hariri, mais son projet est tué dans l’œuf par les dirigeants du parti chiite. Toufaily est exclu du parti en 1997, sans réussir à l’affaiblir pour autant. Pendant ces années décisives, le Hezbollah aurait pu risquer la scission, entre son aile gauche et son aile droite. Mais le charisme de Hassan Nasrallah et la relation privilégiée qu’il entretient avec l’homme fort sur le terrain, Imad Moghniyé, contribuent à préserver l’unité du parti. Le leadership du Hezbollah peut en outre s’appuyer sur les puissants pasdaran, malgré la victoire des réformateurs en Iran.

Malgré son entrée en scène, le parti chiite n’a pas encore complètement intégré le jeu politique libanais et l’a encore moins retourné à son avantage. La « Résistance » reste l’alpha et l’omega de son projet. Mais le retrait israélien du Liban-Sud en mai 2000 va changer la donne. Sans renoncer à son statut de « résistant », qu’il légitime notamment par le maintien des troupes israéliennes dans les fermes de Chebaa, le Hezbollah peut désormais se concentrer sur un autre projet : une lente OPA sur l’État libanais, permise par un système d’alliance complexe et par le retrait de l’occupant syrien en 2005.


Ceci est la première partie d'un article qui en compte deux. Le second volet sera publié jeudi.

Comment une poignée d’hommes formés, endoctrinés et financés par les pasdaran sont-ils devenus quelques dizaines d’années plus tard les piliers de l’organisation politique et militaire la plus puissante du Liban ? Comment un parti créé en marge de la société, qui s’est pensé comme un para-État, s’est-il infiltré petit à petit dans l’État central, jusqu’à devenir le principal parrain du système ? L’histoire que le Hezbollah entretient avec l’État libanais est faite de tensions et de ruptures, d’alliances opportunistes et de remises en question internes, de contraintes tactiques et de choix stratégiques liés aux ambitions de la République islamique. On peut la diviser en deux phases : l’ère de la « Résistance » entre 1985 et 2000, et celle de la « politique » qui se...
commentaires (13)

Quel bonheur de lire Mounir Rabih, une plume salvatrice qui explique avec moult détails des faits et des événements du passé, et une vue panoramique sur qui nous attend dans l’avenir. Merci Monsieur de votre éclairage. Je me permets une parenthèse du peu de mon vécu dans mon cher Pays le LIBAN. Vers les années 1990/ 2000 ??? Mon épouse et moi sommes allé au Liban en vacances, les infos n’étant pas ceux d’aujourd’hui, j’ignorai la portée qu’avait le Hezb au Liban, et sur la région. Nous étions étonné du fait accompli que ce Parti religieux avait atteint. Des parents, cousins, amis tous Chrétiens, ont défendu la Moukawama dont c’était la première fois que j’ai entendue parler. La levée de boucliers était telle que j’ai dû m’imposer un silence, n’étant pas au courant des derniers soubresauts de la politique et des événements au Liban. J’ai failli me faire manger sans sel **expression bien libanaise** quand j’ai prédit le malheur que ce soutien voire cette soumission allaient développer… Aujourd’hui les mêmes ont tournés casaque, trop tard à mon grand regret, car le mal est là qui sévit et entraine le pays dans les abîmes du temps pour ne pas dire de l’enfer. C’est toujours ainsi avec ce genre d’organisation, palestinienne, syrienne, iranienne etc… ils arrivent en rampant, et petits à petits ils font leurs nids, se multiplient, deviennent arrogants, exigeants, dominateurs et … Occupant ! que Dieu sauve le Liban. Amen

Le Point du Jour.

20 h 36, le 23 juin 2021

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Commentaires (13)

  • Quel bonheur de lire Mounir Rabih, une plume salvatrice qui explique avec moult détails des faits et des événements du passé, et une vue panoramique sur qui nous attend dans l’avenir. Merci Monsieur de votre éclairage. Je me permets une parenthèse du peu de mon vécu dans mon cher Pays le LIBAN. Vers les années 1990/ 2000 ??? Mon épouse et moi sommes allé au Liban en vacances, les infos n’étant pas ceux d’aujourd’hui, j’ignorai la portée qu’avait le Hezb au Liban, et sur la région. Nous étions étonné du fait accompli que ce Parti religieux avait atteint. Des parents, cousins, amis tous Chrétiens, ont défendu la Moukawama dont c’était la première fois que j’ai entendue parler. La levée de boucliers était telle que j’ai dû m’imposer un silence, n’étant pas au courant des derniers soubresauts de la politique et des événements au Liban. J’ai failli me faire manger sans sel **expression bien libanaise** quand j’ai prédit le malheur que ce soutien voire cette soumission allaient développer… Aujourd’hui les mêmes ont tournés casaque, trop tard à mon grand regret, car le mal est là qui sévit et entraine le pays dans les abîmes du temps pour ne pas dire de l’enfer. C’est toujours ainsi avec ce genre d’organisation, palestinienne, syrienne, iranienne etc… ils arrivent en rampant, et petits à petits ils font leurs nids, se multiplient, deviennent arrogants, exigeants, dominateurs et … Occupant ! que Dieu sauve le Liban. Amen

    Le Point du Jour.

    20 h 36, le 23 juin 2021

  • Le Hezbollah prend sa revanche , un jour le Liban va etre bombarder par Israel et ca sera le désert , le Hezbollah et Daesh c'est la meme merde

    Eleni Caridopoulou

    19 h 13, le 23 juin 2021

  • C'est notre cancer depuis qu'il a été créer, il s'est infiltré partout depuis longtemps et c'est un cancer incurable qui au bout offre la mort du Liban ...

    Zeidan

    14 h 49, le 23 juin 2021

  • LE HEZBOLLAH A INFILTRE L,ETAT DEPUIS AU MOINS DEUX DECENNIES. BON REVEIL.

    LA LIBRE EXPRESSION.

    13 h 30, le 23 juin 2021

  • Le Hezbollah, comme le PSNS, Les Baas Irakiens ou Syriens, les Mourabitoun (Ou Moudarritoun comme vous voulez), les Nasseriens etc... sont des partis ou groupements qui auraient du être défendus d'exister étant des partis a idéologie a allégeance étrangère et leur présence est contraire a la constitution du pays. Ils sont donc de facto hors la loi. Le Hezbollah est celui qui prédomine aujourd'hui a cause de ses armes. Ces mêmes armes, les Palestiniens les avaient dans les années 70 et ont conduit a la guerre. Ces mêmes armes, aujourd'hui, vont conduire a la guerre. Il n'y a que deux solutions pour sortir le pays de la mouise dans laquelle ce parti nous a conduit: 1- Nous devenons effectivement un état islamique soumis a l'Iran. 2- Nous faisons la guerre pour désarmer ce parti mafieux et traître. Ceux qui pensent que le Hezbollah remettra ses armes après avoir discuté de la strategie de défense ou tout autre alternative, se fourre le doigt dans l’œil jusqu’à la garde! Ce parti sapera toutes les fondations des institutions étatiques ou bloquera toute proposition de changement si cette proposition ne le rapproche pas a son projet final. Il peut rêver autant qu'il veut, nous on continue sur le chemin tracé par nos martyrs.

    Pierre Hadjigeorgiou

    12 h 01, le 23 juin 2021

  • Indignez-vous alors !!!

    Wow

    11 h 21, le 23 juin 2021

  • En attendant les traitres mous se succèdent et se ressemblent pendant que le Liban est devenu un objet de troc qu’on échange selon l’intérêt des deux pays ennemis de son peuple et de sa souveraineté, la Syrie et l’Iran. Ce petit rien vient proposer en guise de cadeau de trahison le pays et son peuple sur un plateau d’argent comme s’il lui appartenait ou qu’il l’avait hérité avec les sommes volées. L’opposition nous promet des actes décisifs très bientôt pour nous sauver des mains de ces mercenaires vendus et il ne nous reste que l’espoir qui ressemble fort bien à des filets de vents pour nous y accrocher. A chaque fois qu’on annonçait la mort du Liban, il s’en est sorti plus fort et on a le droit de croire qu’il restera invincible face à tant de trahison et de corrompus. Les libanais n’ont d’autre choix de se rassembler derrière leur beau drapeau pour enfin espérer une sortie honorable pour tous les libanais qu’on a affamé et trahi de tout bord sous prétexte de les protéger des autres qui ne sont en fait qu’eux mêmes ces traitres réunis et complètement en accord pour les assommer.

    Sissi zayyat

    10 h 23, le 23 juin 2021

  • Le feuilleton de l'été, à défaut de mieux.

    Christine KHALIL

    10 h 20, le 23 juin 2021

  • Rien d'étonnant dans tout cela! Le "programme" du Hezb a été résumé par le "sayyed" dans les années 80: le but n'est pas de transformer le Liban en république islamique, mais d'intégrer le Liban dans LA République Islamique globale sous l'égide de Saheb-az-Zaman(l'imam Al Mahdi) et son représentant de droit, l'imam Al-Khomeini(à l'époque). Très clair, vous ne trouvez pas?

    Georges MELKI

    09 h 24, le 23 juin 2021

  • Sans l'occupation assadienne du Liban le Hezbollah n'aurait jamais vu le jour et les chiites auraient eu des partis politiques comme les autres communautés tout simplement. L'épisode de la convocation de Nasrallah à Anjar en 1996 révèle bien sa vraie nature de collabo et pas de résistant. Et Khomeiny qui qualifie le pauvre "régime" de Amine Gemayel d'infidèle alors que sans son alliance avec le régime Assad autrement plus infidèle il n'aurait eu aucun poids au Liban, c'est toute la perfidie safavide de l'Axe de l'Imposture..

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    09 h 03, le 23 juin 2021

  • TROP TARD POUR COMPRENDRE CE QU'IL VEUT LE HEZBOLLAH. AOUN EST MOUILLÉ JUSQU'AU CHEVEUX, ACHETÉ ET VENDU ET N'EST QU'UNE MARIONNETTE ENTRE LES MAINS DE NASRALLAH ET IL EXÉCUTE SES ORDRES À LA LETTRE. BASSIL CROIT QU'IL EST IMPORTANT POUR NASRALLAH. CE DERNIER N'A PLUS BESOINS NI DE LUI DE AOUN....C'EST TROP TARD LE LIBAN EST DÉJÀ PAR TERRE ET ENTRE LES MAINS SAYED HASSAN. LE BUT EST ATTEINT.

    Gebran Eid

    05 h 09, le 23 juin 2021

  • Très bien analyser ! Mais où allons nos ?? quel avenir pour le Liban ??

    Hind Faddoul FAUCON

    04 h 41, le 23 juin 2021

  • Les uns prennent leurs instructions Syrie (certains désirent même ne faire qu'un avec ce pays), les autres leurs ordres en Iran, les troisièmes se font convoquer en Arabie Saoudite (et même séquestré docilement) et ce qu'il reste de sunnites louchent vers la Turquie... Sous les applaudissements silencieux de la gauche islamo-collabo comme d'habitude, le tout avec l'appui de certains "chrétiens" qui se sont vendus à ceux qui sont achetés et aux ordres de l'étranger donc. Voici tous les ingrédients de la corruption institutionnalisée, et du malheur du Peuple. Mais est-ce un peuple ? Ce pays, pourtant millénaire et biblique (plusieurs fois cité dans la Bible, y compris dans l'Ancien Testament), visité par le Christ (seul pays où Jésus ira prêcher en dehors de "terre sainte"), protégé par la France depuis bientôt mille ans aurait mieux fait de rester sous sa protection réelle et bienveillante plutôt que d'être le désir malveillant de rapaces.

    Nicolas ZAHAR

    02 h 11, le 23 juin 2021

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