L’ONU travaille à renforcer la préservation de l’environnement au Liban

Un protocole d’entente a été signé hier entre le Programme des Nations unies pour le développement au Liban (PNUD) et le bureau régional d’ONU Environnement pour l’Asie de l’Ouest (PNUE) pour renforcer leur soutien au pays du Cèdre en termes de gestion des ressources naturelles, du changement climatique, de la préservation de la biodiversité, de la gestion des déchets ménagers et de la lutte contre la pollution.

« Le Liban fait face à des défis écologiques dangereux, malgré les nombreux efforts de partenaires locaux et internationaux », signale-t-on dans un communiqué conjoint du PNUD et du PNUE. « Les problèmes environnementaux pourraient avoir des répercussions dangereuses sur l’économie, la santé et le bien-être de la population, ajoute-t-on. En 2018, le coût de la dégradation de l’environnement au Liban était estimé entre 3,1 et 5,5 % du PIB. »

« Le PNUD reste déterminé à aider le Liban à reconstruire de manière plus verte, a déclaré Céline Moyroud, représentante du PNUD au Liban. Nous travaillons avec des partenaires locaux et internationaux pour garantir que l’agenda 2030 (de l’ONU) pour le développement durable reste une priorité, avec au centre de ce travail la protection de l’environnement. »

Sami Dimassi, directeur régional et représentant du PNUE pour l’Asie de l’Ouest, a expliqué de son côté que « cette collaboration vise à soutenir le pays, son gouvernement et sa population en relevant les défis environnementaux grâce à une gestion et une gouvernance saines des ressources naturelles ».