Les attaques au drone piégé, dont la première contre des intérêts américains en Irak a eu lieu il y a moins de deux mois, sont une technique attribuée par les experts aux forces pro-Iran dans ce pays, sur le modèle des attaques menées par les rebelles houthis du Yémen contre l'Arabie saoudite.
Mercredi soir, ces engins volants chargés d'explosifs étaient mobilisés pour la première fois contre des objectifs dans la capitale irakienne, la deuxième plus peuplée du monde arabe, et pour la quatrième fois depuis mi-avril dans le pays.
L'armée irakienne a indiqué dans son communiqué que de plus amples informations seraient données plus tard sur les deux drones qui n'ont pas été interceptés au-dessus de l'aéroport international de Bagdad, où sont postés des soldats américains et de la coalition antijihadistes sur une base irakienne.
Mercredi, une heure avant cette attaque qui marque une nouvelle escalade des tensions irano-américaines sur le sol irakien, cinq roquettes avaient visé une base aérienne plus au nord où opèrent des sous-traitants américains, selon une source de sécurité. Il n'y a eu ni victime ni dégât, a précisé cette source, sur la base de Balad, visée avec une telle régularité que l'entreprise américaine de défense Lockheed Martin s'en est retirée il y a un mois. Mercredi en journée, les pro-Iran s'étaient félicités d'avoir enregistré "une victoire de plus" dans leur bras de fer avec un gouvernement qu'ils accusent d'être trop proche des Etats-Unis, grand ennemi de Téhéran.
Arrêté le 26 mai et suspecté d'avoir ordonné le récent assassinat d'une figure de la contestation antipouvoir, Qassem Mouslah, l'un des commandants les plus influents du Hachd al-Chaabi, coalition paramilitaire intégrée à l'Etat, a été relâché par la justice faute de "preuves suffisantes".
Les attaques au drone piégé, dont la première contre des intérêts américains en Irak a eu lieu il y a moins de deux mois, sont une technique...
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