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Économie - Crise

Le représentant des distributeurs de carburant appelle les forces de sécurité à protéger les stations-service

Le représentant des distributeurs de carburant, Fadi Abou Chakra, a appelé hier, lors d’un entretien avec la chaîne locale LBCI, les services de sécurité à assurer « la protection des stations-service », alors que les files de voitures s’allongent devant elles en raison de fortes pénuries d’essence, provoquant des embouteillages monstres. « Nous attendons une solution à cette crise, même si ce n’est pas une solution tenable sur le long terme car la situation actuelle n’est plus supportable », a affirmé le syndicaliste, avertissant que « la demande de carburant augmentera en été », de nombreux Libanais expatriés rentrant au pays pendant les vacances d’été. « L’État a la responsabilité de la sécurisation des quantités (de carburant) », a-t-il ajouté, alors que le Liban s’enfonce dans la pire crise économique et financière de son histoire depuis deux ans.

Selon lui, « les causes de la crise sont les rumeurs sur la levée des subventions sur le carburant et l’absence d’ouverture des lignes de crédit pour les navires-citernes ». « Les navires transportant du carburant sont arrêtés et ne sont pas déchargés car les lignes de crédit n’ont pas été ouvertes », a-t-il affirmé, alors que l’État en faillite peine à financer les importations d’essence. Il a affirmé qu’il respectait pour sa part les tarifs émis par le ministère de l’Énergie et de l’Eau, lequel fixe chaque mercredi le prix de l’essence, du mazout et du gaz. Ces prix n’ont toutefois pas changé ces deux dernières semaines en raison des faibles variations des prix du baril de pétrole à l’international et de celle du taux de la monnaie nationale face au dollar sur le marché parallèle, qui flirtait hier avec un pic de 14 000 livres le dollar.

Les importations d’essence sont subventionnées par la Banque du Liban (BDL) depuis le début de la crise. La banque centrale vend ainsi au taux dollar/livre officiel (1 507,5 livres par dollar) les dollars puisés dans ses réserves de devises aux importateurs qui les utilisent pour payer leurs fournisseurs, un procédé qui limite l’inflation des prix en livres sur le carburant qu’entraîne la forte dépréciation de la monnaie nationale. Les autorités prévoient de rationaliser ces subventions, les réserves ayant atteint un niveau critique, tandis qu’une partie de l’essence importée finit par alimenter la contrebande vers la Syrie, pays en conflit et sanctionné notamment par les États-Unis et l’Union européenne.

Le représentant des distributeurs de carburant, Fadi Abou Chakra, a appelé hier, lors d’un entretien avec la chaîne locale LBCI, les services de sécurité à assurer « la protection des stations-service », alors que les files de voitures s’allongent devant elles en raison de fortes pénuries d’essence, provoquant des embouteillages monstres. « Nous attendons une...

commentaires (1)

Il faut surtout protéger les frontières pour empêcher que les aides ne soient acheminées vers la Syrie pour que le barbu arrive à épuiser les stocks et nous proposer ses aides iraniennes auxquelles il tient tant.

Sissi zayyat

17 h 34, le 10 juin 2021

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Commentaires (1)

  • Il faut surtout protéger les frontières pour empêcher que les aides ne soient acheminées vers la Syrie pour que le barbu arrive à épuiser les stocks et nous proposer ses aides iraniennes auxquelles il tient tant.

    Sissi zayyat

    17 h 34, le 10 juin 2021

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