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Le dépôt des candidatures pour les présidentielles s'ouvre officiellement

Le dépôt des candidatures pour les présidentielles s'ouvre officiellement

Un drapeau iranien. Photo d'archives AFP

L'inscription des candidats à l'élection présidentielle iranienne du 18 juin a commencé mardi à Téhéran et s'étendra sur cinq jours, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les médias publics ont diffusé des images du dépôt des candidatures, une opération qui a débuté à 08h00 (03H30 GMT) au ministère de l'Intérieur dans la capitale iranienne.

Ces candidatures doivent désormais être validées par le Conseil des Gardiens de la constitution, organe non élu chargé du contrôle de la présidentielle, et de la validation des candidatures. Cet organe doit transmettre la liste des candidats validés au ministère de l'Intérieur pour qu'elle soit rendue publique à partir du 26 jusqu'au 27 mai, selon le calendrier officiel. Le lendemain débutera la campagne électorale de vingt jours.

Lors de ce scrutin, les Iraniens sont appelés à élire un successeur au président Hassan Rohani, un modéré à qui la Constitution interdit de se représenter après deux mandats consécutifs.

Mardi vers midi, le général de brigade Mohammad Hassan Nami, membre de l'Armée régulière et ancien ministre des Télécommunications, était le seul nom connu à déposer sa candidature, selon les médias iraniens. Selon le quotidien Hamchahri, M. Nami a été attaché militaire en Corée du Nord et est également titulaire d'un doctorat en gestion de l'Université Kim Il Sung du pays.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a appelé à plusieurs reprises ces derniers mois à une participation importante à la présidentielle, après l'abstention record aux législatives de février 2020 (plus de 57%) marquées par la disqualification massive de candidats réformateurs et modérés.

Plus d'une vingtaine de personnalités publiques ont annoncé officiellement leur intention de se présenter. Mais plusieurs figures politiques de premier plan, comme l'ancien président du Parlement Ali Larijani (conservateur modéré), son successeur Mohammad Bagher Ghalibaf (conservateur), le chef de l'Autorité judiciaire Ebrahim Raïssi (ultraconservateur) ou encore le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif (modéré) laissent planer le doute sur leurs intentions.

Même si l'ayatollah Khamenei reste l'ultime décideur sur tous les dossiers du pays, les enjeux de ce scrutin sont lourds alors que l'Iran et les grandes puissances sont engagés dans des pourparlers à Vienne en vue de sauver un accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, duquel les Etats-Unis se sont retirés en 2018.

L'inscription des candidats à l'élection présidentielle iranienne du 18 juin a commencé mardi à Téhéran et s'étendra sur cinq jours, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les médias publics ont diffusé des images du dépôt des candidatures, une opération qui a débuté à 08h00 (03H30 GMT) au ministère de l'Intérieur dans la capitale iranienne.Ces candidatures doivent désormais...