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Dernières Infos - Coronavirus au Liban

Firas Abiad confirme la baisse des indicateurs de la pandémie

Firas Abiad confirme la baisse des indicateurs de la pandémie

Le docteur Firas Abiad, directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, le 28 juillet 2020. Photo d'archives AFP / ANWAR AMRO

Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, le docteur Firas Abiad, a confirmé mardi la tendance à la baisse des décès, des hospitalisations et des cas de contaminations au coronavirus, mettant toutefois en garde contre un relâchement des Libanais et le manque de préparation du système de santé en cas de nouvelle vague ou d'arrivée d'un variant. 

"La baisse continue des indicateurs du coronavirus est la bienvenue", s'est réjoui M. Abiad dans un tweet. "Devrions-nous être prudemment optimistes, du moins en ce qui concerne le Covid-19 ? Malheureusement, c'est encore trop tôt."

"La majorité de la population reste sans immunité contre le virus. Même l'immunité post-infection, acquise vraisemblablement lors de la vague de janvier, diminuera avec le temps. Bien sûr, les vaccins peuvent fournir une protection, mais de nouveaux variants peuvent échapper à l'immunité acquise", a-t-il affirmé. 

"Le variant indien a déjà été identifié dans des pays voisins", a ajouté le médecin, mettant en garde contre un afflux de voyageurs au Liban cet été. "Sans quarantaine, ni séquençage génétique, nous n'identifierons pas l'arrivée du variant", a-t-il averti le directeur.


Le médecin a regretté la lenteur de la campagne de vaccination et le fait que certains ne se présentent pas à leur rendez-vous pour recevoir le vaccin.

Il a également déploré que les Libanais "en ont assez du coronavirus" et qu'ils "recommencent à se rassembler, faisant fi de la prudence et des masques".

"L'économie chancelante rend plus difficile l'application de mesures restrictives par les autorités et leur respect par les gens. Les hôpitaux sont moins préparés en cas de nouvelle vague de la pandémie. En outre, de nombreux soignants sont partis, ce qui affaiblit davantage la capacité du système de santé existant", a rappelé le médecin. "Actuellement, le seul obstacle à l'arrivée d'un nouveau variant semble être la providence divine. Voyons le positif, d'autres vaccins arriveront bientôt au Liban. Espérons qu'il ne sera pas trop tard", a-t-il conclu. 


Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, le docteur Firas Abiad, a confirmé mardi la tendance à la baisse des décès, des hospitalisations et des cas de contaminations au coronavirus, mettant toutefois en garde contre un relâchement des Libanais et le manque de préparation du système de santé en cas de nouvelle vague ou d'arrivée d'un variant. "La baisse...