Rechercher
Rechercher

Culture - Programme

Un passé qui se répète...au cinéma

Un passé qui se répète...au cinéma

Une image du film « Posthume » de Ghassan Salhab (2007, 29 min).

Collaboration entre le Goethe-Institut Libanon et le festival international du court-métrage d’Oberhausen, le festival « Prophecies of the Sea » propose des œuvres audiovisuelles libanaises à caractère prophétique.

Ce programme, préparé par les curateurs Nour Ouayada et Rami el-Sabbagh, se concentre en effet sur des travaux cinématographiques et vidéo réalisés dans des moments de transition et des espaces de transformation qui suivent des catastrophes. Réalisées « après » ces incidents, ces œuvres, si elles parlent d’expériences passées, évoquent également des événements futurs. Ainsi 2006 fait écho à 1982 mais aussi à 2020, voire à une autre date à venir, peut-être. Dans un paysage où les catastrophes continuent de se produire, l’expérience d’un film est ce qui rend aujourd’hui ces prémonitions accessibles. Ceux-ci révèlent non seulement des prophéties, mais témoignent de leur devenir.


Une image du film « Posthume » de Ghassan Salhab (2007, 29 min).

« Cela nous permet de cristalliser certaines questions, réflexions et discussions que nous avons eues ces derniers mois, en les reliant à des œuvres qui ont été produites et que nous voulions regarder sous cet angle-là. Nous pensons que cette collaboration est une première étape dans la diffusion de cette recherche, estimant qu’elle peut être explorée et développée », déclarent les curateurs. Les films sélectionnés étaient centrés sur deux motifs principaux : la mer (en tant que porteuse des prophéties) et les murs (en tant que site sur lequel s’inscrivent les traces de multiples histoires). L’ordre des films a été décidé en fonction du rythme et des motifs explorés dans chaque film. Cela a été décidé instinctivement.

Divisé en deux sous-programmes, Prophecies from the Sea se déroulera sur la plateforme en ligne du festival en deux parties : le premier sera en ligne du 3 mai à 20h au 5 mai à 20h, le second du 4 mai à 20h au 6 mai à 20h.


« Les enfants de la guerre » (« The Children of War ») de Jocelyne Saab, au programme du festival « Prophecies of the Sea ». Photo DR

Au programme de la première partie :

Superposition quantique et états, Chantal Partamian (2020, 7 min).The Disquiet, Ali Cherri (2013, 19 min).

Insecure, Malak Mroueh (2020, 3 min 30).

J’aurais seulement aimé pouvoir pleurer, Atlas Group (2002, 7 min).

Simplement une odeur, Maher Abi Samra (2007, 10 min)

Insecure, Lara Tabet (2020, 4 min 38) Nahr el-Kalb, Liana Kassir et Renaud Pachot (2017, 15 min)

Children of War, Jocelyne Saab (1976, 10 min)

Quant à la seconde partie, elle comprend :

Superposition quantique et états, Chantal Partamian (2020, 7 min)Prologue, Hassan Julien Chehouri (2019, 30 min) L’histoire vidéo, Vartan Avakian (2015, 17 min 24) Beyrouth Died and We Are Yet to Be Born, Alaa Mansour (2021, 2 min 34)Insecure, Panos Aprahamian (2020, 4 min 26)

Threshold, Rania Stephan (2018, 12 min)

Insecure, Danielle Davis (2020, 4 min 59)

Posthume, Ghassan Salhab (2007, 29 min)

Par ailleurs, une œuvre audio sera diffusée sur Goethe on Demand*. Il s’agit d’une commande auprès de l’artiste sonore et chercheur Urok Shirhan qui a été chargé de rééditer la bande originale du film Une centaine de visages pour un seul jour (1971) de Christian Ghazi. Une réalisation qui permet d’observer non seulement une œuvre qui suit une catastrophe, mais également une œuvre qui appelle à une lutte politique, considérée aujourd’hui comme une utopie ratée.

À signaler également qu’une discussion entre Ghada Sayegh, professionnelle du cinéma, la réalisatrice Danielle Davis et les commissaires, présentée sur la plateforme du festival sous la forme d’une vidéo préenregistrée, guide le public dans le programme dans le but de lui proposer plusieurs points d’entrée.

*Infos disponibles sur le site web du Goethe-Institut Libanon : www.goethe.de/libanon.

Collaboration entre le Goethe-Institut Libanon et le festival international du court-métrage d’Oberhausen, le festival « Prophecies of the Sea » propose des œuvres audiovisuelles libanaises à caractère prophétique.Ce programme, préparé par les curateurs Nour Ouayada et Rami el-Sabbagh, se concentre en effet sur des travaux cinématographiques et vidéo réalisés dans des...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut