La centrale électrique de Deir Ammar, au Liban-Nord, a arrêté de fonctionner après l’épuisement des stocks de gasoil prévus pour l’alimenter, a rapporté une source à notre publication-sœur en anglais L'Orient Today. Cette interruption de la production électrique à Deir Ammar intervient alors qu'au sud du pays, la centrale de Zahrani avait déjà mis ses moteurs à l'arrêt dimanche en raison d'une pénurie de gasoil.
Seules deux des principales centrales du pays sont donc encore actives. Le rationnement du courant devrait donc être encore plus sévère pour les Libanais, à la veille d'un long week-end pascal.
Le secteur de l'électricité au Liban doit faire face à une multitude de problèmes, liés notamment à l'approvisionnement en carburant dans un contexte de crise financière aiguë et aux actes de vandalisme visant ses infrastructures. Le pays a de surcroît perdu un de ses fournisseurs de carburant, l’Algérien Sonatrach, qui n’a pas renouvelé son contrat arrivé à terme fin 2020, à la suite d’un scandale de fuel défectueux, tandis que celui de son autre fournisseur, le Koweïtien KPC, n’a été prolongé que pour une durée de trois mois.
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