Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déploré mardi une situation des droits humains qui "continue d'aller dans la mauvaise direction", mais a promis de les défendre "partout" dans le monde, y compris chez les "partenaires" des Etats-Unis.
"Nous utiliserons tous les outils de notre diplomatie pour défendre les droits humains et tenir pour responsables ceux qui perpètrent des abus", a-t-il déclaré en présentant le rapport annuel de la diplomatie américaine sur le sujet. Il a assuré que l'administration de Joe Biden s'opposerait aux "violations des droits humains partout où elles se produisent et sans se soucier de savoir si les responsables sont des adversaires ou des partenaires".
Il a particulièrement insisté sur "le génocide commis contre les Ouïghours majoritairement musulmans" dans la région chinoise du Xinjiang et sur la répression des forces armées birmanes contre les manifestants opposés au coup d'Etat de février.
Le secrétaire d'Etat a aussi critiqué l'ancien gouvernement de Donald Trump qui avait mis l'accent sur certains droits "inaliénables", notamment la liberté de religion, au détriment parfois des droits des minorités sexuelles et du droit à l'avortement. "Il n'y a pas de hiérarchie qui rende certains droits plus importants que d'autres", a-t-il affirmé, assurant avoir "tourné la page de ces opinions partiales".
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