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Des avocats saisissent la justice libanaise au sujet de médicaments iraniens

Des avocats saisissent la justice libanaise au sujet de médicaments iraniens

Le Palais de justice de Beyrouth. Photo d'archives Ani

Un groupe d'avocats a saisi lundi la justice libanaise au sujet de l'introduction dans le pays de médicaments iraniens de type "bio-similar", affirmant que ceux-ci ont été introduits contrairement aux normes fixées par l'Organisation mondiale de la Santé et les autorités locales, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Les avocats Majd Harb, Elie Kyrillos et Amine Mohammad Bachir ont ainsi demandé au parquet général près la Cour de cassation de Beyrouth d'ouvrir une note d'information au sujet de cette affaire, affirmant que ces médicaments iraniens n'avaient notamment pas été analysés dans un laboratoire accrédité avant leur introduction sur le marché libanais. 

"Ces médicaments sont entrés au Liban il y a environ un an, et 13 d'entre eux sont dangereux et peuvent provoquer la mort", a affirmé Me Harb, qui souligne que plusieurs pharmaciens et médecins ont refusé d'utiliser ces médicaments. L'avocat affirme que ces produits ont été introduits à travers le ministère libanais de la Santé, accusant le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, et son prédécesseur, Jamil Jabak (tous deux proches du Hezbollah), d'avoir facilité le processus à des fins "politiques".

Toutefois, le juge Oueidate a annoncé qu'il ne donnerait pas suite à la demande des avocats, estimant qu'il n'est pas de la compétence du parquet général de statuer sur la légalité de la décision du ministère de la Santé d'importer des médicaments. Le juge a également estimé que la plainte des avocats ne comporte pas de preuves montrant que l'importation de médicaments iraniens avait pour objectif de réaliser des profits personnels ou que ces produits constituaient un danger pour les humains".

L'Iran est un proche allié du Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise qui appelle souvent à renforcer les liens avec Téhéran, notamment sur le plan sanitaire.


Un groupe d'avocats a saisi lundi la justice libanaise au sujet de l'introduction dans le pays de médicaments iraniens de type "bio-similar", affirmant que ceux-ci ont été introduits contrairement aux normes fixées par l'Organisation mondiale de la Santé et les autorités locales, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).Les avocats Majd Harb, Elie Kyrillos et Amine...