Le Fonds monétaire international a affirmé jeudi, par le biais de son porte-parole Gerry Rice, qu’il était essentiel qu’un nouveau gouvernement "soit formé rapidement au Liban, afin de mettre en œuvre les réformes nécessaires".
Ces propos de Gerry Rice ont été tenus lors d'une conférence de presse. “Les défis auxquels le Liban et le peuple libanais sont confrontés sont d'une ampleur exceptionnelle et ce programme de réforme est absolument nécessaire”, a-t-il ajouté.
M. Rice a en outre indiqué qu'il n'y avait actuellement aucune discussion sur un programme entre le FMI et le Liban, mais que l'institution financière fournissait une assistance technique au ministère des Finances et certaines entreprises publiques. Il a déclaré que de nouveaux contacts devront avoir lieu la semaine prochaines au cours de réunions virtuelles.
Le Liban qui connaît depuis l'été 2019 une grave crise économique et financière, marquée par la dépréciation de la monnaie nationale et une inflation galopante, est toujours sans gouvernement actif depuis la démission du cabinet de Hassane Diab, dans la foulée de la double explosion meurtrière le 4 août 2020 au port de Beyrouth. Lundi, le processus gouvernemental était une fois de plus revenu à la case départ à l'issue d'une très brève et orageuse réunion entre le président Michel Aoun et le Premier ministre désigné Saad Hariri, qui campent tous les deux sur leurs positions et s'accusent mutuellement du blocage. Ils se livrent une bataille dans le cadre des prérogatives qui leur sont octroyées par la Constitution.
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