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Le CPL se réserve le droit d'accorder ou non sa confiance au prochain gouvernement

Le CPL se réserve le droit d'accorder ou non sa confiance au prochain gouvernement

Le logo du Courant patriotique libre (CPL, aouniste). Via l'ANI

Le Courant patriotique libre mené par le député Gebran Bassil a affirmé qu'il se réserve le droit d'accorder ou non sa confiance au gouvernement, une fois que celui-ci sera formé, et a salué le dernier discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans un communiqué publié au terme de sa réunion hebdomadaire.

"Nous saluons la reprise du dialogue entre le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, pour former un gouvernement tant attendu", a indiqué le CPL, rappelant son soutien au chef de l'Etat, "élu pour un mandat de six ans et garant de la Constitution". 

Dans ce contexte, le Courant patriotique libre a affirmé ne pas vouloir participer au gouvernement. "Nous nous réservons le droit d'accorder ou de refuser d'accorder notre confiance en fonction de la composition du gouvernement, de son respect du Pacte national (de 1943) et de son programme de réformes", a annoncé le parti chrétien dont le bloc parlementaire compte 25 députés.

Depuis la démission du gouvernement de Hassane Diab après la tragique explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020, la classe politique n'a pas réussi à s'entendre sur la formation d'un nouveau cabinet capable de mener des réformes alors que le pays est au bord du chaos. Ces derniers jours, les pressions dans la rue (des protestations en raison de la crise économique et de la forte dépréciation de la livre libanaise) s'accentuent sur le président Aoun et le Premier ministre désigné Saad Hariri afin d'aboutir à un déblocage de cette crise politique. Jeudi, au lendemain de l'appel lancé par Michel Aoun à Saad Hariri pour former "immédiatement" le gouvernement ou "céder sa place", ce dernier s'est rendu au palais de Baabda et s'est entretenu avec le chef de l'Etat pour la 17e fois depuis sa nomination le 22 octobre 2020. Si, à l'issue de l'entretien, le Premier ministre désigné n'a pas annoncé de percée concrète au niveau du dossier gouvernemental, il a tout de même évoqué une "opportunité qu'il faut saisir" et signalé qu'une nouvelle réunion aura lieu avec le président lundi.

Par ailleurs, le Courant patriotique libre a salué le discours prononcé jeudi soir par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Celui-ci s'est prononcé en faveur d'un gouvernement techno-politique, où les partis auraient leur mot à dire dans l'attribution des portefeuilles aux ministres de leur communauté - ce que demande également le président de la République. Il a souligné les "positions claires" de ce dernier, son allié, en termes de "protection du Liban, de lutte contre la corruption et de construction de l'Etat" et y a vu "une nouvelle opportunité de renforcer la coopération entre le parti et le Hezbollah et de développer le document d'entente". Le parti aouniste affirme vouloir "améliorer" l'alliance signée avec le parti chiite le 6 février 2006, alliance aujourd'hui contestée par une partie de la rue chrétienne qui a soutenu le Courant patriotique libre, de plus en plus critique vis-à-vis des armes du parti affilié à l'Iran. 


Le Courant patriotique libre mené par le député Gebran Bassil a affirmé qu'il se réserve le droit d'accorder ou non sa confiance au gouvernement, une fois que celui-ci sera formé, et a salué le dernier discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans un communiqué publié au terme de sa réunion hebdomadaire."Nous saluons la reprise du dialogue entre le président de la République,...