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Nos Lecteurs ont la Parole

Un sentiment de dégoût

Comment continuer à croire en une justice au Liban ? Comment ne pas ressentir la révolte et le désespoir face à ces hommes et ces femmes qui crient leur colère et leur désespoir ? Comment ne plus lutter contre cette petite voix qui nous dit : prends l’avion et ne regarde plus jamais en arrière ? Comment ne pas ressentir une impuissance face à ces oreilles sourdes aux sangs d’innocents, aux cris de douleur des honnêtes gens qui ont tout perdu ? Ils sèment en nous le doute qu’un jour le soleil se lèvera sur ce pauvre Liban pris en otage. Ils ont démoli nos vies en réduisant nos ambitions à assurer notre pain quotidien. Jusqu’à quand le peuple acceptera la résignation sous prétexte qu’il a des soucis plus importants que le futur sombre qui se dessine pour son pays ? Sommes-nous vraiment conscients qu’on ne peut être roi que chez soi ? On accuse coup après coup : des assassinats, des dénis de vérité, une mainmise sur le labeur de toute une vie, un rapt de toute vie digne... Les pays n’ont gagné leur démocratie et ne se sont développés que lorsque le pouvoir judiciaire est devenu indépendant de toute influence politique. À quand une justice indépendante et juste au Liban ?


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Comment continuer à croire en une justice au Liban ? Comment ne pas ressentir la révolte et le désespoir face à ces hommes et ces femmes qui crient leur colère et leur désespoir ? Comment ne plus lutter contre cette petite voix qui nous dit : prends l’avion et ne regarde plus jamais en arrière ? Comment ne pas ressentir une impuissance face à ces oreilles sourdes aux sangs...

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