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Hariri évoque le souvenir du 14 mars 2005, "projet de patrie, de libération, de réconciliation"

Hariri évoque le souvenir du 14 mars 2005,

Le gigantesque rassemblement du 14 mars 2005 dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Haitham Mussawi/AFP

Le Premier ministre désigné et chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a évoqué dimanche le seizième anniversaire du 14 mars 2005, jour où des centaines de milliers de Libanais s'étaient rassemblés dans le centre-ville de Beyrouth, un mois jour pour jour après l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, pour réclamer la fin de la tutelle syrienne au Liban.

"Le 14 mars est un projet de patrie, de libération et de réconciliation, qui a marqué la conscience des Libanais par des scènes populaires, politiques et civilisées. Les changements régionaux et les politiques absurdes (...) ne pourront pas les effacer", a-t-il salué sur son compte Twitter.

Le leader sunnite a dans ce contexte évoqué le souvenir d'"un soulèvement exceptionnel dans l'histoire du Liban (...) qui a ouvert les portes de l'exil et des prisons, levé l'épée de la tutelle, et rétabli la considération pour l'unité nationale, la coexistence et la loyauté envers le Liban", affirmant que ce soulèvement était la conséquence du martyre de son père, l'ex-Premier ministre, Rafic Hariri et de ses compagnons. "Je rends hommage à tous ceux qui ont participé au mouvement du 14 mars et à son organisation, ainsi qu'au peuple libanais de toutes les régions, qui a enflammé le cœur de Beyrouth avec le pouls de la liberté, de la souveraineté, de l'indépendance", a-t-il encore tweeté.

Pour sa part, le leader des Kataëb, le député Samy Gemayel, a écrit sur Twitter que "le 14 mars, était le jour principal de notre lutte pour la souveraineté". "Seize ans après l'indépendance, en l'absence de reddition de comptes et avec le report des réformes, nous sommes retombés dans l'interdit", a écrit M. Gemayel. "En souvenir de Pierre, d'Antoine et en guise de promesse pour les générations futures, il n'y a pas de compromis possible en matière de souveraineté et de reddition de comptes. La première n'a pas de valeur sans la seconde et réciproquement", a-t-il encore tweeté, en hommage à son frère Pierre Gemayel, et l'ex-député Kataëb Antoine Ghanem, tous deux assassinés lors de la Révolution du Cèdre. 

Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a lui aussi évoqué, plus tôt dans la journée, la signification du 14 Mars dont l'idée, a-t-il souligné, est toujours de mise.

Le Liban a connu pendant des années un clivage entre le 14 Mars, coalitions de forces politiques souverainistes opposées au régime syrien, et le camp du 8 Mars, formé par le Hezbollah et ses alliés. Mais ces dernières années, ce clivage semblait obsolète, au vu des alliances politiques qui se sont nouées et de la baisse d'influence des partis qui composaient ces deux camps. Le pays connaît depuis le 17 octobre 2019 une révolte populaire qui appelle toute la classe politique au départ, en l'accusant de corruption et d'incompétence.

Le Premier ministre désigné et chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a évoqué dimanche le seizième anniversaire du 14 mars 2005, jour où des centaines de milliers de Libanais s'étaient rassemblés dans le centre-ville de Beyrouth, un mois jour pour jour après l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, pour réclamer la fin de la tutelle syrienne au Liban."Le 14 mars...