Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a célébré dimanche le 16e anniversaire du 14 mars 2005, jour où des centaines de milliers de Libanais s'étaient rassemblés dans le centre-ville de Beyrouth, un mois jour pour jour après l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, pour réclamer la fin de la tutelle syrienne au Liban.
"Le 14 Mars se maintiendra, jusqu'à atteindre son but", a écrit M. Geagea sur son compte Twitter. Le Liban a connu pendant des années un clivage entre le 14 Mars, coalitions de forces politiques souverainistes opposées au régime syrien, et le camp du 8 Mars, formé par le Hezbollah et ses alliés. Mais ces dernières années, ce clivage semblait obsolète, au vu des alliances politiques qui se sont nouées et de la baisse d'influence des partis qui composaient ces deux camps.
Le Liban connaît depuis le 17 octobre 2019 une révolte populaire qui appelle toute la classe politique au départ, en l'accusant de corruption et d'incompétence. Les FL de M. Geagea se revendiquent de l'opposition, alors que leurs détracteurs leur reprochent d'avoir fait partie du système politique durant de nombreuses années.
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