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Nos Lecteurs ont la Parole

L’amertume de l’amour

En ces temps houleux de notre existence, nous n’avons que l’amour pour nous sauver. Ah ! que c’est beau deux êtres qui s’aiment dans un méli-mélo d’histoires dramatiques ou pas. Quand on n’a que l’amour, comme disait Jean Ferrat, nous devons faire preuve de partage et d’unité.

Non ! Pas aujourd’hui ! Pas de sujets clichés ou à la mode ! Et puis, c’est bon! Les magasins ont rouvert, nous pouvons nous plonger dans un shopping effréné et, pour reprendre une célèbre expression arabe, aérer notre argent (s’il existe encore).

Bon, on parle d’amour.

Connaissez-vous Julia ?

Alors, je signale aux ignares de Julia que c’est une grande faille à votre culture. Ce n’est pas non plus assez pour constituer un drame psychologique irréparable. Ah ! Julia, c’est l’actuelle Sophia Loren, à la grande époque, de nos écrans. Coiffure sixties, lèvres pulpeuses, regard charmeur, elle a tous les accessoires pour faire fondre un homme, n’était-ce sa belle-mère acariâtre, vicieuse et méchante.

Julia est la star incontestée du feuilleton L’amertume de l’amour (Mararat el-hobb). Jubilatoire comme titre !

Nous reconnaissons aisément les changements de parti des uns et des autres au gré des passions et des intérêts, à la hauteur de la folie et de la démesure des réalisateurs ou de ceux qui tirent les ficelles de la trame existentielle. D’ailleurs, nous ne savons jamais vraiment qui tire les ficelles. Une chose est sûre : c’est l’héroïne qui en tire les conséquences qui sont, évidemment, malheureuses.

Cette Julia courageuse et téméraire face à une belle-mère violente, et toujours avec ce regard dur qui ferait pâlir de jalousie Kim Jung-un, garde quand même espoir en l’avenir. Ah ! qui de nous ne rêve pas de cet espoir et d’amour !

À côté de Julia, des histoires parallèles se nouent et se dénouent avec une telle facilité. Ne pas connaître les colères de Saniya et la démence pernicieuse de Ghafour est une pure perte. La relation femme-homme est mise en exergue par des agissements parallèles, externes à toute volonté morale. D’ailleurs, de quelle volonté s’agit-il ? En existe-t-il réellement une de faire avancer les évènements ?

La simplicité est de créer un problème à partir d’un autre ou là où il n’y en a pas. C’est un don du scénariste. Disons que c’est un don tout court. Même si la solution est tangible, il faut qu’elle soit – en elle-même – un pur défi pour l’avenir, à comprendre, un autre problème à résoudre. C’est pire que d’avoir la médaille Fields en mathématiques. Au moins, les scientifiques aboutissent à une solution. Pfizer, Astrazeneca, J&J et les autres ont réussi à trouver des vaccins. Dans l’amertume de l’amour, ce sont des remèdes pour inoculer de nouveaux maux. Elle n’est pas belle la vie ?

Et après, on parle d’amour !

Je vous convie donc à regarder avec frémissement ce feuilleton passionnant et qui met en haleine. N’hésitez pas à avoir des sueurs froides. À côté, Dracula, c’est de la gnognotte.

N’oubliez pas une chose : le programme qui vient juste avant…

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

En ces temps houleux de notre existence, nous n’avons que l’amour pour nous sauver. Ah ! que c’est beau deux êtres qui s’aiment dans un méli-mélo d’histoires dramatiques ou pas. Quand on n’a que l’amour, comme disait Jean Ferrat, nous devons faire preuve de partage et d’unité.
Non ! Pas aujourd’hui ! Pas de sujets clichés ou à la mode ! Et puis, c’est bon! Les magasins...

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