Courez, abreuvez-vous
Du sang de vos victimes ;
Courez, régalez-vous
De leur chair brûlée.
Ce n’est pas moi, c’est elle,
Dit-il au Dieu très haut ;
Il s’est retrouvé nu,
Vous le serez bientôt.
Pour ces enfants qui pleurent
Et ces mères esseulées,
Pour ces pères qui meurent
Et ce monde éploré,
J’irai cracher sur vos tombes.
Pour ces bras qui se tendent
Et ces mains qui se tordent.
Pour tous ces orphelins
Et tous ces noirs matins,
J’irai cracher sur vos tombes.
Ô vous qu’on disait grands,
Vous qu’on croyait puissants,
Vous n’êtes que pantins
Qui jouent aux plus malins.
Que tous ces morts-vivants,
Que ces milliers sans toit,
Que l’humanité entière
Aillent cracher sur vos tombes
Et que l’histoire le dise.
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.
Du sang de vos victimes ;
Courez, régalez-vous
De leur chair brûlée.Ce n’est pas moi, c’est elle,
Dit-il au Dieu très haut ;
Il s’est retrouvé nu,
Vous le serez bientôt.Pour ces enfants qui pleurent
Et ces mères esseulées,
Pour ces pères qui meurent
Et ce monde éploré,
J’irai cracher sur vos tombes.Pour ces bras qui se tendent
Et ces mains qui...
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