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Nos Lecteurs ont la Parole

Mandat du mal

On nous déchire à belles dents,

Nous bafoue et nous persécute.

Pauvre Liban ! Sois plus prudent !

Tes voisins ne sont que cupides !

Toujours nommé grand assassin,

Ce vieux dragon nous brûle encore.

Nos voisins convoitent l’essaim,

Battent dans le crime un record.

Ô peuple-essaim, ton miel était

L’alphabet devenu soleil.

Toi tu fêtais et reflétais

La gloire au monde et son réveil.

Liban, tiens bon, le feu s’éteint

Demain grâce à notre ferveur.

Liban ! Le pire que tu atteins

S’effacera par le Sauveur.

Entre le peuple et le pouvoir,

Se dresse le plus haut rempart.

Le manque importun de savoir

De nos politiciens s’empare.

La politique libanaise

Est sous la gérance étrangère.

Nous gémissons dans la fournaise

Du fanatisme qui nous gère.

L’égoïsme, un des plus grands vices,

Cède au mal la plus grande place.

Nos dirigeants sont au service

De leurs intérêts déguelasses.

Le confessionnalisme horrible

S’aggrave avec la corruption.

Politique et dettes terribles

Nous produisent la destruction.

Les politiciens sans qualités

Partageaient cet odieux pouvoir.

Gourmandise et rivalité,

Et rancune : c’est leur devoir.

Les dirigeants perdant le bon sens

Jouissent du soin du tuteur.

Tous lui doivent obéissance

Puisqu’il est leur instituteur !

Des hommes mineurs engloutissaient

Nos droits et offensaient les cieux.

Contre notre peuple, ils tissaient

Complots cruels et malicieux.

Au Liban, la prostitution

Dans la politique est prospère !

On souillait les institutions

Patronnées par maintes vipères !

Jésus, qui a vaincu la mort,

Fera de nous les grands vainqueurs.

Revenons à Lui à remords,

Car Il nous ouvre grand Son Cœur.

Impatiemment nous attendons,

Notre Cher Jésus, Ton retour.

Ô Saint Sauveur, nous te tendons

Nos mains, nos yeux, nos cœurs toujours.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

On nous déchire à belles dents,
Nous bafoue et nous persécute.
Pauvre Liban ! Sois plus prudent !
Tes voisins ne sont que cupides ! Toujours nommé grand assassin,
Ce vieux dragon nous brûle encore.
Nos voisins convoitent l’essaim,
Battent dans le crime un record.Ô peuple-essaim, ton miel était
L’alphabet devenu soleil.
Toi tu fêtais et reflétais
La gloire au monde et son...

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