Rechercher
Rechercher

Société

Ce qu’ont dit les députés...

Une douzaine de députés se sont fait vacciner hier au Parlement. L’Orient-Le Jour est entré en contact avec certains d’entre eux. D’autres n’ont pas répondu aux appels ou ont fait publier des communiqués :

Wehbé Katicha (Forces libanaises), né en 1943, a affirmé à notre journal qu’il s’était enregistré sur la plateforme officielle de vaccination. « Mais hier (lundi) soir, j’ai reçu un appel téléphonique de la part d’un fonctionnaire du Parlement, me faisant savoir que je pourrais être vacciné mardi à la Chambre », a-t-il confié, estimant que c’est le facteur âge qui aurait accéléré sa vaccination.

Nicolas Nahas (proche de Nagib Mikati), né en 1946 et qui a été contaminé par le coronavirus il y a quelques mois, a aussi indiqué que c’est un fonctionnaire du Parlement qui l’a convié à se rendre au siège de la Chambre pour être vacciné. « J’avais enregistré mon nom sur la plateforme. Puis la Chambre est entrée en contact avec le ministère de la Santé pour organiser le processus », a-t-il dit.

Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli (indépendant proche du 8 Mars), né en 1949, a révélé qu’il s’est enregistré sur la plateforme officielle. « Le secrétaire général du Parlement nous a appelés pour nous demander de venir nous faire vacciner, conformément à la catégorie d’âge à laquelle nous appartenons. » « Il ne s’agit donc pas d’une entorse à la procédure en vigueur », s’est-il défendu.

Abdel Rahim Mrad (indépendant prosyrien), né en 1942, a souligné d’emblée qu’il a 79 ans. « J’ai donc le droit d’être vacciné », a-t-il ajouté, dénonçant les attaques lancées contre les parlementaires visés par cette procédure.

Anis Nassar, également affilié aux FL et qui s’est fait administrer le vaccin, s’est dit « extrêmement désolé » dans un communiqué, rejetant toutefois une quelconque responsabilité de sa part. « Je me suis inscrit sur la plateforme le 29 janvier. J’ai reçu un appel du Parlement hier soir à 22h10 m’invitant à recevoir le vaccin le lendemain matin et c’est ce qui s’est passé. Je n’étais au courant d’aucune violation. Si c’est le cas, je m’excuse profondément bien que je ne sois pas responsable de ce qui s’est passé », s’est-il défendu.

Michel Moussa, membre du groupe parlementaire de Nabih Berry, né en 1949, a dit à l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) qu’il s’est fait vacciner il y a quelques jours en sa qualité de médecin et qu’il s’était inscrit auprès de l’ordre des médecins pour obtenir le vaccin.

Albert Mansour, député indépendant élu sur la liste du Hezbollah dans la Békaa, né en 1939, a affirmé avoir pris le vaccin le 20 février. « Je m’étais enregistré sur la plateforme et je me suis rendu samedi à l’hôpital Rafic Hariri où on m’a administré le vaccin. J’ai 82 ans. Je me suis rendu aujourd’hui (hier) au Parlement pour participer à la réunion des commissions parlementaires, mais on a cru que j’y étais pour me faire vacciner », a-t-il précisé dans un communiqué, tout en défendant la vaccination des parlementaires âgés.

Fayez Ghosn a démenti selon l’ANI faire partie des élus qui ont été vaccinés au Parlement. « J’ai été vacciné dans un hôpital il y a plusieurs jours », s’est-il contenté d’affirmer.

« Qui a donné l’ordre d’apporter les vaccins au Parlement et au palais présidentiel ? » se sont pour leur part étonnées les Forces libanaises, dans un communiqué. « Nous exigeons l’ouverture rapide d’une enquête transparente pour définir les responsabilités, car les députés contactés pour recevoir le vaccin s’étaient enregistrés légalement et officiellement sur la plateforme officielle et estimaient que leur tour était arrivé », s’est défendu le parti.


Une douzaine de députés se sont fait vacciner hier au Parlement. L’Orient-Le Jour est entré en contact avec certains d’entre eux. D’autres n’ont pas répondu aux appels ou ont fait publier des communiqués : Wehbé Katicha (Forces libanaises), né en 1943, a affirmé à notre journal qu’il s’était enregistré sur la plateforme officielle de vaccination. « Mais hier...

commentaires (3)

et voila, rebelote ! nous pauvres citoyens ne connaitrons jamais la verite. des confessions, des denegations, des excuses plates vraies et fausses, de fausses declarations en fausses declarations.

Gaby SIOUFI

12 h 04, le 24 février 2021

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • et voila, rebelote ! nous pauvres citoyens ne connaitrons jamais la verite. des confessions, des denegations, des excuses plates vraies et fausses, de fausses declarations en fausses declarations.

    Gaby SIOUFI

    12 h 04, le 24 février 2021

  • Que faisait le chef de l’état pendant ce cirque, il roupillait? On ne l’entend pas quand il s’agit de scandales qui touchent le prestige de l’état qui se répand dans le monde entier pour le prendre en exemple à ne jamais copier. Quelle mascarade que ce pouvoir pourri.

    Sissi zayyat

    10 h 48, le 24 février 2021

  • Dans le carnet de correspondances, ces mots d’excuses sont inacceptables. Circulez, vous êtes virez.

    Nadine Naccache

    07 h 54, le 24 février 2021

Retour en haut