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Dernières Infos - Explosions au port de Beyrouth

Les FL réitèrent leur appel à une enquête internationale

Les FL réitèrent leur appel à une enquête internationale

Le port de Beyrouth au lendemain de la double explosion qui l'a dévasté le 4 août 2020. Photo AFP

Les Forces libanaises (FL) ont demandé lundi à l'ONU de faire pression pour la formation d'un comité international d'enquête sur la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, pour que la vérité soit révélée et la justice rendue, une demande que soutiennent les FL depuis le lendemain de la tragédie du 4 août 2020.

Dans ce contexte, une délégation de députés du groupe dit "de la République forte" a été reçue par la vice-coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Najat Rochdi, à qui ils ont présenté une pétition. 

"Les Libanais ont le droit de connaître la vérité, les victimes de voir justice rendue et ceux touchés par l'explosion de recevoir une juste compensation", a estimé le député Georges Okaïs (affilié aux FL), lors d'une conférence de presse donnée à la sortie de cet entretien. "Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à la tragédie des familles des victimes !", s'est-il exclamé.

Se disant "prêt à recourir à toutes les méthodes pour révéler la vérité et faire advenir la justice", le député, qui est également magistrat, a souligné que la première de ces méthodes est de s'adresser à l'ONU et à la communauté internationale pour former un comité d'enquête qui mette les preuves rassemblées à disposition du secrétariat général de l'ONU et de la justice libanaise. "Recourir à l'ONU est un droit légal et constitutionnel. Ce n'est pas une violation de la souveraineté libanaise. Ce qui constitue une violation de la souveraineté est l'introduction du nitrate d'ammonium et son stockage dans le port sans autorisation ni surveillance", a-t-il ajouté. Il a encore dénoncé le fait que "la politique interfère avec l'Etat de droit et le système judiciaire". "Les Nations unies ont compris les craintes de la majorité des Libanais sur la neutralité de l'enquête locale et leurs doutes sur sa capacité à traduire les coupables", a affirmé M. Okaïs.

Le président de la Cour criminelle de Beyrouth, Tarek Bitar, a été nommé vendredi juge d’instruction dans l’affaire de l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth par la ministre sortante de la Justice, Marie-Claude Najm, avec l'approbation du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), après la mise à l'écart du juge Fadi Sawan. Ce dernier avait été dessaisi jeudi du dossier après que la chambre pénale près la Cour de cassation de Beyrouth a accepté le recours pour suspicion légitime présenté à son encontre par deux anciens ministres inculpés dans cette affaire, les députés Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil. La nomination de M. Bitar pour poursuivre les investigations est supposée calmer les parents des victimes et apaiser les doutes exprimés par plusieurs parties quant à une volonté réelle des autorités de mener à son terme une enquête qui ne fait que traîner en longueur, tandis qu’aucune indication n’a encore été donnée, par les canaux officiels, sur les circonstances qui ont provoqué le cataclysme du 4 août. 


Les Forces libanaises (FL) ont demandé lundi à l'ONU de faire pression pour la formation d'un comité international d'enquête sur la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, pour que la vérité soit révélée et la justice rendue, une demande que soutiennent les FL depuis le lendemain de la tragédie du 4 août 2020. Dans ce contexte, une délégation de députés du groupe dit "de...