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Société - Covid-19

Coup d’envoi demain de la campagne de vaccination nationale

Les premières doses du vaccin Pfizer/BioNTech sont attendues cet après-midi.

Coup d’envoi demain de la campagne de vaccination nationale

Le Liban entame demain sa campagne de vaccination très attendue contre le Covid-19. Joel Saget/AFP

Demain, le Liban donnera le coup d’envoi de sa campagne de vaccination contre le Covid-19, les premières doses du vaccin Pfizer/BioNTech étant attendues aujourd’hui. Le lancement aura lieu au Grand Sérail vers midi, avec au programme une allocution du Premier ministre sortant Hassane Diab à la suite de laquelle il recevra sa première dose du vaccin. Selon une source du ministère de la Santé, le chef de l’État, Michel Aoun, et le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, seront eux aussi inoculés demain.

Parallèlement, trois hôpitaux de Beyrouth qui comptent chacun un centre de vaccination accrédité par le ministère de la Santé organisent une cérémonie demain pour marquer le début de la campagne. Il s’agit de l’hôpital universitaire Rafic Hariri, du Centre médical universitaire – hôpital Saint-Georges et du Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC). Ce dernier prévoit une cérémonie à 10h30, au cours de laquelle « 120 personnes du corps soignant seront inoculées », explique Abir Katergi, responsable de la communication à l’AUBMC. « Ce sont les personnes qui sont en première ligne de lutte contre l’épidémie », poursuit-elle, assurant que « cela fait un mois que l’hôpital se prépare pour cette campagne de vaccination ». « L’équipe a été formée à la manipulation du vaccin, avance Mme Katergi. D’ailleurs, une équipe de Pfizer a visité l’hôpital pour s’assurer que tout se passera selon les normes exigées pour leur vaccin. » Les autres centres accrédités à travers le territoire rejoindront la campagne lundi.

Une vingtaine de centres

Le Liban doit recevoir aujourd’hui dans l’après-midi 28 000 doses du vaccin Pfizer/BioNTech. « Toutes les semaines, de petites quantités continueront à être acheminées, souligne Assem Araji, président de la commission parlementaire de la Santé. D’icià la fin du mois de mars, nous devrons avoir reçu 250 000 doses. Au début du mois prochain, nous devrons également commencer à recevoir les premières doses du vaccin AstraZeneca. »

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Ce premier lot de vaccins ne sera pas utilisé entièrement. « Vingt pour cent de la quantité doit être gardée de côté pour assurer la seconde dose aux personnes déjà inoculées, au cas où un délai dans la livraison des vaccins serait affiché, avance une source du ministère de la Santé. Cela s’appliquera à tous les lots qui seront reçus au cours de ce premier trimestre. »

Comme il est déjà connu, le personnel soignant en contact direct avec les patients du Covid-19 sera le premier à bénéficier de la vaccination. « Toutefois, nous allons inoculer en parallèle les personnes âgées de plus de 75 ans, d’autant que la mortalité due à la maladie continue d’être enregistrée parmi les patients du troisième âge », constate le Dr Araji. Il souligne que « près de cinquante centres de vaccination répartis sur l’ensemble du territoire ont été accrédités à ce jour, mais seuls une vingtaine seront opérationnels au début ». Les autres suivront progressivement.

Jusqu’à hier, les centres de vaccination n’avaient toujours pas reçu de listes des personnes éligibles à la vaccination durant cette première phase. Mohammad Haidar, conseiller du ministre sortant de la Santé, a affirmé dans ce cadre à la LBCI qu’une formation à l’utilisation de la plateforme de vaccination sera organisée aujourd’hui à l’intention du personnel dans ces centres. Quant aux personnes inscrites sur la plateforme et appartenant à ce premier groupe prioritaire, elles doivent recevoir à partir d’aujourd’hui un message les invitant à prendre rendez-vous dans l’un des centres accrédités. À l’heure d’aller sous presse près de 396 000 personnes s’étaient inscrites sur la plateforme, sans compter le personnel soignant.

Une ligne d’urgence

Sur le plan logistique, le ministère de la Santé a annoncé hier qu’une ligne d’urgence, le 1214, était mise à la disposition de toute personne souhaitant se renseigner sur le vaccin, accéder à la plateforme d’inscription ou faire état d’effets secondaires éventuels après inoculation.

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Par ailleurs, et pour garantir la transparence du processus vaccinal, il a été convenu hier lors d’une réunion avec des représentants de la Banque mondiale et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge que cette dernière sera chargée de superviser la campagne depuis l’arrivée des vaccins, jusqu’à l’inoculation des individus, en passant par la chaîne de froid et la distribution des doses.

La campagne de vaccination est très attendue alors que le Liban a encore enregistré hier 49 décès et 2 934 nouveaux cas de Covid-19, avec un taux de contamination de 20 % par rapport au nombre de tests effectués au cours des deux dernières semaines. Au total, 334 086 personnes ont contracté le virus depuis février 2020, au nombre desquelles 3 915 sont décédées et 228 021 guéries. Parmi les cas toujours actifs, 2 302 personnes sont hospitalisées, dont 935 en soins intensifs.

Demain, le Liban donnera le coup d’envoi de sa campagne de vaccination contre le Covid-19, les premières doses du vaccin Pfizer/BioNTech étant attendues aujourd’hui. Le lancement aura lieu au Grand Sérail vers midi, avec au programme une allocution du Premier ministre sortant Hassane Diab à la suite de laquelle il recevra sa première dose du vaccin. Selon une source du ministère de la...

commentaires (4)

228000 guéris il serait plus judicieux de dire que ces personnes sont sorties d affaire à la phase aiguë de leur maladie Malheureusement ils ne sont pas pour autant gueries et peuvent faire un syndrome post COVID Dr fais labaki

fadi labaki

15 h 13, le 13 février 2021

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Commentaires (4)

  • 228000 guéris il serait plus judicieux de dire que ces personnes sont sorties d affaire à la phase aiguë de leur maladie Malheureusement ils ne sont pas pour autant gueries et peuvent faire un syndrome post COVID Dr fais labaki

    fadi labaki

    15 h 13, le 13 février 2021

  • Pour Aoun et Berry, je comprends. Ils ont passé l’âge et tombent donc dans la catégorie des vieillards. Mais Hassane Diab? D’abord il est démissionnaire, et puis il a mon âge, et je suis cardiaque. Alors pourquoi lui et pas moi?

    Gros Gnon

    14 h 24, le 13 février 2021

  • Pourquoi Diab devrait il se faire vacciner avant un citoyen âgé et vulnérable? Se croit indispensable et irremplaçable pour le pays? Aucun des citoyens et quelque soit son rang ne représentant pas des critères instaurés pour se faire vacciner ne devrait bénéficier avant les autres citoyens vulnérables.

    Sissi zayyat

    13 h 34, le 13 février 2021

  • et voila c ést reparti de plus belle ,au lieu de commencer la vaccination par le personnel soignant ,cest ali baba et ses comparses qui profitent en premier

    Jimmy Barakat

    07 h 42, le 13 février 2021

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