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Nos Lecteurs ont la Parole

Quoi de neuf, docteur ?

Plus de corona ! Nous en avons assez ! Nous l’avons à toutes les sauces, de quoi faire un bon pot au feu de vaccins et de symptômes. Dès le premier coup de froid, l’hypocondrie et la panique s’emparent de nos corps embrasés, et les analyses grandiloquentes des médecins en herbe commencent avec des comparatifs très poussés entre la famille, les amis et tous ceux qui ont eu le bonheur de vivre la période décadente des fêtes et dont nous continuons à subir les répercussions.

Ce n’est pas grave ! Restons zen! Le vaccin arrivera et nous allons continuer à survivre. Il ne s’agit pas de minimiser les effets de la pandémie. Loin de là ! Les images sont poignantes et les vérités sont cruelles, souvent difficiles à admettre. Les traitements diffèrent. Les corps y répondent et d’autres s’y refusent. Je tiens quand même à rendre hommage au corps médical et infirmier grâce auxquels certains ont pu être sauvés.

Quoi de neuf, docteur ?

Rien ! Nada de nada ! Et pour cause… La situation est quasiment la même tous les jours. Si elle n’empire pas, elle stagne. Ne dramatisons pas ! Nous l’avons assez fait.

Et puis, imaginons l’après ! C’est difficile. Rien n’est irrémédiable. On se dira que c’était une mauvaise passe et nous continuerons à vivre. Car telle est notre force. Ne jamais baisser les bras a été depuis toujours notre credo, notre atout majeur face aux vicissitudes qui nous entourent.

Et puis, bon ! La loi sur l’autorisation des vaccins a été votée. Nous pouvons être heureux malgré le retard. Rien n’est perdu ! L’avenir s’annonce verdoyant. Enfin, le lointain avenir…

Personnellement, j’y crois. À tous les niveaux, nous arriverons à une solution. Inutile de demander quand. La solution est en nous. Après, il faut essayer de garder la tête froide. Nous sommes tous dans le même bain. Car la vie est belle et vaut la peine d’être vécue. Éloignez ce fameux « mais » qui gâche tout. Nous vivons et ça s’arrête là. Nous pouvons nous serrer les coudes et faire attention un peu plus pour éloigner le spectre du virus. Ce n’est pas difficile. Tout se fait lorsqu’on y croit, et surtout quand on se donne les moyens psychologiques, la force morale et la volonté pour y arriver.

Pensez juste que nous y arriverons ! Surtout qu’intérieurement, nous le voulons. Le désespoir ne mène à rien. Dites-vous, simplement, qu’il y a des femmes et des hommes qui luttent pour nous avec beaucoup d’abnégation et de courage, et que nous leur devons une fière chandelle. Au-delà de l’espoir qu’ils nous donnent, notre flamme ne doit pas s’éteindre et le brasier de notre cœur doit continuer à être attisé encore et toujours. Nous méritons de continuer à voir un Liban meilleur et nous nous en sortirons.

Un jour, nous montrerons au monde que nous avons vécu. Ils verront et tomberont de haut, de très haut…

Il suffit simplement d’y croire.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Plus de corona ! Nous en avons assez ! Nous l’avons à toutes les sauces, de quoi faire un bon pot au feu de vaccins et de symptômes. Dès le premier coup de froid, l’hypocondrie et la panique s’emparent de nos corps embrasés, et les analyses grandiloquentes des médecins en herbe commencent avec des comparatifs très poussés entre la famille, les amis et tous ceux qui ont eu le bonheur...

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