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Politique - Libertés

Après sa comparution, Radwan Mortada libéré sous caution d’élection de domicile

Après sa comparution, Radwan Mortada libéré sous caution d’élection de domicile

Le journaliste d’« al-Akhbar », Radwan Mortada. Photo issue de son compte Facebook

Radwan Mortada, journaliste au quotidien al-Akhbar (proche du Hezbollah), a comparu hier devant le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, pour « outrage à l’institution militaire » et a ensuite été libéré sous caution d’élection de domicile. Sa comparution fait suite à une plainte déposée contre lui par le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun.

L’audience devant le juge Oueidate a eu lieu deux jours après que l’armée eut tenté d’arrêter M. Mortada, alors qu’il se trouvait au siège de la chaîne al-Jadeed. Après le déploiement des services de renseignements militaires autour du siège de la chaîne, le procureur général avait demandé que toutes les procédures en cours contre le journaliste soient suspendues et a réclamé que le dossier lui soit transféré.

« Trajectoire correcte »

« L’affaire a repris une trajectoire correcte », a déclaré M. Mortada à la presse à sa sortie du tribunal, après avoir été entendu par le juge Oueidate. Il a souligné qu’en tant que journaliste, il n’acceptait d’être entendu « que devant la justice et non devant un appareil sécuritaire », en référence à sa demande de comparution qui avait été émise la semaine dernière par les services de renseignements de l’armée.

Son avocat Mazen Hoteit a annoncé que ce dossier allait être transféré devant la cour d’appel de Beyrouth, avant d’être envoyé devant le tribunal des imprimés, compétent dans toutes les affaires concernant des journalistes.

Radwan Mortada avait mis en avant lors d’une intervention télévisée la responsabilité du commandement de l’armée dans le stockage au port de Beyrouth des 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium dont l’explosion, le 4 août 2020, avait détruit plusieurs quartiers de la capitale. Ces propos ont été considérés par l’armée libanaise comme un « outrage ».

Radwan Mortada, journaliste au quotidien al-Akhbar (proche du Hezbollah), a comparu hier devant le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, pour « outrage à l’institution militaire » et a ensuite été libéré sous caution d’élection de domicile. Sa comparution fait suite à une plainte déposée contre lui par le commandant en chef de l’armée, le...

commentaires (1)

Outrage??? Ce qui est OUTRAGEANT au liban... est qu’on muselle la parole, les avis libres au nom de l’outrage.... outrage au président, outrage à l’armée, outrage au ministère, outrage aux PERSONNES religieuses ( qui sont des humains et ils ne sont PAS LA religion)... outrage à tout pour empêcher les gens de parler ou qu’ils prennent peur avant de dire VRAIMENT ce qu’ils pensent de cette m...de mentalité de classe politique et décide de la parole et liberté d’expression. Des ex boys à tout faire, des voyous, des chefs de gangs sans éducation devenus grands responsables décideurs de ce que doivent dire ou non , les libanais .

LE FRANCOPHONE

09 h 33, le 19 janvier 2021

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Commentaires (1)

  • Outrage??? Ce qui est OUTRAGEANT au liban... est qu’on muselle la parole, les avis libres au nom de l’outrage.... outrage au président, outrage à l’armée, outrage au ministère, outrage aux PERSONNES religieuses ( qui sont des humains et ils ne sont PAS LA religion)... outrage à tout pour empêcher les gens de parler ou qu’ils prennent peur avant de dire VRAIMENT ce qu’ils pensent de cette m...de mentalité de classe politique et décide de la parole et liberté d’expression. Des ex boys à tout faire, des voyous, des chefs de gangs sans éducation devenus grands responsables décideurs de ce que doivent dire ou non , les libanais .

    LE FRANCOPHONE

    09 h 33, le 19 janvier 2021

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