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La Commission nationale des droits de l'homme appelle le Liban à respecter ses engagements internationaux

La Commission nationale des droits de l'homme appelle le Liban à respecter ses engagements internationaux

Des détenus dans la cour de la prison de Roumié, au Liban. Photo d'archives AFP

La Commission libanaise des droits de l’homme a exhorté lundi les autorités libanaises à respecter leurs engagements internationaux en termes de droits humains, notamment en ce qui concerne la torture, alors que des faits de torture sont régulièrement documentés par des ONG. Cela, malgré la ratification par Beyrouth de la Convention internationale contre la torture, en 2000. 

"Le moment est venu pour les autorités libanaises de respecter la mise en œuvre de leurs engagements internationaux contraignants liés aux droits de l'Homme, en particulier l'activation des travaux de la Commission des droits de l'homme et du mécanisme national de prévention contre la torture", a affirmé la Commission dans un communiqué.

Le Liban a adopté en 2017 une loi anti-torture – selon laquelle la torture est considérée un crime, conformément à la Convention internationale ratifiée en 2000 – mais les ONG continuent régulièrement à relever des faits de ce genre, estimant que les autorités n'enquêtaient pas sérieusement sur les affaires impliquant les services de sécurité. Une institution a été mise sur pied pour enquêter sur les affaires liées à des violations des droits humains, mais le gouvernement ne lui a toujours pas alloué de budget.

La Commission a dans ce cadre déploré que le gouvernement libanais n'ait "pas démontré une réelle volonté" de mettre en place cet organe, regrettant "l'absence de recrutement efficace et indépendant et de financement adéquat". Elle a rappelé que le Liban est appelé à comparaitre lundi prochain devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève pour une révision périodique de ses engagements, menée tous les quatre ans, appelant à ce que cette échéance serve d'"opportunité" pour que l'Etat libanais respecte ses obligations à cet égard.

Dans un rapport accablant publié fin novembre, l’ONG Amnesty international avait dénoncé l'échec "honteux" des autorités libanaises à appliquer la loi contre la torture adoptée en 2017, appelant à offrir "un véritable remède aux survivants de la torture en conduisant des enquêtes rapides, sérieuses et indépendantes et en amenant les responsables devant la justice".

La Commission libanaise des droits de l’homme a exhorté lundi les autorités libanaises à respecter leurs engagements internationaux en termes de droits humains, notamment en ce qui concerne la torture, alors que des faits de torture sont régulièrement documentés par des ONG. Cela, malgré la ratification par Beyrouth de la Convention internationale contre la torture, en 2000.  "Le...