Vingt-trois décès et 3.095 nouveaux cas en 24 heures

Le Liban, qui se prépare à un renforcement de son confinement généralisé, a enregistré 3.095 nouveaux cas de Covid-19 et 23 décès au cours des dernières 24h. Ces chiffres portent le taux de contamination par rapport au nombre de tests effectués pour les deux dernières semaines à 16,2%. Ils font grimper à 222.391 le nombre cumulé des contaminations depuis la détection du premier cas du virus dans le pays en février 2020, au nombre desquelles 1.629 décès et 143.616 guérisons. Parmi les cas toujours actifs, 1.549 personnes sont hospitalisées, dont 585 en soins intensifs. Cela équivaut à 89 hospitalisations de plus en 24h, et 26 admissions supplémentaires en soins intensifs.

Alors que le nombre de contaminations, d'hospitalisations et de décès continue d'augmenter dramatiquement depuis le début de l'année, les autorités avaient décidé d'un nouveau confinement du pays, qui est entré en vigueur la semaine dernière. Toutefois, cette mesure a été critiquée par les experts, qui déplorent notamment le grand nombre d'exceptions accordées. Dans ce cadre, et face aux appels lancés au cours du week-end pour un durcissement du bouclage, le Conseil supérieur de défense a décidé de renforcer, à partir de jeudi prochain jusqu'au lundi 25 janvier, le confinement déjà en vigueur, en ordonnant la fermeture de nombreux secteurs qui étaient, jusqu'à présent, exemptés du bouclage. Il a également déclaré l'état d'urgence sanitaire. Dans le cadre de ces mesures renforcées, les citoyens ne pourront sortir de chez eux que pour se rendre à la pharmacie et la boulangerie. L'aéroport de Beyrouth ne fermera pas ses portes mais des mesures renforcées seront appliquées pour les passagers en provenance du Caire, de Bagdad, d'Istanbul, d'Addis Abeba et d'Adana.

Par ailleurs, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, Mohammad Karaké, a publié lundi une circulaire dans laquelle il demande aux hôpitaux publics de tarifer le test PCR pour le dépistage du virus à 100.000 livres libanaises, au lieu de 150.000, comme c'était initialement le cas. Cette réduction du prix du test PCR avait été annoncée le 1er janvier par le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan.