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Nos Lecteurs ont la Parole

Coronisons-nous !

Et voilà ! Et voilà ! Ça devait arriver. Maintenant, je peux, modestement et à mon humble niveau, dire qu’on ne sent la morsure de la vipère qu’une fois qu’on a le poison dans le sang.

Ne dramatisons pas. La vie est belle.

Dieu Merci ! Nous avons pu veiller à Noël, au Nouvel An, à la Saint-Nicolas, à la Saint-Patrick, aux rois mages, à la Galilée et dans neuf mois on aura les nouveau-nés de la maladie. Hourra pour l’heureux évènement et tant pis si les parents auront crevé entre-temps.

Mais non, mais non ! Tout va très bien. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Pas de masques, pas de distanciation et c’est la bamboula partout. D’ailleurs, Philippe Lavil chantait très bien que nous tapons sur des bambous. Sauf que les bambous, c’est souvent creux de l’intérieur comme la tête de nos noctambules endurcis. Alors, du coup, on entre dans le moule. Nous n’en sommes plus à quelques dizaines de milliers de cas en plus. Et paf ! On se plaint d’attendre notre tour des heures pour des tests à des prix défiant toute concurrence.

Mobilisons-nous contre ce fléau mondial de manière à prendre des précautions encore et toujours. Il nous en coûtera beaucoup de faire des sacrifices tant au point de vue familial qu’amical et même professionnel. Mais c’est pour votre bien et celui de vos pairs.

Arrêtons le manque de maturité et agissons sainement. Chaque particule d’air que vous respirez, chaque produit que vous tenez dans les supermarchés peut être une source potentielle de microbe. Ce n’est plus une question de bal masqué ou de gants mais de bien-être pour être sauvés. Ne pas s’attendre à un vaccin miracle ! Le miracle c’est à vous de le produire. Ce ne sera ni Dieu et encore moins tous ses saints mais bien une prise de conscience collective et un éveil face à une réalité que certains s’obstinent à nier tant et si bien qu’ils ont fini bloqués aux urgences ou confinés, malgré eux, dans leur chambre.

Et dire qu’on disait que la vie était belle au Liban. Je ne blâme personne. Se mobiliser est essentiel ces trois semaines déjà. Nous sommes loin d’être sortis de l’auberge et si nous voulons éviter un nouveau confinement, le courage et l’abnégation seront de rigueur pour tout le monde. Les gens ont commencé à réagir après Noël avec le pic des 3 500 cas. Quelques jours auparavant, personne ne portait des masques à Hamra. Et cette région, apparemment sensible, n’est qu’un léger exemple représentatif du pays. Je n’ose pas imaginer les autres grandes villes comme Saïda ou Tripoli.

Mobilisez-vous. Je vous en prie.

Nous sommes le dernier rempart contre cette pandémie. C’est nous la force contre le virus. Le vaccin ne servira à rien si vous ne prenez pas les devants, sinon… Il faudra continuer à s’enfoncer et à se coroniser.

Bonne chance à tous.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Et voilà ! Et voilà ! Ça devait arriver. Maintenant, je peux, modestement et à mon humble niveau, dire qu’on ne sent la morsure de la vipère qu’une fois qu’on a le poison dans le sang.Ne dramatisons pas. La vie est belle.Dieu Merci ! Nous avons pu veiller à Noël, au Nouvel An, à la Saint-Nicolas, à la Saint-Patrick, aux rois mages, à la Galilée et dans neuf mois on aura les...

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