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Dernières Infos - Dollar étudiant

La justice oblige la Fransabank à autoriser un transfert de 4.000 dollars d'un client à un proche en Biélorussie

La justice oblige la Fransabank à autoriser un transfert de 4.000 dollars d'un client à un proche en Biélorussie

Un agent de change tenant en main des dollars américains. Photo d'illustration Joseph Eid/AFP

La justice libanaise a ordonné à une agence de la Fransabank à Nabatiyé (Sud) à permettre à l'un de ses clients de transférer 4.000 dollars à son petit-fils qui poursuit ses études en Biélorussie, dans un contexte de crise économique et financière qui a poussé les banques à mettre en place des restrictions aussi drastiques qu'illégales.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), le juge des référés de Nabatiyé, Ahmad Mezher, a menacé l'établissement d'une amende de 30 millions de livres libanaises par jour de retard.

Des proches d'étudiants établis à l'étranger manifestent régulièrement pour obtenir l'application de la loi 193, adoptée par le Parlement le 16 octobre dernier, alors que les Libanais pâtissent depuis plus d'un an de restrictions bancaires drastiques et que le dollar s'échange ces derniers jours sur le marché noir à plus de 8.000 LL. Cette loi permet le transfert à l'étranger d'un montant annuel de 10.000 dollars sur base du taux officiel maintenu 1.515 LL à tout étudiant inscrit dans une université étrangère pour l’année 2020-2021. Depuis son adoption, la Banque du Liban planche sur un "mécanisme central" pour ce texte afin d’éviter les fraudes, mais les parents accusent le gouverneur Riad Salamé d'atermoyer. Mi-novembre, la BDL avait enjoint aux banques d’appliquer la circulaire principale n° 153 sur le "dollar étudiant".

La justice libanaise a ordonné à une agence de la Fransabank à Nabatiyé (Sud) à permettre à l'un de ses clients de transférer 4.000 dollars à son petit-fils qui poursuit ses études en Biélorussie, dans un contexte de crise économique et financière qui a poussé les banques à mettre en place des restrictions aussi drastiques qu'illégales.Selon l'Agence nationale d'information (Ani,...