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Les États-Unis saluent une décision de la Lettonie de classer le Hezbollah comme terroriste

Les États-Unis saluent une décision de la Lettonie de classer le Hezbollah comme terroriste

Une parade de combattants du Hezbollah dans la banlieue-sud de Beyrouth, en mai 2019. Archives AFP

Les États-Unis ont exprimé lundi leur satisfaction après une décision de la Lettonie de classer le Hezbollah dans ses deux branches, militaire et politique, comme une organisation terroriste, dans la lignée d'une dizaine d'autres pays dans le monde.

"Les États-Unis saluent l'annonce du gouvernement letton de considérer tout le Hezbollah comme une organisation terroriste", a déclaré dans un communiqué le département d'État américain. "La Lettonie soutient la mise en place de sanctions américaines contre le Hezbollah et elle est prête à mettre en œuvre des interdictions de voyager pour les individus liés au Hezbollah", a ajouté la diplomatie américaine. "Les annonces faites par des pays en Europe, en Amérique latine et dans d'autres régions concernant des actions contre cette organisation terroriste envoient un message ferme au Hezbollah et à ses soutiens en Iran. Un nouveau jour approche. Ce jour-là, les membres du Hezbollah ne pourront plus opérer sur le sol européen et l'Union européenne suivra cette voie, en réfutant la fausse distinction entre les soi-disant branches militaire et politique du Hezbollah", a poursuivi le département d'État.

"Les États-Unis se tiendront aux côtés de toutes les nations qui refusent que les terroristes soutenus par l'Iran opèrent sur leur sol", a twitté pour sa part le porte-parole du département d'État, Cale Brown.

Une dizaine de pays, avec à leur tête les États-Unis, considèrent le Hezbollah comme un groupe terroriste. Fin octobre, le Guatemala et la République tchèque se sont ajoutés à cette liste. Récemment, plusieurs pays européens ont durci leur approche en classant tout le parti comme groupe terroriste. C'est le cas du Royaume-Uni et de l'Allemagne notamment. L'Union européenne, quant à elle, distingue entre la branche politique et la branche militaire du parti chiite qu'elle considère comme terroriste.

Le parti chiite, créé en 1982 avec le soutien de l'Iran dans le cadre de la lutte contre l'occupation israélienne du Liban, a accru son influence dans ce pays, où il est le seul à avoir conservé ses armes. Il mène des opérations dans la région, notamment en Syrie en soutien au régime de Bachar el-Assad.

Le 22 octobre, le Trésor américain avait sanctionné deux hauts responsables du Hezbollah, Nabil Kaouk et Hassan Baghdadi. Le même mois, Washington avait annoncé des sanctions visant en particulier deux sociétés basées au Liban et un individu pour leurs liens avec le parti pro-iranien. Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control – OFAC), avait indiqué que les compagnies Arch Consulting et Meamar Construction, étaient visées parce qu'elles sont "détenues, contrôlées ou dirigées par le Hezbollah". 

Washington a également sanctionné récemment des responsables politiques actuels et anciens, alliés du parti chiite. Ces sanctions visent le chef du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, ainsi que les anciens ministres libanais des Travaux publics, Youssef Fenianos, et des Finances, Ali Hassan Khalil.

Les États-Unis ont exprimé lundi leur satisfaction après une décision de la Lettonie de classer le Hezbollah dans ses deux branches, militaire et politique, comme une organisation terroriste, dans la lignée d'une dizaine d'autres pays dans le monde. "Les États-Unis saluent l'annonce du gouvernement letton de considérer tout le Hezbollah comme une organisation terroriste", a déclaré...