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Monde - Éthiopie

Les leaders tigréens « prêts à mourir » après l’ultimatum d’Abiy Ahmed

Le président de la région dissidente du Tigré (Nord) a déclaré hier que son peuple était « prêt à mourir », au lendemain de l’ultimatum lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed accordant 72 heures aux dirigeants tigréens pour se rendre. Près de trois semaines après le début de cette opération militaire visant à restaurer son autorité, Addis-Abeba projette prochainement d’« encercler avec des chars » Mekele, capitale du Tigré et siège du gouvernement local du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), comme a prévenu l’armée samedi. Il y a dix jours, M. Abiy avait lancé un premier ultimatum aux soldats tigréens, les appelant à faire défection au profit de l’armée fédérale. Quelques jours plus tard, il avait annoncé que l’intervention entrait dans sa « phase finale ». « Combien de fois (Abiy Ahmed) a-t-il dit trois jours ?

Il ne comprend pas qui nous sommes. Nous sommes un peuple de principes et prêt à mourir pour défendre notre droit à administrer notre région », a réagi le président du Tigré et chef du TPLF, Debretsion Gebremichael.


Le président de la région dissidente du Tigré (Nord) a déclaré hier que son peuple était « prêt à mourir », au lendemain de l’ultimatum lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed accordant 72 heures aux dirigeants tigréens pour se rendre. Près de trois semaines après le début de cette opération militaire visant à restaurer son autorité, Addis-Abeba projette...

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