Une cigale dansait tout l’été
La farandole et le tango avec agilité
Reçut de l’Oncle Sam une fessée
Pour avoir vers la Perse chaviré
Il essayait Sarkozy singer
Croyant par son mentor protégé
Mais une sortie de Trump l’a écroué
Dans la tour de Pise, vers le bas penchée
Il a été accusé de vol : ses biens confisqués
Il croyait le funambule longtemps jouer
Un vent de l’Ouest par terre l’a jeté
Trouva refuge à Laqlouq gelé
Il a emprunté les ailes de l’oiseau Icare
Croyant que le soleil est sans rempart
S’en approcha en orgueilleux vantard
Le réduisit en cendre de papiers buvards
Narcisse, dieu de l’Olympe, est très beau
Vit son visage dans une flaque d’eau
Ébloui par son charme et sa belle peau
Fut pris de vertiges et sombra dans un seau
À Covid-19 il a, par miracle, échappé
Mais l’Oncle Sam ne lui a jamais pardonné
Ses visées vers Bachar en criminel « canonisé »
Et par Lucifer en « sanguinaire boucher »
Entre les bras de son Maître il s’est jeté
A pleurniché, pleuré et sangloté
Par un sac de bonbons fut consolé
Essuya ses larmes et bien couché
La grenouille a bu et bu et a gonflé
Pour devenir un taureau entier
Notre cigale a crié, crié et fut remarquée
Mais une gifle de Trump l’a terrassée
De Hariri il exige des chrétiens les postes
Pour montrer aux étrangers sa main forte
Qu’il peut appuyer sur la gâchette
Aidé de « l’index » de sa vedette
Notre fourmi est avare mais honnête
Refuse à la cigale connue pour ses défaites
De lui venir en aide quand elle perd la tête
En fonçant sur la Perse en brouette
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