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Nos Lecteurs ont la Parole

La prochaine visite de Macron

« Aidez-nous à vous aider. » C’est comme cela que le chef du Quai d’Orsay s’est exprimé en s’adressant à la classe politique du Liban. Leur réponse commune s’est traduite par une double explosion du port de Beyrouth (au moins ils se sont mis d’accord sur le fait de négliger cette responsabilité et de s’accuser les uns les autres). Le président français a choisi de venir une première fois en personne, et a donné aux politiques un délai allant jusqu’à sa seconde visite. Cette dernière est intervenue sans aucune réponse au niveau des demandes de réformes.

Le président Macron a manifesté se frustration sur ce plan, mais a décidé de ne pas abandonner ce petit pays de la Méditerranée, prolongeant ainsi la période accordée. Mais rien ne change, ils sont tous innocents, ils veulent tous former un gouvernement de réforme, mais ce gouvernement n’est pas pour bientôt. Cette attitude de lâcheté et de mépris est peut-être une première aux yeux du locataire de l’Élysée, qui organise une conférence de presse où il change de ton mais refuse encore d’abandonner l’initiative de sauvetage.

Un mois plus tard, la situation n’a toujours pas évolué. Les Libanais eux-mêmes ne comprennent rien, le reste du monde encore moins, mais on ne lâche toujours pas, et le président Macron envoie un représentant au pays du Cèdre qui rencontre la classe politique. En espérant que cette visite soit celle qui fera réagir les responsables et change le cap du Liban vers la prospérité. Peut-être Emmanuel Macron pourrait alors, lors de son prochain voyage au Liban, aller aux Cèdres, à Qannoubine, à Batroun ou Jbeil, ou aussi visiter les anciens souks de Jounieh et Gemmayzé, ou encore faire du ski sur les belles pentes de Faraya, sans se soucier de sermonner un clan d’héritiers politiques dont le plus jeune est bien plus âgé que lui.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

« Aidez-nous à vous aider. » C’est comme cela que le chef du Quai d’Orsay s’est exprimé en s’adressant à la classe politique du Liban. Leur réponse commune s’est traduite par une double explosion du port de Beyrouth (au moins ils se sont mis d’accord sur le fait de négliger cette responsabilité et de s’accuser les uns les autres). Le président français a choisi...

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