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Jreissati et Kanaan démentent tout transfert vers l'étranger

Jreissati et Kanaan démentent tout transfert vers l'étranger

L'ancien ministre libanais de la Justice, Salim Jreissati. Photo Ani

Salim Jreissati, ancien ministre et conseiller du président Michel Aoun, et le député aouniste Ibrahim Kanaan ont dénoncé dimanche la falsification de documents circulant sur les réseaux sociaux selon lesquels ils auraient transféré de grosses sommes d'argent, en dollars, vers des banques étrangères, alors que les déposants libanais subissent depuis plus d'un an des restrictions bancaires unilatérales et illégales.

Dans un communiqué, M. Jreissati a dénoncé une "campagne programmée contre les ministres et députés" aounistes. "Les documents bancaires faisant état de transferts de fonds vers l'étranger sont falsifiés", a-t-il ajouté, soulignant qu'il avait informé le bureau de lutte contre la cybercriminalité des Forces de sécurité intérieure "afin que les personnes impliquées" dans cette falsification soient identifiées. Il a souligné n'avoir aucun compte ouvert dans les banques mentionnées et n'avoir par conséquent effectué aucun transfert vers des institutions à l'étranger. 

De son côté, M. Kanaan a souligné que "les falsifications semblent être à la mode", affirmant n'avoir aucun compte dans les banques mentionnées sur les documents. Le député a annoncé qu'il allait porter plainte contre toute personne ayant falsifié ces documents et les ayant partagés. 

Depuis plus d'un an, les banques libanaises empêchent tout transfert vers l'étranger et imposent des restrictions draconiennes sur les transactions en devises étrangères, alors que la loi sur le contrôle des capitaux est à l'étude depuis des mois par les commissions parlementaires. 

Salim Jreissati, ancien ministre et conseiller du président Michel Aoun, et le député aouniste Ibrahim Kanaan ont dénoncé dimanche la falsification de documents circulant sur les réseaux sociaux selon lesquels ils auraient transféré de grosses sommes d'argent, en dollars, vers des banques étrangères, alors que les déposants libanais subissent depuis plus d'un an des restrictions...