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Nos Lecteurs ont la Parole

1915... Plus jamais

Artsakh…

Mon cœur hurle de douleur et de rage. Il pleure comme pleurent les mères anéanties de tes jeunes soldats. Des héros qui, dans la fleur de l’âge, combattent corps et âme avec prouesse et dévouement. Ils sont là en première ligne, ils se battent sans relâche. Ils connaissent les responsabilités qui leur incombent ; ils sont l’espoir d’un peuple meurtri, les garants d’un patrimoine millénaire, les gardiens invulnérables d’une patrie, la promesse d’une aube meilleure.

Les héros de mon peuple vont à la guerre le sourire aux lèvres, armés d’amour, d’espoir et de foi. Ils avancent au rythme de chants patriotiques. Leur voix fait trembler l’ennemi féroce, leur ombre fait frémir les barbares cachés dans les tranchées, armés jusqu’aux dents. Mon peuple soutient ses hommes, vaillants et imbattables.

Et voilà qu’avec les premiers éclats d’obus, toute la diaspora arménienne se tient en alerte. Soudain, une chaîne humaine se forme. Dans les quatre coins du monde, les Arméniens répondent présent à l’appel de la nation. Une voix interne les anime, une voix qui s’amplifie et qui les unit, cette voix qui hurle : « Plus jamais ! Plus jamais… »

Ennemis lâches et barbares, vous voulez brûler nos terres, détruire nos églises, rayer notre pays de la carte ! Vous n’y arriverez jamais. Savez-vous pourquoi ? Parce que l’amour que porte mon peuple pour sa terre est incomparable, inégalable. Car nos héros défendront ce bout de paradis jusqu’à la dernière goutte de sang, même avec leurs corps criblés de balles. Ils ne tomberont pas, ils ont derrière eux un million et demi de martyrs, de saints qui les protègent.

Et vous, grandes puissances du monde, pourquoi restez-vous silencieuses devant tous ces crimes contre l’humanité ? De qui, de quoi avez-vous peur ? Vous avez peur d’aller à l’encontre de vos intérêts ? Votre feinte ne passera pas ! Vous vous efforcez de vous boucher les oreilles, mais la voix, cette voix qui nous anime, nous les Arméniens, finira par vous assourdir. Cette voix ne s’éteindra pas tant qu’il restera des Arméniens sur cette terre. Votre silence hypocrite est intenable, insupportable. « L’hypocrisie est un vice à la mode », avait dit Molière dans l’une de ses pièces.

Plus jamais !

L’histoire ne se répétera pas !

1915 ne se reproduira plus !

16 ans

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Artsakh…Mon cœur hurle de douleur et de rage. Il pleure comme pleurent les mères anéanties de tes jeunes soldats. Des héros qui, dans la fleur de l’âge, combattent corps et âme avec prouesse et dévouement. Ils sont là en première ligne, ils se battent sans relâche. Ils connaissent les responsabilités qui leur incombent ; ils sont l’espoir d’un peuple meurtri, les garants d’un...

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