Ayant obtenu les voix de 65 sur les 118 députés (les deux députés Michel Murr et Talal Arslane s'étant absentés et huit députés ayant déjà démissionné) qui ont pris part aux consultations parlementaires contraignante, Saad Hariri est chargé, par le président Aoun, de former le prochain gouvernement.
Nous allons refermer ce "direct". Merci de nous avoir suivi.
Le bloc parlementaire du mouvement Amal (17 députés), dirigé par le président de la Chambre, Nabih Berry, a, comme prévu, nommé Saad Hariri pour former un "gouvernement de sauvetage le plus tôt possible". (Photo Ani)
Le bloc des trois députés arméniens (Tachnag) a décidé de nommer Saad Hariri au poste de PM "en l'absence d'un autre candidat", souhaitant, par la voix de Hagop Pakradounian, la formation "le plus rapide possible d'un cabinet de salut, rassembleur et en coopération avec les composantes du Parlement". (Photo Ani)
Le bloc de la "Garantie de la Montagne" (4 députés), dirigé par le druze Talal Arslane qui ne s'est pas rendu à Baabda, a décidé de ne nommer personne pour former le gouvernement. (Photo Ani)
Le bloc parlementaire du Liban fort (17 députés), dont le Courant patriotique libre est la principale composante, n'a nommé personne. "Nous étions favorables à un gouvernement de spécialistes, soutenu politiquement. C'est pour cette raison que nous n'avons pas nommé le candidat qui s'est auto-désigné", a déclaré Gebran Bassil. "Cette désignation est entachée sur le plan de la représentation en raison de l'absence du soutien des grandes composantes chrétiennes", a déploré M. Bassil. "Ceux qui tentent de passer cela sous silence veulent essayer de nous ramener à l'époque de la tutelle syrienne. Cela n'arrivera pas", a-t-il martelé. "Si nous n'avions pensé qu'il y avait un problème de légitimité et de représentation, nous aurions boycotté les consultations. Il n'en a jamais été question", a encore déclaré le leader du CPL, estimant que "c'est Saad Hariri qui a mis cette question sur la table lorsqu'il avait exprimé, dans le passé, son refus d'être désigné sans le soutien des blocs importants qui représentent les chrétiens". (Photo Dalati et Nohra)
Dix députés indépendants ont été conviés à ces consultations :
Le député Michel Murr ne s'est pas présenté pour des raisons de santé.
Les députés Edy Demirdjian, Michel Daher, Nohad Machnouk (sur la photo de Dalati et Nohra), Jihad Samad et Jean Talouzian ont soutenu la candidature de Saad Hariri. Les députés Oussama Saad, Fouad Makhzoumi, Chamel Roukoz et Jamil Sayyed n'ont pour leur part nommé personne.
Le bloc des Forces libanaises (14 députés) n'a nommé personne pour le poste de PM "sur la base de nos principes, même si nous reconnaissons que Saad Hariri a une majorité au sein de la communauté sunnite", a déclaré Georges Adwane, réclamant de nouveau la formation rapide d'un cabinet de spécialistes. (Photo Dalati et Nohra)
Le bloc de la "Rencontre consultative" (4 députés, proches du régime syrien) : Trois d'entre eux n'ont nommé personne, estimant par la voix du député Walid Sukkariyé que Saad Hariri "ne symbolise pas le renouveau". Toutefois, le 4e député membre de ce bloc Adnan Traboulsi, a voté pour Saad Hariri à travers une lettre qu'il a envoyée à la présidence, étant positif au coronavirus. (Photo Dalati et Nohra)
Le bloc parlementaire du Parti syrien national social (PSNS) (3 députés) a finalement désigné Saad Hariri pour la formation du gouvernement, qu'il souhaite rapide. "M. Hariri est le seul candidat. Qu'il assume ses responsabilités, a lancé Assad Hardane. Nous sommes inquiets pour le destin du Liban, et nous voulons des solutions". (Photo Dalati et Nohra)
Le bloc du "Centre indépendant" de Nagib Mikati (4 députés) nomme Saad Hariri pour former le prochain gouvernement. Les trois voix de Jean Obeid, Nicolas Nahas et Ali Darwiche s'ajoutent ainsi à celle de l'ex-PM. "Le plus important en cette période est d'unifier les positions pour faire face aux difficultés, a déclaré M. Obeid. Que Dieu vienne en aide à Saad Hariri". (Photo Dalati et Nohra)
Le bloc parlementaire de la "Rencontre démocratique" (7 députés), regroupant les députés joumblattistes, a nommé Saad Hariri pour diriger le prochain gouvernement, a annoncé Taymour Joumblatt. (Photo Dalati et Nohra)
Le "groupe parlementaire national" (Marada de Sleimane Frangié, 5 députés) a nommé Saad Hariri au poste de PM. "Le pays est fatigué, il faut former rapidement un gouvernement", a déclaré Tony Frangié, balayant les accusations d'une absence de couverture chrétienne. (Photo Dalati et Nohra)
Le bloc parlementaire du Hezbollah (12 députés) annonce n'avoir nommé personne pour le poste de Premier ministre, espérant que cette position "contribue à préserver un climat positif afin d'élargir l'entente nationale (...) qui constitue un passage obligé pour préserver le pays", a déclaré le chef du bloc, Mohammad Raad. (Photo Mohamed Azakir/Reuters)
Le bloc parlementaire du courant du Futur (18 députés) a nommé le chef de la formation, Saad Hariri, pour le poste de PM, a annoncé Samir el-Jisr, espérant que la formation du cabinet ne prenne pas beaucoup de temps. (Photo Dalati et Nohra)
Le vice-président de la Chambre, Elie Ferzli, a nommé Saad Hariri au poste de PM, exprimant l'espoir de la formation d'un cabinet "œuvrant à atteindre l'objectif fondamental de relever le pays". (Photo Ani)
L'ex-PM Tammam Salam a donné sa voix à Saad Hariri. "C'est une nouvelle tentative de sauver le pays, sous le parrainage de l'initiative française. La responsabilité de M. Hariri est grande", a-t-il déclaré. (Photo d'archives Eric Lamand/AFP)
Le leader du courant du Futur, Saad Hariri, s'est longuement entretenu avec le chef de l'Etat. Il n'a pas fait de déclarations à l'issue de cet entretien. (Photo Dalati et Nohra)
L'ex-Premier ministre Nagib Mikati a annoncé à l'issue de son entretien avec le chef de l'Etat qu'il avait nommé Saad Hariri pour diriger le prochain gouvernement. Il a exprimé l'espoir que soit formé un cabinet "efficace et capable de mettre en œuvre les réformes pour restaurer la confiance sur le plan interne et de la communauté internationale". (Photo archives/OLJ)
Les consultations ont débuté à neuf heures au palais de Baabda avec la réception, par le président Michel Aoun, de l'ex-Premier ministre Nagib Mikati.
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commentaires (3)
Il semble que les instructions de nomination viennent des grandes puissances, de l'extérieur.. l'agitation des uns et des autres de nos "zaïms" est donc quasi inutile. L'enjeu est régional. So.. wait & see !
Abdallah TAMBEY
13 h 09, le 22 octobre 2020