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Politique - Liban

Bassil : Celui qui veut diriger un gouvernement de technocrates doit l’être lui-même

À l’occasion de la 30e commémoration du 13 octobre 1990, le chef du CPL a tiré à boulets rouges sur de nombreuses formations, autant parmi ses alliés que ses adversaires politiques.


Bassil : Celui qui veut diriger un gouvernement de technocrates doit l’être lui-même

Le chef du CPL Gebran Bassil lors de son entretien avec Reuters, à Sin el-Fil, le 7 juillet 2020. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste) Gebran Bassil a critiqué avec virulence mardi l'initiative lancée la semaine dernière par l'ancien Premier ministre Saad Hariri, qui s'était porté candidat à la présidence du Conseil avec la volonté de former un cabinet de technocrates pour une durée de six mois, estimant que seul un spécialiste pourrait diriger un tel gouvernement.

Dans un discours au ton martial, prononcé à l’occasion de la 30e commémoration du 13 octobre 1990, date de l’assaut syrien contre le palais présidentiel de Baabda à la fin de la guerre civile libanaise, le chef du CPL a tiré à boulets rouges sur de nombreuses formations, autant parmi ses alliés que ses adversaires politiques, à commencer par Saad Hariri. "Nous ne savions pas que (Emmanuel) Macron avait nommé un haut commissaire pour superviser son initiative et vérifier l’engagement des différents groupes par rapport à cette initiative", a lancé Gebran Bassil, en référence à Saad Hariri qui mène actuellement une série de concertations avec les partis politiques, afin de s'assurer une couverture suffisante, à deux jours des consultations parlementaires contraignantes. "Celui qui veut diriger un gouvernement de technocrates doit lui-même être technocrate, ou bien il doit laisser sa place à quelqu’un qui l’est. Celui qui veut former un cabinet politique doit être lui-même le responsable politique le plus approprié à cette tâche et celui qui veut mêler les politiques et les experts doit savoir comment le faire, sans prendre de haut ses interlocuteurs et sans effets médiatiques", a-t-il ajouté.

Pour s'assurer d'une "légitimité chrétienne", M. Hariri aura besoin des voix du CPL, si les Forces libanaises, qui se sont prononcées ces derniers jours en faveur d'un cabinet intégralement composé de spécialistes, venaient à ne pas le désigner. Pour tenter de rallier les chefs de file autour de l'initiative Hariri, une délégation de députés du courant du Futur a entamé aujourd'hui ses entretiens avec les principales formations, dont les FL. Demain, elle sera reçue au centre Mirna Chalouhi, à Sin el-Fil, par le bloc parlementaire de Gebran Bassil, et s'entretiendra avec le chef du bloc du Hezbollah, Mohammad Raad. Le chef druze du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, avait également critiqué la veille Saad Hariri et dénoncé une "violation flagrante de la Constitution", en commentant la mission menée par le leader du Futur afin de dégager un consensus politique autour de sa personne dans la perspective de la formation d’un gouvernement de technocrates, avant même sa désignation. Il avait dans ce cadre annoncé qu’il "refuse" de recevoir la délégation chargée par M. Hariri tout en laissant la porte ouverte à une rectification du tir qui se traduirait par une visite à Clemenceau du leader du Futur afin d'aboutir à un compromis.

Amendement constitutionnel
"Chaque fois que nous devons former un gouvernement, des problèmes surviennent, font perdre du temps et aboutissent à un échec", a déploré Gebran Bassil, accusant notamment certains d’avoir voulu "enfreindre la Constitution en inventant de nouvelles prérogatives et coutumes" politiques, "la dernière en date étant la tentative menée par un parti libanais de mettre la main sur un ministère", dans une allusion au tandem chiite Amal-Hezbollah qui réclamait de nommer les ministres chiites, notamment pour le portefeuille des Finances, au sein du gouvernement que Moustapha Adib a tenté, en vain, de former. Le leader du CPL s’en est aussi pris aux anciens Premiers ministres sunnites (Saad Hariri, Tammam Salam, Fouad Siniora et Nagib Mikati, qui avaient parrainé l’initiative de Moustapha Adib, NDLR) qui, selon lui, voulaient nommer eux-mêmes tous les ministres, "alors qu’ils ne bénéficient d’aucune majorité". M. Bassil a par la suite mis ces deux camps sur un même pied d’égalité, les accusant d’être "prêts à torpiller l’opportunité de sauver le pays en voulant conserver leurs acquis et leurs positions au sein du pouvoir".

M. Bassil a, dans ce contexte, estimé que l’opportunité existe aujourd’hui, non seulement pour sauver le pays à travers l’initiative française (de former un cabinet de mission pour débloquer les aides internationales), mais aussi à travers un amendement constitutionnel qui empêcherait toute vacance au pouvoir exécutif. Il a ainsi annoncé que sa formation allait présenter une proposition d’amendement de la Constitution visant notamment à obliger le chef de l’État à lancer des consultations contraignantes en moins d’un mois, le Premier ministre désigné à former son cabinet en un mois maximum et le Parlement à voter la confiance au nouveau cabinet dans un délai d’un mois après sa formation.

Virulente attaque contre les FL
Dans son discours, c’est à coup d’allusions que Gebran Bassil s’en est pris à son principal rival chrétien, les Forces libanaises, les accusant, sans les nommer, de vouloir "anéantir" son parti. "Nous nous préoccupons des Libanais et leur seul souci est de nous briser et de nous anéantir. Telle est l’équation qui se maintient depuis 1990", a-t-il dit, en référence à la guerre dite d’élimination que le fondateur du CPL, Michel Aoun, avait lancé cette année-là contre les FL alors qu’il était commandant en chef de l’armée. M. Bassil a mis en garde contre une répétition des mêmes erreurs, jugeant inacceptable que "quelqu’un s’acharne contre une société entière sans avoir rien appris" de ses erreurs passées. "Une telle personne est criminelle, sauf qu’un criminel tue un innocent. Quel qualificatif peut-on dès lors donner à un individu qui assassine toute une société à cause de ses caprices et de ses complexes psychologiques ?" s’est-il interrogé, avant de mettre en garde contre des manifestations douteuses de sécurité. "Parce que, a-t-il dit, nous avons constaté après le 17 octobre (2019) une certaine anarchie suspecte au plan de la sécurité. Celle-ci s’est manifestée tantôt par la présence de chambres d’opérations, tantôt par des coupures de routes, voire un déploiement et des défilés paramilitaires, pour arriver à l’incident de Mirna Chalouhi", a-t-il dit. Il faisait allusion au défilé organisé par des partisans FL à Gemmayzé pour la commémoration de l’assassinat de l’ancien président, Bachir Gemayel, le 14 septembre, ainsi qu’aux accrochages entre des partisans FL et CPL devant le siège du parti aouniste le soir-même. M. Bassil a mis en garde contre "une mainmise par la force sur la société chrétienne", reprochant à Samir Geagea, toujours sans le nommer, un "double langage qui ne passe plus".

La contestation et Washington
Le dirigeant aouniste est en outre longuement revenu sur les "attaques économiques et financières" que subit le Liban, qui traverse la pire crise de son histoire moderne. "L’année dernière, nous avions mis en garde contre un 13 octobre économique et beaucoup ont cru que cela nous ferait disparaître, mais ce n’est pas le cas", a-t-il souligné. Il a ajouté que "ni les menaces ni les sanctions" ne feront plier le parti, en allusion aux sanctions américaines ayant frappé au cours des derniers mois des alliés du Hezbollah.

"Le danger aujourd’hui est financier et économique et menace l’existence même du Liban", a déclaré le chef du CPL. "Nous devons faire face à une menace parmi les plus difficiles, une attaque contre notre peuple dans son pain quotidien, dans son emploi, dans ses dépôts et ses épargnes pour éduquer ses enfants", a-t-il dénoncé. "Il s’agit d’une confrontation totale, à travers les médias, l’argent, la politique et la guerre psychologique", a-t-il poursuivi, parlant dans ce cadre de "lavage de cerveau à travers des révolutions en partie artificielles et financées par l’étranger", en référence au mouvement de contestation lancé le 17 octobre et dont il était une des cibles principales. Gebran Bassil a aussi déploré "un phénomène de dérapage sécuritaire" qui a commencé après le 17 octobre 2019 et le début du soulèvement populaire. Et de souligner les risques que posent selon lui "les contestations chaotiques qui sèment le chaos dans les esprits". Et de préciser : "Je ne vise pas par là la mobilisation sincère que nous avons toujours soutenue, mais qui, malheureusement, ne s’est pas aidée et ne nous a pas aidés dans la guerre contre la corruption." Il a dans ce cadre appelé à "redynamiser la contestation mais sur des bases saines, visant à faire pression sur la justice pour qu’elle rende des jugements équitables, ainsi que sur les forces politiques pour qu’elles lancent des réformes".

Assurant que son parti a "le programme, la vision, la volonté et la capacité de mener des réformes", M. Bassil a souligné la nécessité de "changer la politique monétaire menée depuis 1990 et basée sur la stabilisation du taux de la livre et la hausse des taux d’intérêt" qui, selon lui, profite aux grands déposants. Il a proposé en retour "une baisse des taux d’intérêt, un financement de l’activité de prêts pour l’économie et une restructuration du secteur bancaire". Et de lancer, sans préciser à qui il faisait référence : "Nous ne pouvons accepter une personne qui, après trente ans, dit qu’elle veut conserver la même politique et les mêmes personnes et s’attend en même temps à des résultats différents de ce qui s’est passé, à savoir le pillage de notre argent et nos dépôts qui ont été envoyés à l’étranger." Et de finir sur un dicton : "Seuls les idiots font les choses deux fois de la même façon et s’attendent à des résultats différents."

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste) Gebran Bassil a critiqué avec virulence mardi l'initiative lancée la semaine dernière par l'ancien Premier ministre Saad Hariri, qui s'était porté candidat à la présidence du Conseil avec la volonté de former un cabinet de technocrates pour une durée de six mois, estimant que seul un spécialiste pourrait diriger un tel gouvernement....

commentaires (25)

Quand on a rien à dire vaut mieux se taire

El Saad M

20 h 13, le 15 octobre 2020

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Commentaires (25)

  • Quand on a rien à dire vaut mieux se taire

    El Saad M

    20 h 13, le 15 octobre 2020

  • Un passé sans gloire, une défaite honteuse, une fuite sans honneur donnent-ils droit à une commémoration encensée comme si de rien n’était? Quelle arrogance ! c’est vrai que le ridicule ne tue pas, mais quand même, un peu de tenue et de retenue auraient mieux fait passer l’amère pilule qui reste gravée dans la mémoire des Libanais et de l’histoire pour l’éternité. Personne ne pourra jamais effacer cette vérité avec tous les artifices des mensonges pour créer le doute. Ces mêmes personnes au pouvoir aujourd’hui n’ont même pas eu une petite pensée pour les Martyrs du 4 août 2020 et personne d’entre eux n’a été rendre visite aux blessés. Et ils osent s’ériger en donneur de leçons et de moralité avec ce doigt levé en signe de menace à tous ceux qui voudront les contredire. Le beauf ne doute de rien, pour un peu il se prendrait pour président de la République bis, avec lui ça sera la république bananière. Grandeur et décadence quand tu nous tiens !

    Le Point du Jour.

    23 h 05, le 14 octobre 2020

  • Qui veut parier que dans quelques jours, Bassil va faire bisous bisous a Hariri et le cirque fatal va recommencer. Voius allez voir ils vont prendre les memes (kollon) et ils ne vont rien faire. Pauvre Liban, les gouvernants se foutent du peuple...

    IMB a SPO

    17 h 55, le 14 octobre 2020

  • IL NE L,OUVRE QUE POUR EN EXHALER DES INEPTIES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 21, le 14 octobre 2020

  • C’est lassant d'écouter éternellement les memes tirades de nos warlords, comme s’ils étaient tous exclus de l'équation corruption. Et que cherche Bassil, rentrer a nouveau dans les graces du peuple et de l’Occident de peur des sanctions qui le guettent? Ils sont tous ecoeurants. Temps de dégager et de laisser la place a des personnes honnêtes et expertes qui pourraient remettre un semblant d’ordre dans ce pays devenu la personnification meme d’un « rogue state » un pays hors la loi. Nous vivons déjà des temps dantesques...

    CW

    10 h 45, le 14 octobre 2020

  • On organise un grand show pour commémorer un événement peu glorieux...!!!...d'il y a...30 ans ! Avec plusieurs prêtres, messe, encensements etc...On aurait aimé assister, après le 4 août 2020, donc il y a à peine...deux mois et demi, à une cérémonie pareille pour les 200 morts et milliers de blessés et sans-abri, victimes innocentes de cette catastrophe dont on tente depuis par tous les moyens de camoufler les vraies causes ! - Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 33, le 14 octobre 2020

  • ET CELUI QUI DOIT DIRIGER UN PARTI, QUI SOIT-IL, NE DOIT PAS ETRE UN IDIOT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 23, le 14 octobre 2020

  • Toujours le ridicule qui ne tue pas ! Proposer une loi pour amender la constitution afin de limiter dans le temps la désignation d’un premier ministre et la formation du gouvernement, alors qu’on est passé maître dans le blocage du pays, tantôt pour se faire nommer ministre (pendant presque un an), ou pour faire élire son beau-père président de la république (pendant plus de deux ans) ! Bonjour la crédibilité !

    Nadim Emile Melki

    05 h 42, le 14 octobre 2020

  • Bassil attaque tout le monde après il s'est mit tout le monde à dos. C'est trop tard pour lui. Ill peut toujours essayer de redorer son blason auprès de ses ex-partisans si ça lui plait.

    Zovighian Michel

    05 h 41, le 14 octobre 2020

  • Encore une fois la "vérité de laBassil": " tu n'est pas technocrate tu ne peux diriger des technocrates... Alors que moi je dirigeais les affaires étrangères car j'étais complètement étrangers à ces affaires"... Et vlan dans la moustache de hariri

    Wlek Sanferlou

    04 h 26, le 14 octobre 2020

  • Mr. Bassil and Hezbollah have blocked the formation of a new government for one year to gain more influence inside said government. They have both delayed the elections of a new President for two years to pave the way for the election of Mr. Aoun. That’s a total of three years of state paralysis while Lebanon and the region were in great turmoil. Since the Taef accord was implemented after the end of the war in 1990 and the withdrawal of Syrian forces, the formation of a new government has become a complicated affair mired by conflicting interests. The constant paralysis is ruining the country while the power-sharing agreement between the warlords is allowing them to deflect responsibility and avoid any accountability. ThIs Parliament has lost its legitimacy. It is time for early legislative elections that would allow us, the people to replace this corrupt ruling class.

    Mireille Kang

    00 h 31, le 14 octobre 2020

  • à savoir le pillage de notre argent et nos dépôts qui ont été envoyés à l’étranger." Et de finir sur un dicton : "Seuls les idiots font les choses deux fois de la même façon et s’attendent à des résultats différents." il parle bien ce monsieur mais il a des pertes de mémoire il oubli de nommer les pilleures et les voleurs ca devient la règle , le liban sans lumière depuis des années , il etait au pouvoir à ce poste , je pense il doit faire parti des responsables pour ne pas dire autre chose.

    youssef barada

    00 h 05, le 14 octobre 2020

  • Très mauvais discours, plein d'agressivité et de haine. Les hommes d'état ne descendent jamais à ce niveau mesquin. Pour rappel, Hariri ne fait que répéter que ce serait un gouvernement de courte durée,pour une " mission", ensuite, un politique peut sûrement diriger une équipe de spécialistes. Cette réaction impulsive, ne diffère pas beaucoup, dans ses intentions, de celle de Joumblat. Ceux qui dressent les obstacles apparaissent au grand jour.

    Esber

    23 h 11, le 13 octobre 2020

  • YIA RAYTOU K...... MOU MA HIKI !

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 40, le 13 octobre 2020

  • Il parle encore cet ex-homme politique ??

    LeRougeEtLeNoir

    22 h 19, le 13 octobre 2020

  • La raison de ses critques qui visent ses alliés sont à mon humble avis: 1-Plaire aux américains parceque les sanctions qui le menacent, lui feront mal. 2-Reconquérir une partie de ses électeurs qui souffrent de ses alliances intéressées et le désapprouvent sous le manteau et bientôt j'espère (mais j'ai des doutes importants) dans les urnes.

    DJACK

    22 h 04, le 13 octobre 2020

  • Alors pourquoi Bassil recommence à faire à même chose? Au lieu de se réunir et se mettre d’accord sur un programme de sauvetage du pays, les politiciens libanais continuent de se bagarrer comme des petits chefs de clans... Hariri s’est un peu réveillé en parlant de programme sur 6 mois, il vient d’être assommer par Joumblatt et Bassil! C’est écœurant et révoltant!

    Alexandre Husson

    21 h 49, le 13 octobre 2020

  • Ce brave monsieur donneur de leçon semble vouloir ,comme d'habitude, s'exclure de la bande de voyous qui ont géré ce pays, je crois qu'il se croit sincèrement honnête ce qui est fort inquiétant quand à son état de santé mentale. Les autres ont aussi empêché la formation des précédent gouvernements, lui non il a juste exigé par le passé plusieurs ministères mais il a du oublier tout ça ... Bref lui comme les autres mènent le Liban au chaos

    Zeidan

    21 h 24, le 13 octobre 2020

  • SEULS LES IDIOTS OUBLIENT QU,ILS ONT FAIT PARTIE DE TOUS LES DERNIERS GOUVERNEMENTS ET QU,ILS SONT LES PREMIERS RESPONSABLES AUX YEUX DES LIBANAIS DU MUNISTERE D,ENERGIE AVANT TOUT ET DU GRAND SCANDALE DES BARGES TURQUES POUR NE PAS MENTIONNER TOUS LES BOYCOTTAGES AVEC LEURS COMPLICES LES MERCENAIRES POUR NE LAISSER AUCUN ESPOIR AUX GOUVERNEMENTS DE POUVOIR GOUVERNER. CA CE SONT DES IDIOTS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 20, le 13 octobre 2020

  • Les USA sont en guerre contre l'Iran, et par conséquent, au moins dans ce cas, amis des libanais. Si le Liban tient à demeurer vassal de l'Iran, il en subit les conséquences mais c'est sa responsabilité. Dans le discours de Bassil on trouve tout de même quelques paroles de bon sens, qui risquent de le fâcher avec son beau-père, comme celle-ci, appliquée à la formation du gouvernement: "Seuls les idiots font les choses deux fois de la même façon et s'attendent à des résultats différents"

    Yves Prevost

    21 h 05, le 13 octobre 2020

  • "... Ciblant une fois de plus Saad Hariri, il a déclaré : "Nous ne pouvons accepter une personne qui dit depuis trente ans qu'elle veut conserver la même politique et les mêmes personnes concernant la corruption, et qui en même temps s'attend à des résultats différents". ..." S’il a dit 30 ans, à mon avis il devait cibler Nabih Berri...

    Gros Gnon

    20 h 46, le 13 octobre 2020

    • Cher Monsieur, la phrase a été modifiée car dans le verbatim que nous avons reçu ultérieurement, il n'était pas clair à qui il faisait référence. Merci pour votre commentaire.

      L'Orient-Le Jour

      22 h 18, le 13 octobre 2020

  • Si seulement Hariri avait été appuyer par une force extérieure , il aurait pu refuser qu’on lui impose quelque sinistres et pas ministres dans tous ses gouvernements précédents et nous épargner des années de pénuries de gaz de mazout et d’électricité. Il y en a qui ont tenu à être dans le pouvoir juste pour saccager le pays dont ce mec qui crie et hausse le ton pour faire croire qu’il est capable et irréprochable. Nous l’avons tous vu à l’œuvre et le bilan est loin d’être satisfaisant. Alors qu’il la boucle par DÉCENCE VIS À VIS DE TOUS LES LIBANAIS , poliment dit.

    Sissi zayyat

    20 h 32, le 13 octobre 2020

  • Il n’a rien compris le mec.

    Sissi zayyat

    20 h 22, le 13 octobre 2020

  • La montagne qui donne naissance a une souris

    DRAGHI Umberto

    20 h 17, le 13 octobre 2020

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