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Nos Lecteurs ont la Parole

De l’importance d’un plan Marshal pour le Liban

Je m’adresse aux présidents Michel Aoun, Emmanuel Macron et aux décideurs en ces moments d’« enfer ».

1- Les destructions matérielles, physiques et morales engendrées par l’explosion du port de Beyrouth seraient de l’ordre de 15 à 20 milliards de dollars.

2- Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un plan Marshall avait été préconisé par les nations réunies pour reconstruire les villes et régions dévastées par la guerre.

3- Au lendemain de l’explosion de Beyrouth, je suggère d’appeler les Nations unies à créer un fonds qui grouperait tous les apports internationaux financiers pour la reconstruction, présidé par un représentant de l’ONU, et assisté de 2 ou 4 représentants de la société civile libanaise.

4- Le but de ce fonds serait de créer plusieurs comités pour décentraliser les travaux (comité des habitations détruites ; comité pour les hôpitaux ; comité pour le port ; comité pour les commerces ; etc.), qui seront composés chacun indépendamment de l’autre de 4 ou 6 membres.

5- Chaque comité recevra les plaintes des requérants et déléguera alors un de ses membres pour s’assurer de la justesse de la plainte. Une fois ce travail achevé, un rapport sera adressé au fonds créé pour débloquer le montant.

Il est évident que les membres du fonds et ceux des comités civils doivent percevoir un salaire leur permettant de remplir au mieux les responsabilités qui leur incomberaient.

D’autre part, l’on n’est pas sans savoir qu’à la suite de l’explosion, plusieurs familles et couples sont sans abri.

Nous savons aussi que dans le secteur touristique, et déjà bien avant l’explosion, nombre d’hôtels au Liban souffraient d’un manque d’occupation, d’où plus de 10 à 15 000 chambres d’hôtel vide.

Le fonds pourrait entamer des pourparlers avec le président du syndicat des propriétaires d’hôtels au Liban pour fixer un taux de chambre, par jour, pour loger 2, 4 ou 6 personnes par chambre.

Ces chambres seraient occupées par les familles sans logement actuellement, pour une période de six mois (séjour, petit déjeuner, déjeuner et dîner), leur donnant le temps de percevoir des indemnités et régler au mieux leurs problèmes de réparation de leur logement.

Cette initiative permettrait aux hôtels de revivre et assurerait au personnel une source de revenu durant cette période de six mois.

Cette initiative ne supporte plus de retard au niveau de l’exécution.

De plus, les deux suggestions relevées dans cette lettre amèneraient des dollars frais (« fresh money ») qui animeraient un tant soit peu le marché financier, qui en a grandement besoin.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Je m’adresse aux présidents Michel Aoun, Emmanuel Macron et aux décideurs en ces moments d’« enfer ».1- Les destructions matérielles, physiques et morales engendrées par l’explosion du port de Beyrouth seraient de l’ordre de 15 à 20 milliards de dollars.2- Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un plan Marshall avait été préconisé par les nations réunies pour...

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