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Société - Crise des déchets

Encore une solution temporaire : agrandir la décharge de Bourj-Hammoud-Jdeidé

Encore une solution temporaire : agrandir la décharge de Bourj-Hammoud-Jdeidé

Une carte obtenue par « L’OLJ » qui montre l’emplacement du terrain adjacent à la décharge.

Le gouvernement a pris la décision temporaire d’agrandir la décharge de Bourj Hammoud-Jdeidé, en attendant une solution permanente, promise depuis 2015, à la crise des ordures ménagères. C’est sur un terrain adjacent à la décharge – arrivée à saturation et qui devait fermer ce mois – que les déchets seront entreposés. Il s’agit d’un terrain de 40 000 mètres gagnés sur la mer à cause de travaux de remblayage entrepris il y a quelques années. On ignore pour l’heure quand la nouvelle décharge sera prête et le coût de son aménagement. En attendant, décision a été prise de garder celle de Bourj Hammoud-Jdeidé ouverte et d’y jeter les déchets à hauteur d’un demi mètre seulement.

Le site était déjà arrivé à saturation en mai dernier, mais sa durée de vie avait été prolongée artificiellement par un stockage en hauteur. La menace de le fermer au début de cette semaine n’avait pas été mise à exécution par l’entrepreneur, en raison de pressions exercées par les autorités qui requièrent un délai supplémentaire pour trouver une solution alternative.

Lundi, une réunion s’était tenue au palais de Baabda, sous la présidence du chef de l’État, Michel Aoun, en présence du Premier ministre sortant Hassane Diab et du ministre sortant de l’Environnement, Damien Kattar. Son contenu était resté confidentiel, malgré des informations sur l’annonce imminente d’une solution.

Le gouvernement a pris la décision temporaire d’agrandir la décharge de Bourj Hammoud-Jdeidé, en attendant une solution permanente, promise depuis 2015, à la crise des ordures ménagères. C’est sur un terrain adjacent à la décharge – arrivée à saturation et qui devait fermer ce mois – que les déchets seront entreposés. Il s’agit d’un terrain de 40 000 mètres gagnés...

commentaires (1)

On mesure la puissance économique d'un pays par le volume de ses déchets et on mesure son sous-développement par son incapacité de les traiter. Un paradoxe libanais qui s’explique par la dynamique du secteur privé et par l’incurie du secteur publique.

DAMMOUS Hanna

12 h 54, le 25 septembre 2020

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Commentaires (1)

  • On mesure la puissance économique d'un pays par le volume de ses déchets et on mesure son sous-développement par son incapacité de les traiter. Un paradoxe libanais qui s’explique par la dynamique du secteur privé et par l’incurie du secteur publique.

    DAMMOUS Hanna

    12 h 54, le 25 septembre 2020

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